Bobo-écolos, vegans et toute cette engeance, ce sont les déshumanisateurs, une peste verte.
Comment externaliser les pesticides chez les pauvres. Le scandale derrière la pyréthrine, traitement préféré de l'agriculture bio.
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Interdire les phytosanitaires de synthèse et préférer des traitements bio ? Magnifique, à ceci près que le plus courant d’entre eux, la pyréthrine, est issue d’une fleur cultivée en Tanzanie ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à grand renfort de pesticides conventionnels !
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En février 2016, le ministère de l’Agriculture a interdit l’emploi d’un insecticide nommé le diméthoate, suspecté d’être nocif pour les abeilles. C’était hélas le produit le plus efficace contre une mouche ravageuse des cerisiers, Drosophila suzukii. Les producteurs français ont subi de lourdes pertes. Les distributeurs, quant à eux, se sont tournés vers d’autres pays, où le diméthoate reste autorisé, en particulier la Turquie ! Le gouvernement a finalement été obligé de prendre des arrêtés pour interdire l’importation de cerises traitées avec cette substance. La production française est néanmoins en baisse de 7 % depuis 2016.
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Pesticides, enfumage et pâturage. 5 questions aux réponses inattendues.
Extraits (oui, il manque une question sur les cinq) :
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Les agriculteurs sont-ils en moins bonne santé que la moyenne de la population ?
Admettons que les phytosanitaires soient vraiment un cauchemar sanitaire. Les agriculteurs et leurs familles étant en première ligne, ils devraient être particulièrement exposés à de multiples maladies. Ce n’est pas du tout le cas. À âge égal, les paysans sont en bien meilleure santé que la moyenne de la population.
Avons-nous vraiment tous du glyphosate dans nos urines ?
Probablement, mais à dose très faible, et sans certitude sur sa provenance. Initiée par l’association Campagne glyphosate, le mouvement des Pisseurs involontaires de glyphosate (PIG) a réussi un très joli coup médiatique, en proposant à tout citoyen de faire analyser ses urines par un laboratoire en Allemagne (moyennant 80 euros, tout de même). « 100 % des analyses ont été positives », assure le site de l’association.
Peut-on réellement se passer de traitements en agriculture ?
Une année, sur une parcelle, oui. À grande échelle, personne n’y est jamais parvenu. D’où l’exception, déjà évoquée, accordée aux préparations homologuées en agriculture biologique (AB). On dénombre plus de 200 de ces phytos AB et les agriculteurs bio les emploient intensivement. En dépit du discours sur les « parcelles à l’équilibre » et l’« autorégulation de la nature », le bio est gourmand en traitement. En 2017, sur 68 000 tonnes de produits phytosanitaires vendus en France, 27 % étaient homologués AB, alors que le bio occupe seulement 6 % des surfaces cultivées.
Autrement dit, la progression régulière de l’agriculture bio fait grimper les tonnages de phytosanitaires consommés ! Bien entendu, le bio emploie de la paraffine, des huiles essentielles ou du soufre, infiniment moins toxiques, à poids égal, que les produits artificiels. Cela ne veut pas dire que les phytosanitaires AB sont sans danger. Le spinosad est toxique pour les milieux aquatiques, l’huile de neem (ou azadirachtine) est un perturbateur endocrinien avéré. Sans parler de la roténone, insecticide bio retiré du marché en 2011 quand les chercheurs se sont aperçus qu’il favorisait la maladie de Parkinson.
L’éventuelle interdiction des phytosanitaires de synthèse sonnerait-elle le glas de l’agro-industrie et le retour à une agriculture à taille humaine ?
Rien n’est moins sûr. Nombre de défenseurs de l’environnement se veulent aussi anticapitalistes et visent implicitement la fin de l’agro-industrie. Ils s’exposent à une sévère désillusion. L’interdiction des phytosanitaires de synthèse ne mène pas nécessairement à l’agriculture bio. Il y a aussi la culture sous serre, hypersophistiquée, sans pesticides et sans terre. Les légumes plongent leurs racines dans un substrat riche en nutriments. C’est ainsi que sont cultivées les tomates Savéol (qui ne manquent d’ailleurs pas de saveur). Le bio, du reste, est parfaitement compatible avec le grand capital et les exploitations géantes. Les industriels de la protection des plantes comme Bayer ou Syngenta l’ont bien compris. Ils ont tous en catalogue une gamme bio et biocontrôle (pièges à phéromones, coccinelles mangeuses de pucerons, etc.). Elle rapporte sans doute plus, à volume constant, que le glyphosate. Tombé dans le domaine public en 2000, l’herbicide honni est vendu à prix cassé par des dizaines de fournisseurs, les Chinois dominant le marché mondial.
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Soyons clairs : l'écologie à la con genre vegan et compagnie, c'est un substitut religieux pour les connards, avec un melon de compétition (parce que, derrière tout leur cinéma, il y a l'idée qu'ils sont supérieurs au reste de l'humanité), qui vénèrent une nature qu'ils ne connaissent pas.
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