J'avoue préférer les argumentaires implacables de JF Revel à la prose déclamatoire de Max Gallo, mais on fait avec ce qu'on a.
La leçon d'histoire de Max Gallo aux sarkophobes
La gauche française est saoulante, elle ne se renouvelle vraiment pas.
Tout le monde aura reconnu dans «confinant à la monarchie élective» la vieille rengaine comme quoi la droite serait entachée d'illégitimité républicaine, toujours prête à verser dans la monarchie ou dans le bonapartisme.
Seule la gauche serait la vraie République.
C'est bizarre, je n'ai jamais entendu personne expliquer qu'une partie de la gauche verserait volontiers dans le robespierrisme ou la dictature du prolétariat , ce qui ne me parait guère plus louable que le bonapartisme ou la monarchie.
Mais c'est sûrement un effet de mon cerveau malade.
"C'est bizarre, je n'ai jamais entendu personne expliquer qu'une partie de la gauche verserait volontiers dans le robespierrisme ou la dictature du prolétariat ,"
RépondreSupprimerEt pour cause, ce que vous appelez "gauche" mérite peut-être un éclaircissement ?
Merci à vous, Franck pour m'avoir fait découvrir ce texte excellentissime! Je me suis régalé, surtout quand on pense au parcours de son auteur...
RépondreSupprimer«Et pour cause, ce que vous appelez "gauche" mérite peut-être un éclaircissement ?»
RépondreSupprimerBesancenot, Mélenchon et leurs troupes sont bien à gauche ou on m'a menti ?
Pourquoi n'avez-vous rien entendu de tel? Tout simplement parce qu'une très grosse partie des médias sont de près ou de loin liés à la gauche... Il règne une forme d'omertà dans notre pays qui empêche de pouvoir discuter d'un certain nombre de questions!
RépondreSupprimerLa gauche a tout fait depuis 1945 pour empêcher l'éclosion d'une vision politique claire et sérieuse à droite... cette droite était compromise - selon elle - devait donc être vouée aux gémonies!
Le texte de Gallo, en accusant les signataires de créer le problème, fait l'impasse sur un fait qu'on peut constater sur ce blog même : une bonne partie des 53% sont aujourd'hui mal à l'aise avec leur choix du printemps dernier.
RépondreSupprimerCertes, François, mais ça n'épuise pas le sujet :
RépondreSupprimer> d'une part, on peut être déçu par Sarko sans lui préférer Ségo.
> d'autre part, le texte de Max Gallo présente des critiques qui méritent considération.
Désolé mais je ne me sens pas mal à l'aise comme vous dites... je suis mécontent même si je prévoyais plus ou moins ce qui allait se passer - disons que je le craignais!
RépondreSupprimerComme l'a dit Franck, cela ne change rien à mon vote car, en face, c'était le vide intersidéral, et c'est bien là le fond du problème à mes yeux...
Je considère qu'une absence d'alternative crédible et sérieuse dans un système démocratique marque un tournant quant à la capacité de celui-ci à fonctionner correctement.
C'est là que le bât blesse...