Le ministère des finances aurait découvert "avec surprise" une rentrée fiscale inattendue de 2 Md € provenant de l'impot sur les sociétés et qui permettrait d'être dans les clous du critère de Maastricht en 2005.
"Dis, chéri, je viens de ramasser une pièce de 2 milliards d'€, ça ne serait pas à toi par hasard ?"
Je ne vois que trois explications :
> les effectifs sur-abondants de fonctionnaires sur-diplomés et sur-avantagés qui peuplent Bercy sont utilisés avec une prodigieuse inefficacité et une extraordinaire incompétence.
> les miracles existent, Thierry Breton en fait.
> ils nous prennent vraiment pour des cons, et la commission européenne avec.
Comme je ne puis décemment imaginer que les deux premières soient vraies, il ne reste plus que la troisième.
Je m'étais fait la même réflexion en entendant ça. A ceci près que je pensais également que, comme cagnote, c'était en fait encore une bidouille de plus pour pomper plus de fric à des sociétés qui, décidément, ont plus intérêt à quitter notre sol qu'à y rester...
RépondreSupprimera la décharge du gouvernement, l'IS est l'impot dont il est le plus difficile de prédire les rentrées, tant il est sensible aux aléas conjoncturels. or, en plus, il y a eu un changement de mode de calcul des accomptes. Or...
RépondreSupprimer...Une règle d'or: AUCUN économiste n'est capable de prédire avec précision les effets macroéconomiques d'une décision politique influant sur l'économie et par voie de conséquence la fiscalité. Par exemple, lorsque Reagan a coupé les taux marginaux d'imposition de 70 à 28 % aux USA, nombreux furent ceux qui prédirent la ruine budgétaire de l'état fédéral. C'est l'inverse qui s'est produit, mais même les experts gouvernementaux avaient sous estimé les rentrées prévisionnelles.
Une erreur de prévision de 2MDs n'est donc pas totalement inenvisageable une fois ces données intégrées.