A cause de la stupéfaction face au mouvement des Gilets jaunes, la machine gouvernementale à brouillard a connu une sérieuse panne.
Bon, il semblerait qu'elle ait fini par être réparée par les ingénieurs du gouvernement. Elle projette de nouveau un dense brouillard de mots : « nouveau pacte social, concertation avec les partenaires sociaux, problème de méthode, mesures de pouvoir d'achat ... ». (dans ces derniers mots est l'essentiel, le tour de passe-passe : on a remplacé une revendication fiscale, donc anti-étatique, par une distribution de subventions).
Bien sûr, il s'agit de dévier vers le social habituel les enjeux de pouvoir soulevés par les Gilets jaunes : pour qui gouverne Macron : pour Paris, pour les immigrés et pour Merkel ou pour les Français ?
En parlant d'autre chose, en détaillant les problèmes en commissions, sous-commissions et sous-sous-commissions, on essaie de noyer le poisson, de gagner du temps et de sauver les trois piliers du régime : le pouvoir de la technocratie, l'immigrationnisme et l'européisme.
D'ordinaire, j'aurais dit que cette technique rodée allait fonctionner, elle a déjà fonctionné si souvent. Mais nous ne sommes plus en temps ordinaires.
Alors, espérons que les Gilets jaunes ont bien compris et qu'ils ne molliront pas.
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