Après des manoeuvres gauchistes qui font honte à tout démocrate digne de ce nom, Brett Kavanaugh est enfin nommé à la Cour Suprême américaine. Je n'aime pas particulièrement ce personnage mais c'est ainsi.
Sur le plan de la politique intérieure américaine et de la guerre culturelle entre progressistes et conservateurs (qui, hélas, puisque nous sommes une colonie américaine, a des répercussions chez nous), le mandat de Donald Trump est fini, il a accompli sa mission.
Rappelons que les conservateurs conséquents donnaient à Donald Trump deux missions : empêcher l'élection d'Hillary Clinton et le mandat démocrate de trop ; faire basculer durablement (les juges sont nommés à vie) la Cour Suprême du coté conservateur. Carton plein des deux cotés. Le reste, les élections de mi-mandat, la lutte contre l'Etat Profond, c'est du bonus.
Les Américains ayant sacralisé leur constitution et ne la faisant plus évoluer, le pouvoir d'interprétation de la Cour Suprême est devenu un enjeu essentiel (probablement à l'opposé des idées des pères fondateurs). Toutes les damnables innovations « sociétales » de ces cinquante dernières années ont un rapport avec une décision de la Cour Suprême.
Si vous ne le comprenez pas, il y a des gens qui l'ont bien compris : les ennemis (à ce stade de violence, on ne dit plus adversaires) de Trump.
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