Les hénaurmes dépenses publiques (55 % du PIB) ont des effets ravageurs :
_ par l'intermédiaire de l'impôt et de la dette, elles assèchent l'épargne disponible pour l'investissement productif, seul créateur d'emplois durables et sont directement cause du chomâge (1 emploi subventionné par les impôts = 1 -au moins- emploi détruit ailleurs par les impots). Les dépenses d'Etat sont utiles (sauf exceptions douteuses) mais pas productives (1), comme la consommation d'ailleurs (2). NE SURTOUT PAS CROIRE LES HALLUCINATIONS KEYNESIENNES COMME QUOI LE DEFICIT RELANCERAIT L'ECONOMIE, sinon, après 30 ans de déficits, la France serait dans une situation florissante.
_ une partie de ces dépenses est financée par la dette, qui porte un intérêt. Comme le savent tous les surendettés, les intérêts s'accumulent : il y a dix ans, le service de la dette (les intérêts) était le troisième budget, en 2005, ça sera le premier.
Cela limite considérablement la marge de manoeuvre politique au point de la réduire à quasi rien. D'où en grande partie, l'impression que les politiciens n'ont "que de la gueule" (j'en profite pour signaler à tous les tenants de "les sous, ce n'est pas un problème" que beaucoup des vastes problèmes politico-philosophiques sur les démocraties modernes peuvent se ramener à cette triviale affaire de brouzoufes).
_ l'omniprésence de l'Etat, notamment par le biais de tous ceux, fonctionnaires ou subventionnés, qui dépendent de lui, porte atteinte au fonctionnement démocratique
L'objectif pour une vraie relance de l'économie est donc de diminuer les dépenses publiques d'environ 20 % (montant du déficit).
Première possibilité :
_ méthode Thatcher belge : on taille dans toutes les dépenses. C'est la méthode par défaut qu'appliquent sous la contrainte les gouvernements français. C'est la facilité intellectuelle : chaque année, la charge de la dette grimpe, comme on hésite tout de même à creuser trop visiblement le trou, on taille à gauche, on taille à droite, en espérant que les mécontents s'équilibreront.
Deuxième possibilité :
_ méthode scandinave : à quoi sert l'Etat ? Comment l'organiser au mieux ? Cette méthode est politique, comme quoi parler d'argent n'est pas fuir la politique mais l'exposer en termes clairs.
Vous devinez où va ma préférence.
(1) : productives : qui produisent une accumulation de capital : mécanisme capitaliste : capital -> profit->investisssement-> emploi -> profit etc ... Les dépenses d'Etat sont non productives puisque elles ne génèrent pas de profit. C'est d'ailleurs pourquoi elles ne pourront jamais venir à bout du chomâge.
(2) croire que la consommation relance l'économie est une illusion, c'est l'investissement qui compte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire