J'ai cru comprendre que se moquer des «avantages acquis» des (feignasses (1) de) conducteurs de TGV de la SNCF était faire preuve de conservatisme débridé.
Alors, pour me racheter, je cite un journal qui ne peut que me placer à la pointe du progressisme social, loin de mon inclination naturelle à cirer les pompes des 200 familles : Libé.
EADS et le modèle social français
Puisque le corporatisme, l'étatisme et la technocratie sont les legs de Vichy les plus prenants sur notre société de 2007, je ne peux m'empêcher de repenser à Jean Bichelonne et à cette blague de taupin, hélas trop juste dans son cas : «Quelle est la différence entre un train et un X ? Le train, quand il déraille, il s'arrête, lui.»
(1) : étant donné qu'ils sont très bien payés pour un boulot pas trop stressant, pour pas beaucoup d'heures hebdomadaires et pour un retraite précoce (sauf quand ils se recyclent comme cunsultants ferroviaires), le qualificatif me paraît aisé à défendre.
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