lundi, août 31, 2020

L’effacement

 vendredi 28 août 2020

L’effacement

 

Lieux_Masques_Obligatoires-1.jpg

Le logo officiel du port du masque obligatoire montre non seulement une occultation de la bouche et du nez, mais l’effacement des yeux. Et la plupart des affiches réalisées localement reproduisent cela.

C’est l’effacement total de la personne humaine.

Je suis une personne humaine. Je ne suis donc pas concerné par ce logo. Je ne porte donc pas de masque.

(Mais j’ai une pensée émue, vraiment, pour ceux qui doivent et vont devoir porter un masque dans la rue et à leur travail, et plus encore pour les pauvres gosses que la dictature Ubu-Dr Knock va torturer à l’école.)


Encore un excellent texte de BHL !!

Oui, ceux qui prétendent combattre une épidémie finie depuis trois mois sont des amoureux de la mort, des ennemis de la vie.

Je ne vais pas rappeler à BHL que Jean-Paul II parlait de la « culture de mort » qui tuait l’Europe.

Évidemment, les adorateurs de la mort sont cohérents : les mêmes qui autorisent l’infanticide à neuf mois de grossesse et qui encouragent l’assassinat des vieux en pleine épidémie imposent les masques à tout le monde, partout et tout le temps.




Bernard-Henri Lévy: «La grande peur des bien-portants»

TRIBUNE - Le coronavirus affecte de façon déraisonnable notre sensibilité collective et nos mœurs, jusqu’à remettre en cause l’idée même de civilité, argumente le philosophe.

Par Bernard-Henri Levy
Bernard-Henri Lévy.
Bernard-Henri Lévy. Olivier Roller/Divergence

Cette fois, nous y sommes.

Nous regardions, interloqués, au début de l’épidémie, les lointains pays d’Asie porter le masque comme un seul homme.

Et nous nous disions que leurs traditions de discipline favorisaient cette mesure extrême qui, dans nos contrées, était inconcevable.

Or est-ce l’effet d’une psychose?

De la grande misère épistémique d’un pouvoir médical qui n’a jamais étalé si naïvement ses revirements et ses doutes?

Est-ce l’obligation que se sont infligée les gouvernements de faire quelque chose, et de le faire coûte que coûte, face à une épidémie exponentielle mais qui ne voit croître, pour le moment, ni le nombre des morts ni celui des hospitalisés?

Les masques se sont abattus, cruels et laids, comme un fatum, sur les visages de chacun.

Et nous ne pouvons plus marcher dans une rue, flâner ou nous affairer, sortir sur un coup de tête ou poussés par la nécessité, sans nous mettre sur les lèvres et le nez ce bout de tissu chirurgical.

Tous masqués.

Tous dissimulés.

Et, au fond, tous muselés.

Oh! ce n’est pas notre liberté qui est bridée.

Ni, comme le disent les «anti-masque», notre parole.

Mais c’est l’éloquence des visages qui n’ont plus à partager que les yeux.

C’est le reste de la bouche (celle qui ne se contente pas d’émettre des sons mais qui traduit les émotions avant de les articuler, qui exprime une tendresse, qui se crispe dans une grimace ou s’autorise une ambiguïté) qui s’est brusquement tu.

C’est la Joconde qui, en chacune et chacun, n’a plus l’air ni de sourire ni de s’en abstenir.

Et c’est, pour parler comme Emmanuel Levinas, l’éthique du visage qui se voit amputée de sa part d’infini.

Alors, on nous dit qu’il s’agit d’une mesure d’exception et, par définition, provisoire.

Et, si tel était le cas, je serais le premier à le comprendre.

Mais n’est-ce pas, précisément, le contraire?

Et si l’on dégaine la plus radicale des mesures alors que l’on compte, encore une fois, beaucoup de cas mais peu de morts et que l’on craint une deuxième vague que nul, pour l’heure, ne voit venir, cela ne veut-il pas dire que nous nous installons dans un monde où l’anormal devient normal - et ce en situation, non de crise, mais de crainte?

Oh ! ce n’est pas notre liberté qui est bridée. Mais c’est l’éloquence des visages qui n’ont plus à partager que les yeux

Bernard-Henri Lévy

Voilà la perspective qui me hantait dans Ce virus qui rend fou: le masque se banalise ; il devient une seconde peau, un vêtement qui va de soi et que l’on enfile sans y penser ; c’est sans lui que d’aucuns, de plus en plus nombreux, se sentent démunis et nus ; et je ne vois pas, à partir de là, pourquoi l’on ne continuerait pas de le porter au moment de la prochaine grippe saisonnière, et encore de la prochaine - et pourquoi cette condamnation au masque ne serait pas à perpétuité.

Mais il y a un autre tournant.

C’est le sort qui est fait aux désormais fameux asymptomatiques.

Qu’il y ait toujours eu, dans toutes les épidémies, des porteurs sains, cela va de soi.

Mais ce qui est nouveau, c’est la rhétorique qui va avec ce constat.

C’est la remise au goût du jour, sous prétexte de précaution sanitaire devenue folle, de la formule du Docteur Knock: «Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore.»

Et c’est l’idée, en train de s’imposer, d’un monde peuplé de malades sans le savoir qui, à l’inverse du malade imaginaire de Molière, seraient si profondément atteints qu’il faudrait déployer, pour eux, tout l’arsenal du dépistage, de la prophylaxie et, bientôt, quand les applications type StopCovid deviendront, elles aussi, obligatoires, de la mise à l’index et au ban.

Nous n’en sommes pas encore là.

Mais il faut prendre garde au renversement épistémologique qui ferait de ce malade sans symptôme le vrai malade ou celui qui, en tout cas, mérite d’être traqué avec la détermination la plus implacable.

Et, même s’il faut tout faire pour protéger les plus vulnérables d’un virus qui peut se nicher, en effet, dans les corps sains, il faut le faire avec sagesse, discernement, mesure - en évitant de créer des villes irrespirables où l’enfant sera une menace pour ses parents, le voisin un poison pour son prochain et l’homme un loup pour l’autre homme.

Les chaînes d’information ont créé la panique quand, dans la première phase de l’épidémie, elles nous infligeaient l’image d’un directeur de la Santé publique égrenant, telle une Pythie triste, le bilan épidémiologique de la journée.

Mais au moins dénombrait-on, à l’époque, des morts et des mourants.

Alors que ce que l’on nous annonce là, chaque soir, avec la régularité métronomique des cours de la Bourse, c’est le nombre des «clusters», le chiffre des malades sans trouble mais «détectés» et le nouveau record des «cas enregistrés».

Aucune raison médicale ne justifie ces décomptes quotidiens et absurdes.

Aucun besoin de santé publique n’exige ce renversement de l’évidence et du bon sens qui fait dire aux malades sans pathologie: «Vous êtes doublement malades, car vifs ; doublement dangereux, car éclatants de santé ; nous n’avons pas le temps de nous réjouir de ce que, contrairement à la fable, tous ne soient pas frappés, car tous, parce qu’indemnes, sont les ferments de l’épidémie.»

Nous avons une médecine qui, en un mot, quand elle fait son métier qui n’est pas d’aller se chamailler sur les plateaux télé mais de soigner, a bien assez de ressource, en Europe, pour traiter un mal où quelques-uns mourront sans aller dire à tous: «Vous n’avez pas honte d’être insouciants? pas honte d’être, à votre insu, les acteurs tragiques du destin? ne vous sentez-vous pas coupables d’être, à votre corps défendant, les agents de la mort en ce monde?»

Car c’est peut-être de cela, à la fin des fins, qu’il s’agit.

Il y a une lutte séculaire, en Occident, entre les amoureux de la vie et les amoureux de la mort.

Il y a, au cœur de toutes les sagesses grecques, juives, chrétiennes, musulmanes ou athées, une ligne de partage qui sépare les biophobesdes biophiles.

Et il suffit de penser à notre XVIIe siècle, il suffit de relire les Messieurs de Port-Royal avec leur jansénisme si coupable, si culpabilisant, si pénitent, et il suffit de se rappeler, face à eux, les «libertinistes» joyeux, vivants et libres pour savoir que cette querelle divise, plus qu’aucune autre, l’esprit français.

Eh bien, je vois Paris bâillonné par ce chiffon bleu aseptisé ; je pense à cette esthétique de bloc opératoire qui imprime partout son style ; j’entends, alors que l’épidémie semble sous contrôle et que nous sommes loin, grâce au ciel, des scènes infernales des débuts, avec leurs hôpitaux débordés, leurs soignants exténués et les vieillards abandonnés à leur malchance d’être vieux, les maîtres de l’Opinion rendre coupables les jeunes gens de n’être pas plus mal en point, les guéris de n’avoir pas rechuté et les citoyens infantilisés de se relâcher ; et je ne peux m’empêcher de penser que, derrière l’impatience des chiffres matraqués comme des mantras, il y a quelque chose de cette querelle qui est en train de se rejouer.

Tapie derrière la peur et la panique, une pulsion de mort voudrait condamner les humains à une vie de zombies, gagnés par le sacrifice de cette ouverture confiante à l’autre qui est le fondement même de la socialité

Bernard-Henri Lévy

Un jansénisme sans Jansénius, sans Augustin, sans Pascal et sans Philippe de Champaigne.

Un jansénisme pour les nuls, gris et chagrin, qui n’est peut-être que le nouvel habit, trop grand, de l’humanité moutonnière de toujours.

Mais un jansénisme roué qui, à la façon d’un diable dont la ruse suprême était, selon Baudelaire, de faire croire qu’il n’existe pas, se déguiserait en son contraire, prêcherait le culte de la vie alors qu’il expie l’inconvénient d’être né et n’exigerait mortification et pénitence qu’au nom de l’impératif de sauver les corps.

La peur, oui.

La panique, bien entendu.

Mais, tapi derrière elles, leur vrai secret qui est cette fascination morbide ; et, au bout de ce secret, aussi éclatante que le tableau macabre de Brueghel, jaune et noire comme un orage sur notre civilisation hébétée, un possible triomphe de la mort.

C’est elle, cette pulsion de mort, qui tire les fils qui nous gouvernent dans une guerre au virus que nous sommes, pourtant, en train de gagner.

C’est elle qui anime, dans une civilisation désespérée d’elle-même, la grande tentation suicidaire dont le coronavirus aura été la divine surprise.

C’est elle qui, s’autorisant du Roi Corona, distancie les humains les uns des autres comme s’ils n’étaient que miasmes, glaires et sources d’infection.

Et c’est elle qui voudrait les condamner à une vie de zombies, gagnés par la méfiance, l’égoïsme, le repli et le sacrifice, hâtivement consenti sur l’autel de l’hygiénisme, de cette ouverture confiante à l’autre qui est le fondement même de la socialité.

Sauf retournement en faveur de la vie et de ce qu’elle implique de liberté, d’espoir et de fraternité, il y a là une très mauvaise nouvelle.

dimanche, août 30, 2020

Covid-19 : « Une opération de transformation de l’opinion publique » selon Lucien Cerise

 

Covid-19 : « Une opération de transformation de l’opinion publique » selon Lucien Cerise

Covid-19 : « Une opération de transformation de l’opinion publique » selon Lucien Cerise

 PAR  | 29 AOÛT 2020 | POLITIQUESOCIÉTÉ

Breizh-Info, excellent site breton de réinformation, a récemment publié un entretien avec Lucien Cerise. Cet éclairage sur la crise médiatique et politique autour de l’épidémie étant aussi polémique – et parfois choquant – qu’intéressant, nous le partageons auprès des lecteurs de notre site.
Polémia

Né en 1972, Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Il s’intéresse aux notions de frontière et de limite, aussi bien dans le champ politique que dans les domaines psychologique, éthique et comportemental.

Nous l’avons interrogé, au cours d’un entretien passionnant, au sujet de la tyrannie sanitaire et de la manipulation des masses qui se met en place un peu plus chaque jour.

L’ingénierie sociale

Breizh-Info : Qu’est-ce que l’ingénierie sociale tout d’abord ?

Lucien Cerise : l’ingénierie sociale est une méthode d’action sur le lien social apparue aux XIXe et XXe siècles. Cette méthode réalise la synthèse de deux courants de pensée qui débutent en Grèce antique. Tout d’abord, la pensée utopiste, dont l’ouvrage fondateur est La République de Platon. Et parallèlement, la pensée stratégique, la réflexion sur les stratagèmes et la manipulation par le langage, l’art de la persuasion, théorisée par Aristote dans sa Rhétorique, mise en scène par Platon dans les joutes verbales opposant Socrate et les Sophistes, et qui s’incarne également dans l’œuvre d’Homère avec la figure d’Ulysse, « l’homme aux mille ruses ».

Chez les contemporains comme Karl Popper, l’ingénierie sociale est une approche constructiviste et mécaniste du lien social, en termes de « physique sociale », pour parler comme les utopistes du XIXe siècle. La société est conçue sur le modèle d’un bâtiment ou d’un écosystème que l’on peut décrire scientifiquement, et dont on peut modifier intentionnellement le plan, l’architecture, recombiner les parties entre elles, en ajouter ou retirer certaines par démolition contrôlée, etc. Politiquement et moralement neutre, l’ingénierie sociale a été appliquée en Afrique du Sud pour construire l’apartheid, et est appliquée aujourd’hui pour le déconstruire. La seconde définition historique de l’ingénierie sociale vient du hacker Kevin Mitnick : le social engineering est un piratage du lien social par usurpation d’identité et abus de confiance, permettant de modifier le comportement d’autrui à son insu, voire avec son accord, afin de lui soutirer des informations.

Ces deux approches combinées ont inspiré au XXe siècle une nébuleuse de disciplines gravitant autour des sciences de la gestion – cybernétique, marketing et management – et des sciences du risque, ou cyndiniques, consacrées à la sécurité des systèmes et aux méthodes de piratage du « facteur humain », de sa psychologie et de son comportement. Aujourd’hui, je propose la définition synthétique suivante : l’ingénierie sociale est la transformation furtive d’un sujet social, individu ou groupe. Ce que l’on appelle le lien social, l’opinion publique, l’intelligence collective, l’intersubjectivité ou la cognition sociale, toute cette masse de représentations et d’émotions qu’il y a entre nous, tout ceci a l’air immatériel et volatile, alors qu’en fait c’est extrêmement rigide et contraignant, presque autant que des murs physiques, ça ne se développe pas au hasard et ça obéit à une architecture générale, que l’on peut modéliser, c’est-à-dire schématiser, et que l’on peut ensuite sculpter et travailler comme un objet matériel ou un environnement. Cette description présente l’intérêt de rendre visuel ce que l’on croyait être invisible. En effet, le lien social est structuré, ou architecturé, de façon topologique par trois types de relations : la confiance, la méfiance et l’indifférence. L’ingénierie sociale est le travail de modification des relations de confiance, de méfiance et d’indifférence dans la société pour donner une nouvelle forme à la société, construire ou reconstruire le lien social, réécrire les habitus, les routines, les automatismes, et reconditionner les comportements.

Cette transformation a vocation à être définitive. Pour cette raison, elle est le plus souvent furtive et s’apparente à un piratage de l’esprit, au sens informatique du terme, c’est-à-dire une effraction non perçue, ou perçue et consentie, pour ne pas risquer un retour en arrière. La première étape de ce piratage est une opération de phishing, hameçonnage en français, qui consiste à attraper la confiance d’autrui en exploitant les ressources du triangle de Karpman, c’est-à-dire en occupant la place de la victime et/ou du sauveur dans la sensibilité de la cible humaine à pirater, pour qu’elle nous accorde sa confiance. On peut ainsi lui désigner un bourreau, un ennemi, sur lequel projeter la méfiance. Tout est là : dès qu’on a la confiance de la cible (ou des cibles), on peut décomposer et recomposer les équilibres sociaux en faisant monter la méfiance entre certaines parties de la société dans des conflits triangulés où chaque partie se perçoit comme bourreau mutuel, ou en faisant monter la confiance entre d’autres parties en jouant sur l’image du sauveur ou de la victime. Quand une cible est verrouillée et qu’elle s’ouvre au pirate, qu’elle lui fait confiance, l’ingénieur social peut réécrire sa perception de la réalité en lui faisant adopter ses éléments de langage, ses mots-clés, sa narration, selon le principe de l’hypnose : la parole de l’hypnotiseur devient la réalité de l’hypnotisé. C’est ce que j’appelle du reality-building. Le comportement réel est défini par la perception de la réalité, qui n’est autre que la représentation mentale intériorisée de la réalité. Or, en elle-même, cette représentation n’est pas réelle, le symbole n’est pas ce qu’il désigne, la carte n’est pas le territoire. Et pourtant, c’est cette carte qui définit les convictions profondes de chacun, donc le comportement de chacun, donc ce qui se passe dans le monde réel. Une leçon troublante de ce domaine d’études est que l’irréel a le même poids que le réel dans nos vies d’êtres humains. Le mot n’est pas la chose, mais il a le même poids que la chose.

Une crise médiatique

Breizh-Info : Quelques mois après le début de « La crise du Covid-19 » et avec le petit recul que nous avons désormais, peut-on parler de la plus grande opération d’ingénierie sociale de l’histoire ?

Lucien Cerise : Cette crise essentiellement médiatique présente des points communs avec les événements du 11 septembre 2001. Dans les deux cas, il s’agit d’une opération de transformation de l’opinion publique mondiale par la réécriture du triangle de Karpman, avec un nouveau bourreau, de nouvelles victimes et de nouveaux sauveurs, autrement dit la création de nouveaux liens de confiance/méfiance/indifférence à l’échelle internationale, au moyen d’un récit fictif mélangé à des faits réels. Pourquoi fictif ? Parce que dans les deux cas, certaines lois de la nature sont transgressées par la narration médiatique des événements. Certains éléments des « versions officielles » du 11 septembre ou de l’épidémie de coronavirus sont impossibles physiquement ou physiologiquement. Au-delà de ces parallèles, il faut admettre qu’on a effectivement franchi un seuil dans le contrôle comportemental, toujours plus intrusif et intime.

On assiste depuis quelques mois au déploiement coordonné d’un nombre important de forces économiques, médiatiques, politiques et géopolitiques, gouvernements, ONG, fondations, etc., dont l’action convergente consiste à essayer de nous persuader de quelque chose d’évidemment faux, ceci afin de nous faire entrer de force dans une nouvelle réalité mentale globale. Ces forces peuvent être nommées les pro-virus, puisqu’elles veulent qu’il existe un virus extrêmement dangereux qui menacerait la survie de l’humanité. Les forces pro-virus s’appuient sur une épidémie classique, telle que l’espèce humaine en a déjà connues, pour l’amplifier artificiellement par la parole et les images, puis tirer prétexte de la panique ainsi fabriquée pour transformer la société de manière irréversible – et surtout sans aucune nécessité vitale, au contraire, puisque les mesures prises sont bien plus dangereuses que le virus lui-même, notamment pour l’économie, d’où cette ambiance morbide sécrétée par la propagande pro-virus.

La Commission d’enquête extraparlementaire sur le coronavirus, association internationale fondée en Allemagne, parle de mesures non proportionnées, excessives et injustifiables, et cite un rapport interne du ministère de l’Intérieur allemand du 7 mai 2020. Que dit ce rapport ? Pendant le confinement, 90 % de toutes les opérations médicales nécessaires en Allemagne n’ont pas pu être réalisées à cause des places réservées dans les unités de soin aux éventuels malades du coronavirus, ce qui a impacté 2,5 millions de personnes et a provoqué de nombreux morts, à la suite des mesures gouvernementales. En France, une vague de décès provoqués par les mesures sanitaires a été signalée également sur les réseaux sociaux par des membres du personnel hospitalier.

Toutes ces mesures pseudo-sanitaires n’ont aucune pertinence médicale et visent en fait à nous faire entrer à marche forcée dans le transhumanisme. À l’échelle d’une entreprise et de sa culture, le management parle de « conduite du changement » pour qualifier ce transformisme identitaire. Comment le pouvoir s’y prend-il techniquement ? Le gouvernement français et l’institut de sondage BVA travaillent en collaboration et appliquent un outil d’ingénierie sociale, le Nudge, pour fabriquer le consentement de la population au confinement et à toutes les mesures comme le port du masque obligatoire, etc. Sur son site, BVA définit le Nudge par le fait d’activer un « coup de pouce » pour provoquer des changements comportementaux forts à partir des enseignements de l’économie comportementale. Au fil des siècles, les gens de pouvoir ont remarqué qu’ils déclenchaient des réactions de méfiance quand ils étaient trop autoritaires, et qu’ils fragilisaient ainsi eux-mêmes leur propre assise et domination. La réflexion sur l’exercice du pouvoir a donc développé des techniques d’hameçonnage pour endormir la méfiance et capter la confiance des masses. Les sciences du comportement en général sont aujourd’hui le nouveau paradigme de la pensée politique car elles permettent de théoriser et appliquer un contrôle social plus efficace que l’encadrement autoritaire en produisant l’illusion de la liberté de choix. Le concept de Nudge, ou l’orientation douce des décisions, est une sorte de soft power managérial étendu à toute la société. Une émission de France Culture lui était consacrée récemment et nous apprenait que les gouvernements anglais et français faisaient appel à des « Nudges Units », des unités spécialisées dans la création de Nudges, c’est-à-dire des petits coups de pouce mentaux qui nous influencent de manière subliminale, comme les flèches et les points dessinés au sol pour faire respecter la distanciation sociale, le tout avec une charte graphique colorée et infantilisante. Cette approche a été notamment défendue par des conseillers de Barack Obama, devenus célèbres par leur concept d’infiltration cognitive, et qui définissent le Nudge par l’oxymore « paternalisme libertaire ». Dans les sociétés patriarcales, Big Brother est visible et se distingue de l’environnement, comme un totem phallique érigé au centre de l’attention. Dans les sociétés hystérocratiques, libérales et libertaires, Big Mother est invisible car elle est englobante, elle définit la toile de fond de l’environnement. Il est donc plus difficile de la contester car elle est partout et nul part en même temps. Si le message de Big Brother est « 2+2=5 », le message de Big Mother est « Tu as le choix entre 2+2=5 et 2+2=6 ».

Servitude volontaire

Breizh-Info : Comment expliquez-vous la simplicité avec laquelle les autorités, à travers le monde, ont réussi à confiner les gens et à leur ôter toujours un peu plus de libertés individuelles au nom de la lutte contre un virus qui pourtant, tue très peu les gens en bonne santé ?

Lucien Cerise : Le pouvoir joue essentiellement sur la psychologie humaine et ses faiblesses, ses biais, ses angles morts, etc. Étienne de la Boétie parlait déjà au XVIe siècle du phénomène de la servitude volontaire, qui s’appuie sur le besoin de sécurité. En obéissant aveuglement au pouvoir, on a l’impression d’être comme les autres, de faire partie de la majorité, ce qui procure un sentiment de sécurité et de protection. Or, une impression est toujours précaire. C’est une hallucination, une perception illusoire comme un mirage dans le désert, qui ne repose que sur des combinaisons de mots, des narrations, du langage, donc rien de concret, d’où la nécessité de répéter le message sans arrêt pour essayer de lui donner une consistance.

Cette facilité à enfermer les gens chez eux vient aussi de ce que cette crise a un point de départ dans le réel malgré tout. Il y a des débats autour de la réalité du virus et de son origine, possiblement artificielle, voire de son inexistence. Peu importe : il existe une symptomatique typique. Des gens tombent malades et ils présentent des symptômes reconnaissables et similaires. On peut donc parler au moins d’un syndrome Covid-19. On sait que les statistiques du nombre de cas et de morts sont truquées à la hausse, mais il existe néanmoins une maladie qui présente un profil unifié, une structure, une silhouette.

Que cette maladie soit provoquée par un virus, les exosomes ou la 5G est une question secondaire, le vrai problème est le virus politico-médiatique. La maladie existe, mais pas dans la forme présentée dans les médias. Or, c’est cette forme médiatique qui impacte les psychologies et provoque une vague de conformisme imitatif qui touche aussi les gouvernements. Les autorités savent pertinemment que ce virus n’est pas si dangereux. Mais si l’on additionne les corrompus et les suivistes, on atteint le seuil de bascule nécessaire et suffisant pour induire cette vague d’hystérie politico-médiatique mondiale. La Chine a lancé le mouvement avec les mesures spectaculaires prises en janvier 2020 à Wuhan. Mais c’est aussi la Chine qui met un terme à l’épidémie médiatique avec la grande fête organisée à Wuhan le 20 août, et qui a rassemblé des milliers de personnes sans masques, ni distanciation sociale. Il se peut que l’État profond chinois soit divisé entre les pro-virus, qui avaient la main en janvier pour lancer l’opération, et les anti-virus, qui estiment que ça suffit et qui sifflent la fin de partie. En tout cas, c’est un message fort envoyé au monde entier pour dire que la Chine tourne la page du coronavirus. L’épidémie est terminée dans le réel, le gouvernement chinois le sait et le fait savoir publiquement au lieu d’essayer de la faire durer dans le virtuel, comme par chez nous. Ce retour à la normale est une victoire pour les autorités chinoises, mais serait un échec pour les autorités occidentales, qui craignent plus que tout que leur opinion publique prenne conscience que l’épidémie est finie.

Deuxième vague ?

Breizh-Info : Une deuxième vague est annoncée en France pour l’automne. Quels rôles jouent les médias dans cette préparation à un éventuel reconfinement et de nouvelles privations ?

Lucien Cerise : Si les médias ne parlaient pas du coronavirus, les gens n’y penseraient même pas. Pire, ils ne sauraient même pas que ça existe. Le rôle des médias est de construire une réalité, c’est-à-dire une représentation du réel, qui aura le même poids que le réel si vous y croyez. Jadis, c’était la religion qui construisait la perception de la réalité, aujourd’hui ce sont les médias. Les discours, les grands récits et les croyances ont la capacité de faire plier le comportement avec un niveau de contrainte comparable aux lois physiques.

Nous sommes dans un film d’horreur en 3D, un blockbuster mondial intitulé « Le coronavirus va tous nous tuer », qui sort de l’écran pour devenir un hologramme virtuel se superposant au monde réel, comme si nous avions sur le nez des lunettes de réalité augmentée. Pour revenir au réel, il faut retirer les lunettes, c’est-à-dire cesser d’accorder notre confiance dans le filtre imposé par la parole politico-médiatique, qui cherche à devenir la nouvelle grille de lecture universelle et définitive. En effet, pour les pro-virus, il n’est pas prévu que cette crise s’arrête un jour. Il est inconcevable de revenir à la normale. Les masques, la distanciation sociale, les gestes barrières et le risque d’un reconfinement sont la nouvelle normalité. De même que la « menace terroriste », la « menace sanitaire » est là pour toujours. Une hallucination collective dirigée et remodelée en temps réel est la nouvelle donne, le nouveau monde, la nouvelle réalité. Après nous avoir enfermés chez nous, la prochaine étape consistera certainement à couper internet. L’objectif ultime semble être de nous faire vivre sous terre, toujours au prétexte d’un terrible virus ou de n’importe quelle autre invention, comme dans le film de science-fiction The Island.

Ensuite, il faut reconnaître que le traitement médiatique de l’épidémie varie considérablement d’un pays à l’autre, ce qui prouve que nous sommes encore loin du gouvernement mondial. J’étais en vacances en Pologne pendant l’été. Dans les hôtels, on avait diverses chaînes de télévision d’Europe centrale et de l’Est, ainsi que les incontournables CNN et BBC. Sur ces deux chaînes anglophones, on avait l’impression que le monde vivait ses dernières heures. Une vraie dramaturgie théâtrale complètement hystérique était déployée, alors que le ton des chaînes polonaises et des pays voisins était flegmatique, pragmatique et rationnel, et disait en substance : « Il y a un problème de santé publique, on va le traiter comme ci, on va le régler comme ça, etc. » Même en Europe de l’Ouest, certains médias et certains journalistes commencent à comprendre qu’il y a un décalage entre l’épidémie réelle, d’ampleur assez modeste, et l’épidémie purement psychologique de panique. On sent bien que des individus appartenant au système se demandent si tout cela ne va pas trop loin finalement, et pour des raisons inavouées. En l’absence d’un risque sanitaire grave, les mesures de confinement et de distanciation sociale obéissent à un protocole de gestion des foules dont le caractère politique est évident : il faut que les gens aient peur de sortir de chez eux et de se rassembler. Le pouvoir a inventé la prison pour tous, donc la prison à domicile. Des gens comme Alain Bauer, le fameux criminologue, travaillent depuis des années à appliquer les méthodes de gestion carcérale à toute la société. Cette crise orchestrée par les médias est leur chef-d’œuvre. Le pilonnage informationnel est quotidien, c’est vraiment l’artillerie lourde. Et pendant ce temps, la Chine fête la fin de l’épidémie. D’autres pays vont suivre. Nous verrons bientôt quels sont les pays libres, entre ceux qui reviennent à la normale et ceux qui font durer l’épidémie dans les médias avec une « deuxième vague » entièrement virtuelle.

L’opposition politique face au système

Breizh-Info : La dissidence semble finalement avoir un champ de tir très restreint dans cette période, prise en étau entre le système rouleau compresseur d’un côté, et ceux qui voudraient agiter les ficelles, sans doute trop faciles, du complotisme. Quel est le rôle de la dissidence aujourd’hui ?

Lucien Cerise : J’ai du mal avec le terme de dissidence, qui me donne l’impression de faire partie d’une minorité, et je préfère le terme d’opposition, qui s’adapte à la majorité. Aujourd’hui, la majorité est par nature dans l’opposition au système, même si elle ne le sait pas, puisque ce système est une dictature des minorités. Tout le travail des minorités consiste à garder le contrôle de la pensée et du comportement de la majorité, au moyen de diverses opérations d’ingénierie sociale et d’hypnose collective fondées sur les principes du pompier pyromane et de la compétition victimaire. Notre rôle, celui de la majorité, est de renverser la tyrannie des minorités, et tous les moyens sont bons, y compris les moyens légaux. Je vais évoquer les solutions les moins coûteuses, pour ceux qui manquent de temps et d’argent, car la fenêtre d’action est limitée, effectivement.

Dans le champ métapolitique, il faut se former un minimum aux techniques de communication stratégique et de retournement de l’opinion d’autrui, s’orienter vers la guérilla culturelle, dans le réel ou le numérique, pour faire du prosélytisme tout azimut, en diffusant autour de soi, dans la vraie vie et sur internet, des idées, des slogans, des mèmes, des mots-dièses (hashtags sur Twitter), des slogans, etc. Il faut une stratégie argumentative d’ensemble pour inverser les connotations positive et négative associées aux deux camps qui se font face. Par exemple, les pro-masques, pro-confinements et pro-vaccinations ont l’image de gens responsables, mais ils doivent être désignés par leur vrai nom, les pro-virus, puisqu’ils veulent absolument qu’il existe un virus très dangereux justifiant le port du masque, le confinement et la vaccination.

Dans le champ de la politique institutionnelle, on peut s’impliquer dans les partis et le système électoral, qui a produit des résultats intéressants dans certains pays en permettant à la majorité d’élire des dirigeants populistes, attentifs à la majorité justement, tels que Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, Loukachenko en Biélorussie, qui se sont tous trois élevés contre le confinement généralisé – et non seulement des malades – bien conscients que les risques pour l’économie réelle étaient supérieurs aux risques sanitaires réels.

Breizh-Info : Le mouvement Black Lives Matter et ses conséquences relève-t-il également selon vous d’une opération de manipulation de masse (Soros Approuved) ? À quoi faut-il s’attendre pour la suite ?

Lucien Cerise : Toutes les preuves ont été données que Black Lives Matter et son équivalent en France autour du comité Traoré sont des opérations de manipulation de masse. Les militants de base n’en sont pas forcément conscients et croient trouver une noble cause dans le racisme anti-Blancs. Leur dangerosité vient de ce qu’ils disposent de gros moyens, ceux de leurs parrains dans la finance, la politique, la police, les médias, les universités. L’argent achète tout et fait tout. Dès que vous avez le capital, vous pouvez recruter des agents, constituer des groupes et créer des événements, écrire l’Histoire. Pour la suite, il faut donc s’attendre à de nouvelles opérations visant à augmenter encore les tensions raciales. Il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête maintenant. En Europe, l’immigration et les communautarismes d’origine africaine et musulmane sont encouragés et sponsorisés par divers acteurs bien en place tels que la Commission européenne, la fondation de George Soros, les B’nai B’rith, le gouvernement turc, l’Organisation Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO). Cette débauche de moyens explique leur succès et leur impunité.

Le racisme anti-Blancs va donc s’amplifier encore, mais aussi les actes anti-chrétiens. En France, le stade de la guerre civile est déjà dépassé et nous sommes maintenant entrés dans une phase de génocide des autochtones. Les Français indigènes ont été désarmés physiquement et psychologiquement. La plupart se contentent de subir leur propre épuration ethnique à base de ratonnades, de lynchages, de meurtres et de persécutions quotidiennes perpétrées par des individus issus de l’immigration extra-européenne et soutenus par le pouvoir. La dictature sanitaire et identitaire qui s’est abattue sur la France peut-elle être combattue et renversée par des moyens politiques conventionnels ? Nous verrons aux prochaines échéances électorales si le message de paix et de bon sens envoyé par les partis politiques nationalistes est enfin entendu.

Propos recueillis par Yann Vallerie pour Breizh-Info
29/08/2020

vendredi, août 28, 2020

Thaddeus Michaels: Why did the whole world lose its nerve?

Un article qui essaie de reconstituer la naissance et la croissance de la covidémence.

Il ne parle pas des facteurs chinois, mais vous les devinerez facilement.

jeudi, août 27, 2020

Excellent fil : 15 raisons pour lesquelles le confinement généralisé est du faux bon sens et de la vraie hystérie.

Je suis très déçu par NN Taleb, que j'admirais. Il bloque systématiquement tous ses contradicteurs sur Twitter (dont votre serviteur, bien entendu), dans un comportement absolument puéril.

De plus, il est malhonnête, il se justifie en disant que c'est pour ne pas ajouter de bruit sur sa ligne Twitter et non parce qu'il ne supporte pas la contradiction.

Plus grave, parce que ça touche à sa pensée : ce comportement est contraire à ces écrits théoriques qui disent que se couper de la contradiction est source de fragilité.

Encore plus grave : c'est le plus covidément de tous les covidéments. Il a posté une photo de lui habillé en cosmonaute pour prendre l'avion, que je ne reproduirai pas, par respect. Il pète de trouille. Pour quelqu'un qui se présente comme un professionnel des risques, ça la fout mal de ne pas être capable de maitriser sa peur du COVID.

Un contradicteur (aussitôt censuré, bien sûr) lui a fait remarquer que, tout à son obsession de la lutte contre le COVID, il négligeait les risques systémiques induits par les mesures anti-COVID, notamment la dictature sanitaire.

Bref, le grand prêtre du risque systémique, face un risque systémique mondial, s'est lamentablement fait pipi et caca dessus. Je continuerai à lire Taleb, mais avec un sourire en coin, comme avec ces pilotes de bar, flamboyants dans le récit de leurs exploits, mais qui ont le trouillomètre à zéro une fois assis en place gauche.

Ca m'a permis de découvrir Mark Changizi (autre bloqué par Taleb, le club est populeux), qui, très tôt, a dit des choses justes.



Psy-Ops Covidémence : une synthèse.

J'ai oublié le rôle de l'OMS, aux mains des Chinois.

Grand jeu concours « Cherche le COVID ».

 Evidemment, ce sont des chiffres officiels, sinon c'est pas rigolo.

Texte de Nietzsche de 1878 qui explique la covidémence et le réchauffisme.

 Merci à Jacques Henry.

Dans la droite ligne de ce billet : Non sérieusement vous préférez être soigné par un médecin ou par un scientifique ?


Avenir de la science. La science donne à celui qui y consacre son travail et ses recherches beaucoup de satisfaction, à celui qui en apprend les résultats, fort peu. Mais comme peu à peu toutes les vérités importantes de la science deviennent ordinaires et communes, même ce peu de satisfaction cesse d’exister : de même que nous avons depuis longtemps cessé de prendre plaisir à connaître l’admirable Deux fois deux font quatre. Or, si la science procure par elle-même toujours de moins en moins de plaisir, et en ôte toujours de plus en plus, en rendant suspects la métaphysique, la religion et l’art consolateurs : il en résulte que se tarit cette grande source du plaisir, à laquelle l’homme doit presque toute son humanité.

C’est pourquoi une culture supérieure doit donner à l’homme un cerveau double, quelque chose comme deux compartiments du cerveau, pour sentir, d’un côté, la science, de l’autre, ce qui n’est pas la science : existant côte à côte, sans confusion, séparables, étanches : c’est là une condition de santé. Dans un domaine est la source de force, dans l’autre le régulateur : les illusions, les préjugés, les passions doivent servir à échauffer, l’aide de la science qui connaît doit servir à éviter les conséquences mauvaises et dangereuses d’une surexcitation.

Si l’on ne satisfait point à cette condition de la culture supérieure, on peut prédire presque avec certitude le cours ultérieur de l’évolution humaine : l’intérêt pris à la vérité cessera à mesure qu’elle garantira moins de plaisir ; l’illusion, l’erreur, la fantaisie, reconquerront pas à pas, parce qu’il s’y attache du plaisir, leur territoire auparavant occupé : la ruine des sciences, la rechute dans la barbarie est la conséquence prochaine ; de nouveau l’humanité devra recommencer à tisser sa toile, après l’avoir, comme Pénélope, détruite pendant la nuit. Mais qui nous est garant qu’elle en retrouvera toujours la force ?




Non sérieusement vous préférez être soigné par un médecin ou par un scientifique ?

L'occident est vraiment atteint d'une très grave maladie intellectuelle : le vaudou scientiste  (covidémence, réchauffisme).


 

mardi, août 25, 2020

Un fil Twitter sur la désinformation COVID chinoise

On s'aperçoit, sans surprise aucune, que la Chine a fait ce qu'il fallait pour aggraver la psychose du COVID en occident au printemps  et faire la publicité du confinement généralisé (je vous rappelle que la Chine ne l'a jamais fait pour elle-même. Elle n'a fait que des confinement régionaux). Cela ne surprendra que les naïfs.

Il est grave de penser que nos gouvernants font partie de ces naïfs.

Pauvre petit mougeon !

Devinette : entre un bar et un quartier en flammes, où vont les flics ? 

Les flics sont totalement en roue libre vis-à-vis des blancs alors qu'ils font carpette face aux racailles : normal, ils font comme d'habitude, auxiliaires zélés de l'occupant.


Une video sur 10 expériences de conformité sociale et d'abolition volontaire du discernement.

C'est vraiment très utile de les connaître en ces temps de COVID, d'autant plus que certaines de ces expériences concernent les médecins (les expériences les plus intéressantes sont les 8, 9 et 10.

samedi, août 22, 2020

Comment sortir de la covidémence ?

Je ne vais pas vous démontrer une fois de plus que nous vivons une psychose irrationnelle.

Je tiens pour acquis, en utilisant les chiffres officiels, que la COVID est une grosse grippe et que l'épidémie est finie chez nous depuis fin mai, c'est-à-dire depuis trois mois.

Je ne vais pas non plus revenir sur le fait que ce n'est pas la maladie elle-même qui a provoqué la catastrophe mais les réactions médiatiques et gouvernementales totalement délirantes (je vous rappelle, ce n'est pas si loin, le croque-mort Salomon égrenant ses statistiques tous les soirs).

Ma question est : comment arrêter la covidémence, qui flingue chaque jour un peu plus le pays ?

La covidémence tient aujourd'hui en ceci : « Le COVID est une maladie très grave (c'est faux). Il faut à tout prix empêcher la circulation du virus pour éviter le retour des malheurs du printemps (c'est faux aussi) ».  Nous avons un grand ennemi : le gouvernement, avec ses complices des medias, qui entretient la covidémence pour garder le contrôle de la population.

On se retrouve dans cette situation folle où 2/3 des Français disent avoir plus peur de la maladie que de la crise économique, alors que, même en tenant compte des fonctionnaires et des retraités, les ordres de grandeur ne sont pas les mêmes : 15 % des Français sont menacés par le COVID (> 70 ans) et au moins 40 % par la crise économique.

Je ne sais pas comment prendre les choses avec les covidéments.

Nous avons tellement sacrifié à ce mensonge de la gravité du COVID que personne (presque) ne me croit quand je démontre (toujours à base de statistiques officielles) que le COVID n'est pas grave. On me concède « Oui mais non », sous-entendu « D'accord, tu démontres que le COVID n'est pas grave, mais c'est que tu dois avoir raté quelque chose ou menti quelque part ».

Derrière, il y a la croyance (souvent inconsciente, c'est plus grave) en l'infaillibilité du gouvernement et des medias : « Ils n'ont pas pu se tromper à ce point ». Bin si, justement, c'est le fond, à peine croyable, du problème : ils se sont trompé à ce point.

Finalement, la circulation du virus, c'est presque plus facile. Les gens connaissent le principe du vaccin, donc leur dire que le virus circule sans faire de morts et que ça immunise la population, ils comprennent. En revanche, ils trouvent cette démarche trop risquée et sortent l'argument débile « protéger les autres » (débile parce que le confinement a prouvé que rien n'empêche la circulation du virus).

Je sais bien que le temps va atténuer mécaniquement la covidémence, ne serait-ce que parce que la crise économique va prendre le relais dans les préoccupations.


Mais il est important que :

1) la covidémence s'arrête le plus tôt possible. Chaque semaine compte. Car la covidémence établit l'habitude de renoncer aux libertés publiques au nom de la santé.

2) la covidémence s'arrête sur des idées justes, de manière que, si une crise semblable se présentait à nouveau, nous ayons les bonnes réactions (je n'y crois pas, mais l'espoir fait vivre).

Bref, je suis un peu désemparé devant tant de connerie.

jeudi, août 20, 2020

Le cadre

Notre gestion catastrophique de l'épidémie de COVID (5 000 ? 10 000 ? morts évitables) est une défaite intellectuelle (nous n'avons pas su analyser correctement la situation) et morale (nous avons été paralysés par la peur, notamment par la peur de bousculer la bureaucratie et par la peur de continuer à vivre).

Aujourd'hui, nos autorités entretiennent la covidémence alors que l'épidémie est finie depuis trois mois !

Edouard Husson a bien raison de dire qu'« on a effectivement le sentiment d'une immense régression de la rationalité sous-jacente aux décisions publiques. Le temps des sorciers est revenu. »

Pour expliquer ce naufrage collectif, il y a l'effondrement de l'intelligence moyenne, maintes fois mesuré, l'effondrement des études supérieures et particulièrement l'effondrement de notre classe politique (c'est un rare point d'accord entre Eric Zemmour et Alain Duhamel : le personnel politique de 2020 est con à pleurer des larmes de sang).

Mais je pense que la cadre civilisationnel joue aussi.

Les valeurs masculines, honneur, droiture, liberté, courage, savoir, raison, ont totalement disparu de la vie sociale et politique. Or, ce sont des valeurs structurantes, organisatrices.

A l'inverse, les valeurs féminines, compréhension, solidarité,  écoute, générosité, intuition, sentiment, sont hégémoniques et ce sont des valeurs anarchisantes, désorganisatrices.

Le gouvernement nous a tenu un discours guerrier (comme ces nanas qui croient que les paroles suffisent), mais le comportement n'était pas du tout guerrier : au lieu du général qui bouscule l'intendance et fait confiance à ses soldats (les médecins), nous avons eu un club de copines qui jacassent dans d'interminables réunions parce qu'elles ne savent pas trancher.

L'ami américain (E. branca)

Les relations entre les Américains et De Gaulle.

On constate une fois de plus que les Etats n'ont pas d'amis mais des rapports de forces et que les discours sur l'amitié transatlantique ou le « couple » franco-allemand (comme d'ailleurs certains discours sur une certaine religion) ne sont que l'habillage du renoncement et de la soumission.

Roosevelt est obsessionnellement anti-gaulliste. Au point, ce qui est un exploit, d'en indisposer les Anglais ! Et même anti-Français, puisqu'il prévoyait le démantèlement de la France du nord.

Si les Américains avaient pu vaincre Hitler sans libérer la France, ils n'auraient pas hésité.

L'obsession de Rossevelt était bien secondée par quelques Français bien en cour à Washington, Léger, vraiment très léger, Monnet et Chambrun (lui, au moins, avait des excuses familiales), qui auraient plus mérité que des pauvres types perdus à la LVF d'être fusillés à la libération.

Johnson est presque aussi anti-gaulliste que Roosevelt. Les Américains aident bien l'OAS, dont elle n'ignore pas les projets d'assassinats de De Gaulle.

Le seul président américain a avoir une attitude amicale fut Nixon.

Mais l'Amérique est diverse, et il est aussi arrivé à De Gaulle d'avoir des soutiens en Amérique, généralement pas dans les plus hautes sphères.

Non, le plus stupéfiant de ce livre, c'est le nombre de Français prêts à trahir leur pays pour plaire à l'étranger, surtout quand l'étranger habite à Washington. Je ne pensais pas déjà pas grand bien de la bourgeoisie française (1), ce livre ne la fait pas remonter dans mon estime.

Emmanuel Macron est son digne représentant.




***************
(1) :


La petite-bourgeoisie étriquée et anti-patriote (le Figaro antigaulliste)


Les bourgeois, la violence et le diner en ville

La bourgeoisie pétainiste

Giscard à l'OAS ?