3 %, c'est la part du budget du ministère de la culture consacré à l'entretien du patrimoine. Après, étonnez vous que Notre Dame brûle.
Tout le reste, c'est plug anal et festival du kougn-amman trans-genre.
Il y a une volonté délibérée (croire que c'est seulement de l'incompétence vous rassure, mais non) de détruire la patrimoine français en le laissant se dégrader.
C'est une technique bien connue de tous les technocrates. Plutôt que de détruire un patrimoine qui les gêne (cela suscite toujours l'opposition des arriérés dans le genre des Français de France), on le laisse se dégrader par défaut d'entretien et, quand il est bien cassé, on verse des larmes de crocodile et on dit : « Ouh, là, là, comme c'est tout plein dommage, mais ça coûte vraiment trop cher à reconstruire. La mort dans l'âme, on va abréger ses souffrances ».
Ca prend plus de temps, mais c'est redoutablement efficace. Grande spécialité parisienne (car ce comportement est couplé à une corruption métastasée, plus présente là où les prix de immobilier sont stupidement élevés). Piscine Molitor et greniers des fermiers généraux, par exemple. Prochaine victime : Notre Dame de Lorette.
Le remède ? Je vois de moins en moins comment faire, à part une révolution qui renverse cette classe de pourris (les Manifs Pour Tous et les Gilets jaunes prouvent que les gentilles manifestations ne suffisent pas). Ca me désespère : la révolution étant difficile, il y a peu de chances qu'elle se fasse et cette caste de vampires risque de rester au pouvoir pour longtemps.
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