1000 emplois supprimés par General Electric: l’histoire d’un piège américain et d’une trahison française.
Le traitre s’appelle Emmanuel Macron. Nous ne remercierons jamais assez ceux qui ont voté pour lui (des conneries et des trahisons de cette taille, on n’en fait pas tous les jours).
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Quels enseignements tirer de cette catastrophe?
Tout d’abord, le rappel du caractère
fondamentalement prédateur des États-Unis d’Amérique, un État qui n’hésite pas à
mettre sa puissance financière et militaire au service direct de ses multinationales.
Ensuite, les désastres provoqués par la cupidité du capitalisme français, privilégiant avec
constance les profits financiers à court terme aux stratégies industrielles.
L’oligarchie
française a cédé aux sirènes des marchés et des analystes financiers, notamment en
démantelant les grands conglomérats industriels comme la CGE ou Thomson, à qui elle
reprochait d’utiliser les profits des branches en bonne santé pour aider celles qui
traversaient de mauvaises passes à se redresser. Soumis à l’idéologie néo-libérale,
donnant la priorité à la dérégulation et à la «concurrence libre et non faussée»,
protestant comme le fit Lionel Jospin que «l’État ne peut pas tout», l’État a encouragé en
France ces tendances suicidaires.
Enfin, la clarté est faite quant à la complicité entre Emmanuel Macron et GE tout au long
de cette affaire, jusqu’au point où c’est son conseiller industrie lors du rachat qui est
nommé à la tête de GE France pour mettre en oeuvre le plan de restructuration ...
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« La France néglige ses intérêts et ne doit accuser qu’elle : l’exemple des barrages »
Le titre de cet article est trompeur : ce n'est pas « la France » qui néglige ses intérêts. C'est une caste de traitres apatrides qui massacrent la France parce qu'ils la détestent, parce qu'elle les rattache encore à leurs devoirs.
De toute façon, cette obsession de « l’ouverture » est un suicide : aucun peuple sûr de lui et dominateur n’est obsédé par l’idée de « s’ouvrir » aux autres.
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Prenons un exemple. Le barrage de Serre-Ponçon est le barrage maître d’une série de
barrages qui produisent de l’électricité sur le Verdon et la Durance, alimentent les
canaux d’irrigation de la Provence, gèrent les débits d’eau pour remplir les nappes
phréatiques qui permettent aux populations de boire (des millions de «vraies personnes»
pour ceux qui l’ignorent à Paris) et contribuent au développement d’une économie
touristique en amont et en aval des barrages. Est-on prêt à confier la gestion de cette
série de barrages à des intérêts chinois, russes ou cubains? C’est ce qu’exige la directive
européenne, telle qu’elle a été transposée en droit français, si ce sont les mieux-disants.
Dans ce contexte, la Commission européenne nous met actuellement en demeure
d’ouvrir la gestion de nos barrages à tous les intérêts qui veulent bien se présenter. La
Commission peut arguer que c’est la loi Sapin de 1993 qui a ordonné la mise en
concurrence de toutes les concessions et que les autorités françaises n’ont jamais songé à
la défense de leurs intérêts stratégiques gérés dans le cadre de concessions. Mais
évidemment, le contexte européen et mondial a changé.
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