Finalement ce sera 47-53 et je tombe dans mon péché mignon d’historien : pourquoi, comment est-on passé de ce score annoncé par les sondages au soir du premier tour à ce même score dans les urnes ? De manière linéaire ou sinueuse ? A ce qu’on nous disait, le score de Sarkozy avait un peu dégonflé jusqu’au débat télévisé puis beaucoup gonflé, jusqu’à plus de 55, au lendemain de celui-ci.
La question de la pression sondagière et médiatique reste entière et, au-delà des figures obligées de la révérence devant "l’élu du peuple, confortablement qui plus est", Sarkozy est avant tout, et il le sait bien, l’homme d’une victoire inéluctable artificiellement installée dans les esprits. Et, en tout cas, et je converge, qui l'eût cru, avec Frank, pas celui d’un programme clair, assumé par ses électeurs dans sa complexité, au demeurant contradictoire.
Un seule exemple : "travailler plus pour gagner plus" = peines-plancher pour les délinquants multirécidivistes qui font faire 20 h aux caissières de supermarché candidates à en faite au moins 35 ? Je crois que non, me suivez-vous ? On n’a retenu que l’incantation. Cela PROMET !!
Côté gauche, je n’éprouve ni regret ni sentiment d’erreur pour avoir déploré la pantalonnade de l’élection interne socialiste et traité sa lauréate de "maldonne des sondages". Mais elle s’est incontestablement améliorée dans la joute réelle et y a révélé un vrai panache, y compris après l’annonce des résultats. Fabius et surtout DSK ont eu des comportements de charognards, ce qui est non seulement dégoûtant mais dangereux quand le cadavre bouge, et comment !
"C’est une grave défaite pour la gauche. C’est la troisième fois consécutive. C’est au premier tour que la gauche a perdu. Parce qu’elle n’a pas fait sa rénovation." DSK
Imaginez vous que je puisse ne pas être d'accord avec DSK alors que c'est ce que je répète à longueur de blog depuis des années ?
Aujourd'hui, je considère que mes analyses sont validées. Attendons la suite qui me détrompera peut-être.
Finalement ce sera 47-53 et je tombe dans mon péché mignon d’historien : pourquoi, comment est-on passé de ce score annoncé par les sondages au soir du premier tour à ce même score dans les urnes ? De manière linéaire ou sinueuse ? A ce qu’on nous disait, le score de Sarkozy avait un peu dégonflé jusqu’au débat télévisé puis beaucoup gonflé, jusqu’à plus de 55, au lendemain de celui-ci.
RépondreSupprimerLa question de la pression sondagière et médiatique reste entière et, au-delà des figures obligées de la révérence devant "l’élu du peuple, confortablement qui plus est", Sarkozy est avant tout, et il le sait bien, l’homme d’une victoire inéluctable artificiellement installée dans les esprits. Et, en tout cas, et je converge, qui l'eût cru, avec Frank, pas celui d’un programme clair, assumé par ses électeurs dans sa complexité, au demeurant contradictoire.
Un seule exemple : "travailler plus pour gagner plus" = peines-plancher pour les délinquants multirécidivistes qui font faire 20 h aux caissières de supermarché candidates à en faite au moins 35 ? Je crois que non, me suivez-vous ? On n’a retenu que l’incantation. Cela PROMET !!
Côté gauche, je n’éprouve ni regret ni sentiment d’erreur pour avoir déploré la pantalonnade de l’élection interne socialiste et traité sa lauréate de "maldonne des sondages". Mais elle s’est incontestablement améliorée dans la joute réelle et y a révélé un vrai panache, y compris après l’annonce des résultats. Fabius et surtout DSK ont eu des comportements de charognards, ce qui est non seulement dégoûtant mais dangereux quand le cadavre bouge, et comment !
"C’est une grave défaite pour la gauche. C’est la troisième fois consécutive. C’est au premier tour que la gauche a perdu. Parce qu’elle n’a pas fait sa rénovation." DSK
RépondreSupprimerImaginez vous que je puisse ne pas être d'accord avec DSK alors que c'est ce que je répète à longueur de blog depuis des années ?
Aujourd'hui, je considère que mes analyses sont validées. Attendons la suite qui me détrompera peut-être.