Les bons Français qui veulent voir le défilé sont repoussés par un bouclage digne du général Alcazar :
En revanche, un supporter algérien avec une tronçonneuse sur les Champs-Elysées, aucun problème.
Ce gouvernement était déshonoré avant même de parvenir au pouvoir, à cause de ses méthodes.
Désormais, la police l'est aussi.
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Ce délire de protection expose publiquement plusieurs problèmes :
1) L'idée pathologique que le protégé se fait de la valeur de sa personne.
2) Une profonde lâcheté. Rappelons que De Gaulle affrontait l'OAS avec quatre gardes du corps seulement ; que Henri IV avait refusé une protection supplémentaire au nom de ses devoirs. La lâcheté présidentielle manifeste un manquement gravissime à ses devoirs : le message est « Ma personne est plus précieuse que la disponibilité que je dois à mon peuple ».
3) Symétriquement à la surévaluation de la petite personne présidentielle, il y a un mépris cinglant du peuple, qui n'est plus considéré comme le souverain.
En résumé, un grand président préfère le risque d'un attentat au risque d'être coupé du peuple. Un petit président, c'est l'inverse. Nous n'apprenons rien : nous savons tous déjà depuis longtemps dans quelle catégorie se situe Emmanuel Macron.
Bien sûr, le fond du problème est, comme depuis que Macron est apparu sur la scène politique, la légitimité.
Quelle légitimité a un président français qui ne peut sortir de son bunker pour acheter une baguette sans être escorté par un porte-avions ? Evidemment, aucune.
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