vendredi, août 09, 2019

Le monde qui rend fou




Julien Rochedy est un branleur parfois irritant mais, sur un point, je suis entièrement d’accord : nous vivons dans un monde qui rend fou.

Fou psychiatriquement, c’est la multiplication des maladies mentales et la consommation ahurissante de psychotropes, légaux ou non.

Fou anthropologiquement, avec des attitudes et des comportements qui sont à l’opposé de la nature humaine.

Vivre dans des villes de verre et de béton, toujours en train de courir, cernés par des millions d’étrangers, sans cesse stimulés par des bruits, des images, des écrans est trop différent de la vie en petites tribus dans des cavernes qui nous a faits.

Or, le plus souvent, l’homme pense comme il vit, c’est-à-dire qu’il adopte des pensées, des valeurs, qui justifient la façon dont il vit. C’est pourquoi vivre follement fait penser follement.

Des évidences aussi basiques qu’aimer sa famille, se méfier des étrangers, tenir à distance les inconnus, défendre les siens sont devenues des fautes, pire, des péchés. La traduction politique de cette folie, c’est le progressisme.

Gustave Le Bon avait bien compris, dès 1905 (Psychologie du socialisme), que le socialisme n’était une opinion politique comme une autre, mais la traduction politique d’une maladie psychologique. Avec le progressisme, nous passons au stade supérieur de folie (1).

Je pense, comme Rochedy, que le seul moyen de lutter contre cette folie, c’est de ne pas vivre follement. C’est cohérent avec mon pronostic des taches de léopard : survivront des ilots de culture occidentale bien à l’écart de la folie des villes.

Vous pouvez me répliquer que c’est un paradoxe : pour décider de ne plus vivre follement, il faudrait déjà ne plus être fou. Mais je pense que notre vie est tellement éloignée de l’humanité que beaucoup de gens sont disponibles pour un retour à une vie plus humaine, je pense que c’est aussi ce que signifie la mode de l’écologie (même si celle-ci est également folle dans son expression).

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(1) : il y a une expérience rigolote qui prouve que les progressistes sont malades.

Si vous demandez à un conservateur déclaré de se mettre à la place d'un progressiste et de répondre à une série de questions comme répondrait un progressiste, il réalise un assez bon score en comparaison des vraies réponses des progressistes déclarés.

Si vous tentez l'expérience inverse avec un progressiste, le score est nettement plus mauvais. Le progressiste éprouve beaucoup de difficultés à donner de réponses conservatrices réalistes.

Cette incapacité à se mettre à la place de l'autre signe la socio-pathologie.




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