Gastronomie : changement de régime au Palais Bourbon
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Le député de Charente-Maritime non inscrit est l'un des rares à avoir conservé son siège face à la déferlante LaREM. Il a assisté à l'arrivée de la nouvelle génération « qui voulait changer le monde ». Il a vu les serveurs un peu «désarçonnés» par les demandes, constaté le remplacement du « vin rouge-entrecôte frites », plat phare de la buvette, au profit du « coca-menu végétarien ». Il a eu vent des tentatives de selfies vite refrénées. « Photographier la buvette fait partie des derniers tabous. » Il a aussi entendu la remise au pas, après des rumeurs de fête «s ans respect pour ce lieu de la République qui n'est ni un food truck, ni une boîte de nuit ». Mais ce qu'il déplore le plus dans ce «nouveau monde» LaREM, c'est « l'absence de convivialité ». Olivier Falorni se souvient avec nostalgie du temps où droite et gauche confondues dînaient ensemble quand les débats se prolongeaient. L'occasion de « faire tomber la température après le chaudron de l'Hémicycle. La République est née de la table, des grands buffets républicains », rappelle-t-il.
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En même temps, on ne peut pas dire que c'est la surprise du siècle.
Que les députés "marcheurs" soient des crétins vaniteux et égocentriques, sans aucun savoir-vivre, au sens littéral, on a connu révélation plus radicale. Ils sont à l'image de leur maitre et, pour ce que j'en connais, de leurs électeurs.
Ce n'est qu'une étape dans le mouvement de sélection inversée qui fait que nos politiciens sont des abrutis méprisables qui ne présentent aucune espèce d'intérêt.
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