Suite au lien de Ludovic Windsor :
Bruno Julliard : "Le premier objectif que doit se fixer un gouvernement pour lutter contre le chômage doit être une politique de croissance forte, soutenue par un pouvoir d'achat élevé, capable d'endiguer le chômage de masse."
D'abord la croissance, ensuite le pouvoir d'achat, enfin le travail... vous voyez, il pense comme nous.Son programme est simplement décalé d'un rang par rapport à l'idée que nous nous faisons de l'économie : d'abord le travail, ensuite la croissance, enfin le pouvoir d'achat.CQFD :D
Soyons clairs :
> La relance par le pouvoir d'achat, ça ne marche pas, c'est une vieille lubie gauchiste qui devrait être depuis longtemps au placard.
> Le problème fondamental du chomage des jeunes qui ne concerne que la frange de population sans qualification ou avec un diplome inadapté est archi-connu : c'est l'Education Nationale et son fonctionnement. MAIS IL NE FAUT PAS LE DIRE.
> Quant au chomage en général, est-ce bien la peine de s'étendre tellement le sujet est connu, rebattu, étudié ? Trop de réglements, trop de dépenses publiques, trop de formations voies de garage.
Allez, la petite citation de Revel sur le chomage :
La plupart des gouvernements européens, dans leur politiques dites, par antiphrase, "de l'emploi", s'obstinent à lancer sur l'eau un bateau trop lourd pour flotter. Après quoi, ils se ruinent en remorquages, renflouages, sauvetages pour tenter de remonter le navire à la surface et dédommager les naufragés. La pire des cécités est la cécité volontaire. Non seulement on refuse de prendre acte des réussites du libéralisme quand il réussit, mais on lui impute des malheurs auxquels il est étranger.
"La relance par le pouvoir d'achat, ça ne marche pas, c'est une vieille lubie gauchiste qui devrait être depuis longtemps au placard...."
RépondreSupprimerJe dirais plutot que ca ne marche plus. Tout de meme, Roosevelt, Keynes, des gauchistes....Allons-y doucement. Le multiplicateur keynésien marche pas trop mal...en économie fermée. Et à lui seul, il n'est pas non plus totalement efficace. Disons qu'un zeste de Keynes, de Ricardo (Avantage comparatif), de Schumpeter, en économie mi-ouverte ca eut marché.
Maintenant, aujourd'hui, il y a la Chine....
Non, je n'accepte pas de renvoyer tout le monde dos à dos : Keynes, ou plus exactement les keynésiens, se sont trompés (lire à ce sujet par exemple Sauvy ou rueff).
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