La situation n'a pas bougé d'un pouce depuis la catastrophique dissolution de 2017.
Dans la démocratie parlementaire britannique, pour qu'une certaine politique soit pratiquée, il faut une majorité parlementaire qui approuve cette politique.
Or, il n'y a pas, et de loin, de majorité parlementaire pro-Brexit (le rapport de force est de 3/4-1/4). Même un Premier Ministre très pro-Brexit ne pourrait renverser un tel rapport de forces, ce n'est pas une poignée de pour-cents à faire basculer.
La dissolution est une voie bouchée : des raisons très pratiques (mode de scrutin, découpage des circonscriptions, implantation des partis) font qu'on ne peut espérer la victoire d'un parti pro-Brexit avant plusieurs années.
Même un second référendum ne serait qu'un pis-aller : faire re-voter jusqu'à ce que le peuple vote « bien » est antidémocratique et laisse des traces de long terme (sauf quand on est con comme un Hollandais).
Bref, comme en France, l'opposition entre ceux d'en haut et ceux d'en bas rend un pays occidental ingouvernable.
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