Alexandre Benalla et Vincent Crase remis en liberté
L'affaire Benalla est un désastre pour les institutions. Perdent le peu de crédibilité qui leur restait :
♝ la présidence de la république.
♝ l'assemblée nationale (remember la commission d'enquête foireuse).
♝ l'opposition (ou ce qui se prétend tel), incapable de se faire entendre avec un discours structuré et intelligent.
♝ la justice (« La Justice, c'est comme la Sainte Vierge : si on ne la voit pas de temps en temps, on a du mal à y croire ». Audiard).
♝ la police.
♝ la presse (qui n'est capable que de recevoir ce qu'on lui envoie des poubelles, sans investigation).
♝ le principe de responsabilité (une seule démission pour l'instant). C'est le plus dramatique car c'est la base de la démocratie : le pouvoir a des comptes à rendre. Un ministre ou un fonctionnaire qui devraient démissionner et ne le font pas signifient qu'on n'est plus en démocratie.
N'ont pas encore été mêlés à cette affaire, jugement neutre :
♝ le conseil d'Etat.
♝ le conseil constitutionnel.
♝ la cour des comptes.
♝ l'académie française.
Sauve l'honneur :
♘ le sénat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire