Depuis le début de la révolte des Gilets jaunes, le gouvernement joue le pourrissement, la provocation et la répression, avec la complicité, à leur honte éternelle, de tout ce que la France compte d'institutions. Jamais le gouvernement n'a cherché honnêtement de solution.
Nous franchissons une étape. Voilà que ce gouvernement d'infamie claironne qu'il va dégager des effectifs de policiers en confiant plus de gardes statiques aux militaires.
C'est clairement de la provocation, c'est faire entrer l'armée dans le cercle infamant de ceux qui répriment les Gilets jaunes. On voudrait discréditer l'armée qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Si le gouvernement avait été de bonne foi, il aurait fait la même chose dans la discrétion, justement pour ne pas provoquer.
Rappelons (certains semblent l'avoir oublié) que le rôle d'un gouvernement démocratique n'est pas de jeter de l'huile sur le feu (en revanche, quand on veut justifier une dictature, ça se comprend).
Les imbéciles de service en rajoutent une couche pour que ce soit clair pour tous :
Le général Tartempion a beau être gouverneur militaire de Paris, c'est un con double crème (comme le fait remarquer un commentateur, c'est une grande tradition des militaires de se montrer courageux vis-à-vis des politiques une fois à la retraite).
Car, si on suivait cet Australopithèque étoilé, on arriverait à ce paradoxe pas du tout amusant que les militaires de Sentinelle n'ont pas tiré sur les terroristes du Bataclan (déjà sur l'ordre du gouverneur militaire de Paris, le poste doit être réservé aux Ostrogoths) et tireraient sur des casseurs, qui, quoi qu'on en pense, ne sont pas des ennemis de la France au même titre les terroristes musulmans.
[J'apprends, avec stupéfaction, que le général Ducon, qui propose de tirer sur les Gilets jaunes est le même connard qui a refusé de tirer sur les terroristes du Bataclan, il n'a pas changé de poste. Alors que dans un pays encore sain d'esprit, il aurait été fusillé ou, au minimum, nommé fonctionnaire de catégorie C à Saint Louis du Maroni avec effet immédiat.
Comment voulez-vous que le pays fonctionne quand des fautes aussi énormes ne sont pas sanctionnées (je rappelle la stupéfaction irritée de la commission d'enquête parlementaire entendant le témoignage de ce minable bureaucrate) ?
Si les rois de France et les républicains d'antan avaient procédé ainsi, nous serions encore dans une hutte à éplucher les glands. Quant à envisager que cet olibrius galonné présente spontanément sa démission, faut pas rêver, ce n'est pas comme si ces gens-là avaient le sens de l'honneur.
La personne de cet imbécile m'indiffère, les couloirs des ministères en sont pleins, on n'est pas en rupture de stock. On marche dedans du pied droit et ça porte bonheur. Mais le principe d'irresponsabilité me choque].
Rappelons qu'en cas de rencontre violente entre les militaires et les casseurs, il y a trois possibilités et pas une de plus :
1) les militaires se laissent tabasser, voire voler leur arme.
2) les militaires se carapatent suivant la célèbre tactique du lièvre armé (François 1er en parlait déjà en son temps).
3) les militaires tirent, en l'air ou dans le tas.
Dans les 3 cas, cela nous promet de somptueuses images à la gloire des armes de la France.
Le pire n'est jamais sûr, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que le gouvernement et les laquais qui lui obéissent auront fait ce qu'ils pouvaient pour qu'il survienne.
La solution ? La démission de Macron.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire