Il y avait longtemps !
J'apprends que 50 000 postes d'employés administratifs vont être créés pour soulager les enseignants de certaines tâches : on croit rêver !
Les effectifs administratifs ont augmenté en vingt ans inversement à l'évolution du nombre d'élèves (on est passé de 80 élèves par administratif à 40 -source J. Marseille) et il faudrait encore faire plus ?
C'est ça, les progrès de l'informatisation ?
Quand se décidera-t-on à parler des choses qui fachent : statuts, horaires, absentéisme, formation, organisation, décentralisation, autonomie, etc... ?
En attendant que les gouvernants trouvent ce courage, les contribuables, à la générosité forcée, sont là pour payer les onéreuses et inutiles rustines.
A lire dans Le Point, l'article de J. Marseille. J'ai trouvé bien intéressante la réponse du syndicaliste G. Aschieri (vous savez celui qui dit toujours non à tout -le style "Certes nous aussi nous voulons réformer l'EN, mais la réforme que vous nous proposez aujourd'huin'est pas la bonne." et bien sûr, ce n'est jamais le bon jour, et jamais la bonne réforme- sauf si il s'agit de ponctionner encore plus le contribuable sans rien changer). Ce monsieur écrit que J. Marseille, en demandant plus d'efficacité, veut abandonner les élèves en difficultés : c'est assez étrange comme propos vu le nombre actuel de victimes de l'école.
J. Marseille, toujours lui, compare les fonctionnaires protégeant leurs privilèges au nom du service public avec les parlementaires d'ancien régime protégeant les leurs au nom de la représentation du peuple qu'ils étaient censés porter. On oublie juste que les seuls défenseurs légitimes des services collectifs sont ceux qui les payent et en ont l'usage.
La confusion des intérêts est certes un excellent moyen de paralyser le débat et de figer les positions, mais c'est tout de même le contraire de la démovcratie.
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