mercredi, novembre 21, 2018

Dans le jaune : un dessin vaut mieux que mille mots

Par un dessinateur du Monde, sur Twitter :



Ce monsieur a bien raison comme le prouvent les réactions à ce dessin :



Il trouve un soutien chez le petit marquis de Quatremer (encore un pseudonyme, c'est curieux, comme son patron, M. Mouchard) :


Et il précise, au cas où on ne l'aurait pas compris :


Mais il y a moins agressif, un peu moins injurieux  et encore plus à l'ouest :



Et :


Je comprends mieux les gens qui voulaient pendre quelques aristos à la lanterne.

D'un point de vue plus personnel, vivant cerné de cadres parisiens, je pourrais ouvrir une rubrique « choses entendues » sur les diverses expressions de mépris social, souvent inconscient, de gens qui, pour beaucoup, votent à gauche.

Et aussi, un grand moment de démocratie (je ne vois pas en quoi Jean Lassalle aurait un comportement perturbateur, injurieux ou indécent. On remarque aussi qu'il ne reçoit aucun soutien, de nulle part) :



Je me pose une question : ces gens sont-ils ignorants de la politique à ce point ? Je veux dire : de la vraie politique, celle qui meut les peuples et les nations, pas les ficelles pour raconter des conneries aux journalistes ? Moi, je serais à leur place, je serais mort de trouille, je ferais profil bas : un mouvement massif, incontrôlé, sans chef, aux revendications floues, c'est une possibilité de catastrophe. Hé bien, ces cons incultes et méprisants (car, au fond, c'est ce qu'ils sont) jettent de l'huile sur le feu.

Je pense aussi à C. Lasch, à ses textes sur la sécession des élites, le mépris social et la bêtise de la classe intellectuelle.

Heureusement, il y a d'autres réactions :

Les femmes, fer de lance des gilets jaunes (bin, ouais, maintenant, les hommes français sont tellement escouillés, que les mecs, c'est des femmes)

Quelles perspectives pour les Gilets Jaunes ?

Et, comme le début d'un commencement de solution, c'est l'éclatement de l'Euro (si vous ne le comprenez pas, c'est que vous n'avez pas assez fréquenté ce blog) :

Comment Bruxelles et les marchés empêchent l’Italie de respirer








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