Stéphane Montabert rappelle (bien que cela soit difficile à oublier) à quel point les gauchistes, piliers du Système, sont de grands dégueulasses :
Brett Kavanaugh, prédateur sexuel : plus c'est gros plus ça passe
L'enjeu est simple : Kavanaugh est le candidat de Donald Trump à la Cour Suprême américaine. S'il est validé, les progressistes perdront pour longtemps (les juges sont nommés à vie) la majorité dans ce tribunal dont l'importance peut difficilement être surestimée. Sans la validation de la Cour Suprême, pas de dérive sociétale.
Imaginer que l'irruption, pile-poil au moment névralgique des auditions, de témoignages d'universitaires ouvertement démocrates dénonçant des comportements plus ou moins sexuels de Kavanaugh (38 ans auparavant !) soit le fait du hasard et d'un goût aigu de la vérité relève de la naïveté la plus attendrissante.
Bien sûr, c'est un coup soigneusement monté.
Les faits allégués sont anodins et il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Qui n'a pas pas fait de conneries lors de soirées étudiantes trop arrosées lui jette la première pierre. Et puis même ..
Dans un monde bien fait, ces comportements, s'ils étaient vrais, ne devraient pas empêcher Kavanaugh d'accéder à la Cour Suprême.
Mais, hélas, nous ne sommes pas dans un monde bien fait. Nous sommes dans le monde satanique de l'hystérie médiatique, de la mauvaise foi massive, de l'obsession puritaine et, il faut bien le dire, de l'effondrement de l'intelligence des électeurs (au fait, quelqu'un a entendu parler récemment de l'affaire Fillon ?) et des dirigeants.
Les gauchistes sont d'autant plus à vomir qu'ils ont idolâtré deux authentiques prédateurs sexuels : John Kennedy et Bill Clinton (et DSK en France).
La conclusion de Montabert fait froid dans le dos :
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Nommé en 1991, le juge Clarence Thomas fut le premier à être accusé d'agression sexuelle juste au moment de sa nomination. Encore un Républicain, encore une accusatrice démocrate, encore un timing parfait. Sa réponse reste dans les mémoires. Les Démocrates comprirent alors l'intérêt d'amener plusieurs accusatrices.
Nous ne savons pas encore si Brett Kavanaugh sera élu juge de la Cour Suprême ou non, mais cette affaire laissera des traces. Dans la famille du candidat à la Cour Suprême, pour commencer. Dire que Brett Kavanaugh a été traîné dans la boue serait bien en-deçà de la réalité. L'affaire remet aussi en question la présomption d'innocence et l'exercice du droit: il n'y a plus de procès, plus de confrontation contradictoire, plus d'éléments à charge ou à décharge. Il suffit d'une volée d'accusations portant sur des faits invérifiables remontant à plus de trente ans et un individu parfaitement qualifié peut être jeté au rebut sans autre forme de procès.
Les Démocrates se sont lancés dans un pari extrêmement risqué. Quoi qu'affirment les sondages, il n'est pas certain que le citoyen américain se reconnaisse beaucoup dans les élucubrations de Mme Blasey Ford. La manœuvre pourrait ne pas réussir non plus: le vote se déroule au Congrès, entre des politiciens expérimentés, qui ne sont normalement pas aussi influençables que le quidam moyen. La volonté des Démocrates de jouer la montre est par trop évidente.
Que les Démocrates réussissent ou non, la carrière de Brett Kavanaugh sera définitivement entachée, et à travers lui la réputation de la Cour Suprême et la confiance du peuple américain dans ses institutions. Gageons que toutes les prochaines nominations républicaines verront surgir leur lot de "scandales de la onzième heure".
Et si Brett Kavanaugh l'emporte et rejoint finalement la Cour Suprême, espérons pour les Démocrates qu'il soit aussi bon juge qu'il doive l'être, parce qu'il est peu probable qu'il oublie la façon dont il aura été traité lors de sa nomination.
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Pour vous rasséréner, la conclusion cinglante du juge Thomas, qui est maintenant à la Cour Suprême depuis 27 ans :
Et une conclusion bien française, trouvée dans un commentaire :
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Les Américains sont pusillanimes et paradoxaux : ils n'hésitent pas à balancer deux bombes atomiques sur le Japon, et à tuer plus de 100 000 civils innocents sans états d’âme, mais une simple main aux fesses datant de près d'un demi-siècle les choque, les pauvres choux. Allez comprendre !
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Et, pour ces raisons, je regrette que nous nous américanisions à la vitesse grand V :
Compléments :
Peter Hitchens partage mon dégoût de la saloperie gauchiste, se draper dans la vertu tout en faisant un deux-poids-deux mesures de compétition :
It's one rule for Clinton, and another for Trump's Judge
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But here is the inconsistency. Why is Judge Kavanaugh being barbecued by the US Senate, while Bill Clinton goes unscathed? Well, yes, they did try and fail to impeach Mr Clinton, but it was the very people who voted against his impeachment who are now trying to unhorse Judge Kavanaugh. It is plainly about politics, not personal morals.
But nobody wants to revisit this because, really, this issue is about politics, not about principle. The outrage, as so often, is selective and so not real. I am, above all, sorriest for the families of those accused, and of their accusers. And I wish it wasn’t futile to suggest that a return to the stricter sexual morals of the pre-Pill years would make relations between men and women a lot kinder and more civilised than they seem to be now.
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