L'affaire Toyal, c'est ce député qui fait une grève de la faim pour qu'une usine, au demeurant polluante, ne déménage pas dans la vallée d'à coté.
Tant de démagogie et d'esprit de clocher mériteraient de figurer au livre Guinness des records. Le fait qu'il ne soit pas trouvé un Coluche pour faire éclater de rire la France sur cette affaire en dit long sur notre dépression et notre apathie.
Qu'il se soit trouver Nicolas Sarkozy, non par pour rappeler avec fermeté ce député à la raison et à la décence, mais pour l'aider à obrtenir gain de cause, est un indice de plus renforçant mes crainrtes pour la campagne présidentielle à venir.
Après la victoire de Jean Lassalle, Toyal "perd toute confiance" en la France
LEMONDE.FR 14.04.06 20h32 • Mis à jour le 14.04.06 20h32
Le groupe japonais Toyo Aluminium a perdu "toute confiance" en la France, a déclaré, vendredi 14 avril, la direction de Toyal Europe après la conclusion d'un protocole d'accord sur le sort de son usine d'Accous. Pour garder cette usine de fabrication de pâte d'aluminium et ses 147 salariés à Accous, dans la vallée d'Aspe, à quelques kilomètres de la frontière espagnole, le député UDF Jean Lassalle a fait plus de cinq semaines de grève de la faim.
[...] Toyal a signé avec le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, un protocole d'accord par lequel le groupe japonais renonce à s'implanter à Lacq, également dans les Pyrénées-Atlantiques.
L'ambassadeur du Japon en France a, lui aussi, émis des réserves sur l'accord. "Aucune négociation ne peut se mener avec le couteau (sous) la gorge", a déclaré Hiroshi Hirabayashi sur LCI. L'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), qui assiste les entreprises étrangères désireuses de s'implanter en France, était "très inquiète des effets (...) de cette affaire sur l'investissement étranger en France en général et sur l'investissement japonais en particulier", a-t-il ajouté.
[...] Le dénouement de la grève de la faim du député d'Accous pourrait n'être qu'une victoire à la Pyrrhus.
Il y avait une situation de crise. Les autorités françaises ont souhaité en sortir par tous les moyens mais il y aura des conséquences", a estimé un cadre de Toyal, Pour lui, le risque d'une délocalisation "découle immédiatement" de la perte de confiance de Toyal, évoquée par la direction de la filiale européenne. "Mettez-vous à la place des Japonais".
"Quand vous êtes dans un pays où vous avez déjà des charges sociales importantes et une réglementation qui est forte, et qu'en plus vous avez un personnel politique qui donne raison à un olibrius qui se met en grève de la faim, est-ce que vous allez investir, non seulement au Bearn mais en France ?" "Ici [à Accous], depuis que tout le monde sait ça, au niveau des salariés tout le monde fait la gueule", ajoute-t-il.
L'accord stipule que Toyal réalisera à Accous les investissements initialement prévus à Lacq. Mais "personne ne peut forcer quelqu'un à faire des investissements s'il n'en a pas la capacité financière et s'ils sont disproportionnés", affirme ce cadre. "Si on allait à Lacq, c'est parce qu'on voulait développer des procès chimiques plus lourds", a-t-il ajouté. "On ne les fera pas ici. C'est une catastrophe. Il est clair que les salariés qui sont ici ne pèsent pas lourd et c'est grave."
Toyal Europe publie sur son site un fac-similé de la lettre du 6 avril adressée par Nicolas Sarkozy au PDG de Toyal, Masao Imasu, dans laquelle il écrit que l'Etat est prêt à "aider financièrement un éventuel projet créateur d'emplois à Accous". "Le surcoût induit par une implantation du nouveau procédé chimique à Accous pourrait ainsi être pris en charge", ajoute le président de l'UMP. "J'espère en tout état de cause que votre projet pourra se réaliser dans les meilleures conditions, que ce soit à Lacq ou Accous", conclut-il. Pour le président de Toyal Europe, Hervé Lelièvre, cette dernière phrase de Nicolas Sarkozy "relativise son soutien à Jean Lassalle".
C'est vrai que lorsque j'ai vu la gueule souriante de Sarko en train de signer avec les dirigeants japonais, je me suis dit que ça commençait à faire beaucoup ... Sarko ministre de l'intérieur, Sarko ministre d'état, Sarko président de l'UMP, Sarko député, Sarko dans tous les coups médiatiques que ses fonctions peut lui apporter !... et de plus en plus souriant sur les photos, vous avez du remarquer ... un conseiller en communication a du passer par là ...
RépondreSupprimerJe suis donc moi même de plus en plus dubitatif quant à la présidentielle à venir ... quand le populisme et la démagogie sont les seuls moyens en France de grapiller des voix ...
Et voilà: la pression s'est de fait portée sur l'Etat, pas sur l'entreprise jap, qui ne peut suivre qu'une logique entrepreneuriale (et sinon, foutre le camp) qui comme c'est parfaitement expliquée ici (dans "Le Monde" !).
RépondreSupprimerC'est donc le contribuable français qui va payer (et qui va payer quoi ?), ainsi que l'habitant d'Accous.
Sarko ne se révèle décidément ètre qu'un déma-gogue: CPE, Accous.
gil