Le Brexit a le mérite de montrer à tous (en tout cas, à ceux qui ont le courage de regarder les choses en face) ce que les plus lucides, isolés et désespérés, savaient déjà :
1) la popularité de l’archéo-socialiste Corbyn monte à la City. Et la bouse monte chaque fois qu’il y a une mauvaise nouvelle pour Johnson et descend aux bonnes nouvelles. Plutôt Corbyn que le Brexit, quelle meilleure illustration du capitalisme de connivence ?
2) l’arch-Remainer Hammond négocie des accords avec Corbyn. C’est une trahison du parti conservateur. Mais, en plus, il prend conseil auprès de Barnier. Si les mots ont encore un sens (après deux siècles de journalisme, j’en doute), c’est un crime de haute trahison. Comment mieux montrer l’absence de patriotisme de la caste mondialiste ?
3) les parlementaires Remainers ont tordu le règlement du parlement dans tous les sens pour s’opposer au résultat sans ambiguïté d’un référendum. Aucune retenue, aucun scrupule. Le mépris sans frein de la démocratie.
4) tout cela avec un discours mielleux sur la démocratie et l’intérêt national. Cela confirme qu’il ne faut pas écouter ce que ces gens disent, il faut regarder ce qu’ils font.
5) la solution de sortie de crise qui se dessine est un retour aux urnes. Un rappel que la légitimité se forge, entre autres, dans l’élection sincère et non faussée, avec des choix clairs.
Je suis persuadé que Theresa May a sciemment saboté le Brexit et fait tout ce qu’elle pouvait pour le rendre impossible. Jusqu’à maintenant, réussite exemplaire. Mais c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses.
Rappelons l’enjeu pour tous les Européens : il s’agit de faire mentir Jean-Claude Juncker et son « Il n’y a pas de vote démocratique possible contre les traités européens ».
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