lundi, février 10, 2020
Les limites de Finkielkraut sont celles de beaucoup.
Je ne suis pas étonné, puisqu'il nous a fait le même coup avec Trump : incapable d'aller au-delà des apparences, tout même un peu gênant pour un « grand » intellectuel (dommage, car l'analyse du comportement médiatique de Trump est passionnante et son efficacité redoutable : les Démocrates n'arrivent toujours pas à mettre en place une stratégie gagnante).
Cette réaction vis-à-vis de Mila s'explique très bien :
1) Finkielkraut n'est pas un guerrier. Un guerrier défend les siens sans faire de chichis. Ce n'est pas Zemmour qui se laisserait aller ainsi au « oui, mais ».
2) Comme le dit très bien le touit, Finkielkraut ne considère pas Mila comme faisant partie des siens. Moi, si. C'est toute la différence entre nous.
De toute façon, c'est simple : Finkielkraut passe beaucoup dans les medias. Cela signifie qu'il n'est pas un danger pour le Système. Demandez à Renaud Camus.
Nous n'avons pas besoin de Finkielkraut, c'est un aimable mondain de temps de paix. Qu'il prenne de longues vacances, nous le resortirons quand nous aurons gagné.
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