Il est de plus en plus clair que la mortalité du coronavirus est directement liée à la disponibilité des respirateurs artificiels.
Tu as une forme grave de COVID-19, moins de 70 ans et tu es sous respirateur : tu survis. Tu n'as pas de respirateur, tu crèves.
C'est ce facteur qui expliquerait les différences de mortalité du coronavirus entre les provinces chinoises.
Mais les respirateurs qui manquent aujourd'hui sont inemployés en temps normal. Ils sont de la marge, de la redondance. Ils ont donc été « optimisés » par les connards de technocrates qui croient que la vie est un long fleuve tranquille (il y a vraiment un problème culturel, presque psychologique chez ces abrutis : croire que la vie est linéaire, sans soubresauts).
Petite anecdote. Un entrepreneur qui a monté sa boite au point qu'elle compte aujourd'hui plusieurs milliers d'employés embauche un jour un « brillant » polytechnicien pour « rationaliser » le développement quelque peu anarchique de l'entreprise, devenue groupe.
Au bout de six mois, éjection fracassante du fort en thème. Explication verbatim : « Il était en train de couler la boite, ce con. Tout ce qu'il appelait 'gaspillage', c'était notre souplesse »
C'est particulièrement vrai de l'Italie, qui, à cause de cette saloperie d'Euro, a été « optimisée » à répétition.
Il y a une morale : les erreurs politiques finissent toujours par avoir des conséquences qui se payent cher. Hélas, cette morale n'est pas morale : ce sont rarement ceux qui ont pris les mauvaises décisions qui payent.
La moyenne d'âge des morts du COVID-19 en Italie est de 81 ans. Doit-on bloquer tout le pays pour des gens qui ne travaillent pas et qu'on pourrait confiner chez eux ? Ce n'est pas seulement un raisonnement économique cynique de ma part : le blocage risque aussi d'avoir de mauvaises conséquences sanitaires, même si elles sont plus difficiles à évaluer.
Le gouvernement français a décidé de ne plus compter les morts du COVID-19 (1). J'en viens à penser qu'il a raison : la psychose est en train de prendre une telle ampleur que les effets en seront plus graves que l'épidémie elle-même.
Au fait, l'Italie a demandé des respirateurs à ses « partenaires » européens, on lui a répondu (« avec gêne », tout de même, dit l'article) qu'elle pouvait aller se faire cuire de la pasta.
Dans l'adversité, on voit ce que valent vraiment les grandes déclarations européistes de nos dirigeants (mais j'approuve la décision).
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(1) : ça tombe bien, puisque, totalement incompétent et imprévoyant, la gouvernement n'a pas prévu assez de tests. D'ailleurs, puisqu'on en est à l'incompétence du gouvernement, il n'y a pas assez de masques pour les généralistes. Les masques pour les soignants sont pourtant un moyen simple, pas cher, efficace et non-bloquant, bref que des avantages, de ralentir la progression de l'épidémie, mais quand on est dirigé par des branquignols ...
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