J’ai bien aimé Le marin des Sables (sur les pirates partis de Vendée), La mémoire des vaincus (sur les anarchistes) et Les mouchoirs rouges de Cholet (sur les chouans).
Il était anarchiste et ne supportait pas les communistes, qu’il appelait (on se demande bien pourquoi, n’est-ce pas ?) « les fusilleurs ». Cela le faisait rire jaune (mais il n’était pas surpris) que les petits bourgeois de merde style Besancenot se réclament de Trotsky, encore plus sanguinaire (si c’est possible) que Staline.
C’était un des très rares intellectuels contemporains pour qui « ouvrier » et « paysan » n’étaient pas des gros mots. J’aurais bien aimé savoir ce qu’il a pensé des Gilets Jaunes mais je m’en doute : à peu près le contraire de mes chers amis parisiens, de Mélenchon et de Martinez (marrant qu’ils se retrouvent dans le même camp. D’un autre coté, c’est logique. Ils ont en commun d'être des bourgeois matérialistes et égoïstes) qui les ont traités de « fascistes », « d’analphabètes », « à tirer dans le tas » et « qui m’empêchent de faire mes courses de Noël avec mes filles » .
Entre Vendéens, Michel Ragon s’était trouvé des convergences avec Philippe de Villiers.
C’est un parcours absolument inimaginable dans le naufrage scolaire actuel.
Je ne pense pas que cette video de Patrick Buisson soit déplacée (vous remarquerez qu'elle date d'avant les Gilets Jaunes et les anticipe bien) :
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