Dans mon précédent billet, j'ai été volontairement provocateur en ramenant l'épidémie à de plus justes proportions. Car, en période de psychose collective, c'est une provocation que de refuser d'y participer.
Je pense que le confinement général est une connerie, presque une trahison. On a fait passer l'intérêt des individus avant l'intérêt du pays.
Nous n'étions pas prêts ? Il fallait assumer, se bouger au maximum pour résoudre nos problèmes sans arrêter le pays. L'instinct de Trump et de Johnson de refuser le confinement était juste.
« Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »Jean-Marie Le Pen réagit au confinement
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La stratégie de confinement a ses limites, en particulier ses limites temporelles. Ce qu’on est capable de faire pendant trois semaines ne peut pas être imposé à l’ensemble des pays du monde, ou même à certains d’entre eux, pendant deux ans ou plus. L’affrontement avec le virus est donc probablement inéluctable. Je considère donc la formule de contingentement comme un recul devant les responsabilités de front. Reste que cette pandémie a eu un mérite : elle a révélé un certain nombre de choses qui n’étaient pas perçues par les Français. La première, c’est sans doute que notre organisation sanitaire et hospitalière n’était pas à la hauteur des risques courus par notre civilisation. Ensuite, la crise a révélé notre formidable sujétion à l’égard de la Chine communiste. Quand on apprend que la Chine fabrique les médicaments, les pièces de rechange et le reste, on se dit que le monde ne peut pas s’arrêter et se mettre aux ordres d’une puissance étrangère. C’est le reflux de l’idée nationale qui est responsable des risques pris.
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Non seulement le confinement ajoute la crise économique à la crise sanitaire, mais il n'est même pas sûr (pour ma part, je suis presque certain du contraire) que le bilan sanitaire du confinement soit positif.
Alors qu'on refuse la choloroquine au nom du principe de précaution, on s'est lancé dans l'inconnu total du confinement sans aucune précaution, par panique gouvernementale.
On a fusillé l'économie de pays entiers pour le gain, au mieux, d'une poignée de vies, c'est misérable.
Plus que misérable, le mot exact est « suicidaire »
Nous assistons au suicide des pays où l'hédonisme imprévoyant et l'individu-roi ont fait perdre l'équilibre entre destin individuel et destin collectif, ce qui finira d'ailleurs par ravager quand même les destins individuels que le sacrifice du pays était censé protéger. Quand on est con, on est con, et l'histoire le fait payer parfois très cher. C'est le cas en ce moment.
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