Les Grands-Bretons, en pleine hystérie anti-russe, ont bombardé la Syrie au nom d'enfants morts dans une hypothétique attaque chimique.
Au même moment, la justice britannique a condamné le petit Alfie Evans à être débranché et à mourir.
L'actualité a quelquefois une ironie qui dévoile les Tartuffe de ce monde.
Je suis effrayé par ce monde où l'Etat peut décider, sans que vous soyez coupable de rien sinon d'exister, que votre vie ne mérite pas d'être vécue, la plupart du temps pour raisons économiques.
Et on va nous en faire des tartines sur l'horreur nazie. Mais on agite ce vieil épouvantail pour nous détourner des saloperies du présent. Car, sous l'emballage compassionnel et dégoulinant de mièvrerie, nos Etats sont-ils si loin de l'inhumanité nazie ?
Nota : extrait de l'article du Figaro :
Egalement au Royaume-Uni, les parents du petit Ashya King avaient défié en 2014 les médecins en enlevant d'un hôpital leur enfant atteint d'une tumeur au cerveau, l'emmenant à Prague pour qu'il y reçoive un traitement aux protons, non disponible en Grande-Bretagne. Le petit garçon a été déclaré guéri.
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