Philippe Jaffré étant décédé, il ne verra pas se réaliser la prédiction de son roman d'anticipation.
Le scénario est connu et maintes fois décrit sur ce blog.
Un beau matin de 2012, l'agence S&P dégrade la note de dette publique française au rang d'obligation pourrie.
Aussitôt, les marchés français d'obligations et d'actions sont incotables à la baisse.
L'Agence France Trésor ne trouve plus de créanciers, sauf quelques hedges funds qui demandent des taux d'intérêts de 20 %. L'Etat français est en cessation de paiement.
Les banques internationales refusent de prêter aux banques françaises tant que leurs engagements vis-à-vis de l'Etat ne sont pas connus. La BCE injecte des liquidités, les banques privées s'en sortent, les banques publiques (La Poste, CDC, et donc le livret A) fortement engagées avec l'Etat à cause de leur tutelle politique, coulent .
Les salaires des fonctionnaires et toutes les retraites ne sont versées que pour moitié, tous les autres paiements sont gelés, les fournisseurs de l'Etat font faillite.
Au niveau européen, c'est la curée : tous les «petits» pays vertueux jadis snobés par la France s'en donnent à coeur joie. Ils acceptent d'aider la France à condition que l'or de la Banque de France soit transféré en Allemagne en gage (empêchant ainsi une sortie de l'Euro).
Le FMI accepte également d'aider la France. Il demande juste de réduire de moitié en un an les effectifs de la fonction publique.
On rit au récit de Sarkozy obligé de rentrer de Washington en avion de ligne parce que son Airbus a été saisi juste avant le décollage sur requête d'un créancier de l'Etat français.
Grève dans les transports réglée par des licenciements et la privatisation de la SNCF et de la RATP. L'Education Nationale est aussi privatisée.
Emeutes et pillages se succèdent. On atteint 5 millions de chomeurs et le PIB baisse de 20 %. Aux élections intermédiaires, les extrêmes gauche et droite foont presque la majorité.
La Joconde est vendue aux enchères à un milliardaire chinois.
Ce scénario a deux défauts :
> la paupérisation de l'Etat et de la France sera plus graduelle : on serrera les vis (plus d'impots, moins de prestations) avant d'en arriver là, même si, au final, le résultat sera identique. Le processus est déjà commencé.
> le choc politique risque d'être bien plus précoce que décrit. En effet, l'écroulement de l'Etat prendra à peine quelques jours, au plus 30 jours quand, à la première fin de mois après le krach, les pensions et salaires ne seront qu'à demi-payés.
Il faudra à peine quelques semaines aux Français pour s'apercevoir que les prestations sociales ne tombent plus et que les services de l'Etat ne fonctionnant pas mieux.
Ci-dessous, un texte que j'avais écrit mais pas publié, vous verrez que la tonalité est très proche. Vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas été prévenus.
Le 4 septembre 2012
Un été de tempête s'achève, l'automne qui s'avance est gros d'incertitudes, il est temps de faire le point.
Le 11 juin dernier, la présidente Ségolène Royal annonce la mise en place d'EVA (Entrée dans la Vie Active), une subvention pour tous les jeunes Français, et une revalorisation du minimum vieillesse.
Une semaine plus tard, le 18 juin à 9h, l'agence Standard & Poors abaisse la note de la dette souveraine française. Les taux d'intérets des OAT 10 ans montent de 1 %.
A midi, un communiqué de l'Elysée disant que «la Présidente de la république prendra énergiquement toutes les mesures nécessaires pour stopper la spéculation» provoque la panique sur les marchés en faisant craindre un retour du contrôle des changes.
A 16 h 12, toutes les transactions sont interrompues sur la place de Paris, le CAC 40 a perdu 47 % et les taux à 10 ans sont à 20.2 %. Les autres places européennes sont touchées.
Toute la nuit, les communiqués rassurants se succèdent. Mais après quelques jours, la tonalité qui se dégage est que les autres pays de la zone euro verraient bien la France quitter la monnaie commune.
Les marchés français reprennent, seuls cette fois, leur chute.
Le gouvernement prend alors les mesures, désormais connues sous le nom de «coup de massue», d'après la couverture de l'hebomadaire L'Express: sortie de l'Euro (10 francs pour 1 Euro), impôt exceptionnel de 3 % sur tous les patrimoines de plus de un million d'Euros, contrôle des changes.
Les capitaux fuient, en quelques heures, plus de 500 milliards d'Euros quittent la France. Les marchés s'effondrent. La fraude fiscale fait un bond, l'argent ne rentre plus dans les caisses de l'Etat. Les appels au patriotisme fiscal de politiciens discrédités sont sans effet.
Le 14 juillet, le gouvernement annonce que, pour combattre la spéculation, la dette nominale de l'Etat français est divisée par 10, autrement dit, c'est la banqueroute.
Aussitôt, le Nouveau Nouveau Franc, le NNF comme on l'appelle, s'effondre. En un mois, l'inflation est de 93 %.
Le 4 août, dans la nuit, le gouvernement annonce la mise à la retraite anticipée avec 45 % du dernier salaire de 90 % des fonctionnaires de plus de 47 ans, ainsi que l'alignement des régimes de retraites, dits spéciaux, sur le régime général. Les lois et réglements ont été abrogés par dizaines, en même temps que les administrations censées les faire appliquer et les contrôler étaient dissoutes. Le montant de toutes les allocations est divisé par trois.
Depuis cette date, le pays est bloqué, il n'y a pas un jour sans émeute. La population des ghettos de banlieues se livre à l'attaque des camions sur les autoroutes.
Néanmoins, le problème économique est cerné : les propositions de privatisation des systèmes d'assurance, santé, retraite, chomage, ainsi que du système d'éducation sont sur la table. Les ventes du patrimoine national commencent (Le Louvre est mis aux enchères avec un prix de réserve de 10 milliards de francs).
Cependant, le problème est politique. Ségolène Royal ne gouverne plus que l'Elysée, seulement l'aile Est d'ailleurs, l'aile Ouest ayant été incendiée par les émeutiers. L'«appel de Neuilly» de Nicolas Sarkozy n'a rencontré aucun écho.
L'Alsace, la Bretagne, la Franche-Comté, la Savoie, le Béarn et Nice menacent de faire sécession. Bizarrement, la Corse, privée de subventions, se tait. Les mairies et les préfectures sont les points de repère des populations affolées.
Une rumeur insistante dit que Jacques Chirac, 80 ans, prépare un gouvernement provisoire. Jean-Marie Le Pen, 84 ans, fait de même.
un texte que j'avais écrit mais pas publié
RépondreSupprimerécrit ou repris (avec éventuellement quelques touches personelles, je n'ai plus l'original sous les yeux) ?
Je ne crois pas l'avoir déjà publié mais vous savez, je perds des milliers de neurones par jour.
RépondreSupprimervous savez, je perds des milliers de neurones par jour.
RépondreSupprimercertes...
Pourquoi ce scénario ne s'applique-t-il pas à l'Etat le plus endetté de la planète, je veux dire les USA ?
RépondreSupprimerMais le Comité central du PBF (Parti Bolchevik français) organise son Octobre : partout en France les Gardes Rouges et le peuple s'emparent des lieux stratégiques. Chaque départment élit son soviet. Bien sûr le sang coule mais O. Besancenot rétorque : "le sang versé était-il donc si pur ?". Bientôt c'est l'Europe entière qui s'agite, les Partis frères organisent d'énormes manifestations au cours desquelles les participants réclament les mêmes droits que le prolétariat français. Le CBP, Californian Bochevik Party, a pour slogan : "le communisme, c'est les Soviets plus l'électricité". Il faut dire que là-bas les émeutes aavient commencé bien avant la banqueroute française, après que les habitants, privés d'électricité 12 heures par jour ont lynché le gouverneur Schwartzenegger. Tout le monde se souvient de cette image terrible où le corps du gourverneur se balance au bout d'une corde avec l'écriteau "hasta la vista, baby !". Les hispanophones viennent d'ailleurs de proclamer le rattachement des anciens Etats-Unis du sud-est à la république zapatiste du Mexique. Le président sud-américain Chavez a aussitôt envoyé un télégramme de félicitations.
RépondreSupprimerQuelques poches de résistance sont encore à signaler ; les enragés néo-libéraux de Liberté Chérie viennent d'organiser en région parisienne quelques tractages géants pour réclamer au nom des usagers le retour des bouchons aux péages autoroutiers. Les Gardes Rouges ont saisi le matériel (deux photocopieurs de Dauphine et Assas) et arrêté les cinq militants de l'association.
A anonyme : allez donc jeter un oeil sur le blog de JP Chevallier et peut-être comprendrez-vous alors pourquoi...
RépondreSupprimerMerci à vous, Franck, pour ce texte croustillant mais qui fait froid dans le dos d'autant que cela me rappelle étrangement les années 20/30 en Allemagne...
Pas très réjouissant tout ça!
Les USA sont très loin d'être le pays le plus endetté du monde en valeur relative.
RépondreSupprimerCertes! Mais je trouve les analyses de JP Chevallier même si on peut les considérer comme pro américaines comme étant rafraîchissantes... elles donnent, en outre, à réfléchir, surtout par rapport à ce qu'on peut lire dans les journaux et entendre dans divers autres médias!
RépondreSupprimerun point positif dans ce scenario catastrophe : la Savoie fait secession !
RépondreSupprimermerci d'avoir pensé aux Savoisiens
Faire sécession, oui, la meilleure fin pour cet Etat totalitaire.
RépondreSupprimerJe ne sais plus dans quelle publication de S&P j'avais lu qu'il prévoyait de commencer à dégrader les titres fr dès 2009 (!!). Il me semble avoir trouvé le lien sur le blog de JP Chevallier.
RépondreSupprimerC'est vraiment devant ce papier "officiel" que j'ai réalisé la réalité de la menace. Qud je vois qu'un trimestre de 2008 est presque déjà écoulé et que rien n'a été fait et que rien ne sera probablement fait de façon _sérieuse_ cette année. Je commence à m'inquiéter...
J'avais en tête que la possible dégradation de la dette français était plutôt pour 2011. Mais 2009 ou 2011, en tout cas, ce n'est pas 2050.
RépondreSupprimerVariante du scénario :
RépondreSupprimeron fait rentrer dans les caisses les 60 milliards d'euros d'aides publiques versées aux entreprises (Rapport COE 2005) et les 40 milliards de la fraude fiscale : le déficit budgétaire est effacé, les retraites maintenues à 58 ans, on s'achète un deuxième porte-avions !
Comme si accroitre la pression fiscale de 100 milliards allait stimuler les entrepreneurs, le seul salut pour l'avenir.
RépondreSupprimerNéanmoins, je ne trouve pas qu'il est bien malin que les entrepreneurs prennent appui sur l'Etat...
Chaque appui sur l'Etat renforce l'Etat.
Je le dis, je le répète :
RépondreSupprimer> la solution économique à notre crise de dette est parfaitement connue : ce sont les «reaganomics», réduction massive des impôts gagée gagée sur une réduction tout aussi massive des effectifs publics, de la règlementations et des allocations-subventions.
Le problème n'est pas économique mais politique.
Votre solution économique est bien connue, pas LA solution. Je suis d'accord elle est politique mais elle est aussi et avant tout morale. Le libéralisme a donc été inventé pour déculpabiliser des malfaiteurs.
RépondreSupprimer«Le libéralisme a donc été inventé pour déculpabiliser des malfaiteurs.»
RépondreSupprimerVous croyez vraiment que je vais vous prendre au sérieux avec des phrases pareilles ?
Evidemment non cela bouleverserait trop vos certitudes... Mais je ne relève pas de réponse sérieuse à ce qui est un argument hélàs irréfutable. L'ampleur de la fraude fiscale -sans parler de l'évasion légale- couvre tous les déficits du pays, pourquoi en faire un tabou ? Je ne parle pas des sujets complaisamment développés par les médias aux ordres sur les petites magouilles, type JP Pernaut...
RépondreSupprimerIl est naturel que notre anonyme socialiste fasse état de la morale. Les socialistes en ayant le monopole. De là, exit toute solution libérale forcément amorale.
RépondreSupprimerRelativement à l'ouvrage "Des lions menés par des ânes", Charles Gave note (CGT2, page 34) que "les critiques ont simplement dit que la démonstration était moralement indéfendable".
En CGT3, page 14 "Pendant que le taux de chomage de la Grande Bretagne passait de 10% en 1982 à moins de 4% en 2005, le notre restait ancré aux alentours de 10%, et ce depuis 20 ans."
Viens alors la note "...Jacques Chirac, au pouvoir depuis 1967, confronté à ce graphique, a simplement dit que les Etats-Unis avaient "réussi à faire baisser le chomage par des moyens inacceptables". L'esclavage sans doute..? On aimerait que le président ait précisé sa pensée."
Il est comique de voir stigmatiser "L'ampleur de la fraude fiscale " sans que l'on s'émeuve que ces potentielles recettes ne sont que le manque à gagner d'un racket fiscal.
RépondreSupprimerEn CGT3, page 14 "Pendant que le taux de chomage de la Grande Bretagne passait de 10% en 1982 à moins de 4% en 2005, le notre restait ancré aux alentours de 10%, et ce depuis 20 ans."
RépondreSupprimerLe taux de chômage réel des USA et de la GB est au moins aussi élevé que le nôtre. Quelques petites astuces statistiques ont fait le reste, par exemple le travail à temps partiel (X 2 en GB // à la Fce), la catégorie adultes handicapés (2,5 millions de personnes en GB) etc. Crédit agricole, il ne faut pas lire UN livre mais DES livres !
il ne faut pas lire UN livre mais DES livres
RépondreSupprimerLe donneur de leçon anonyme, cela commence à bien faire. Faire la moyenne de ce que l'on lit ne donne qu'un résultat à la mesure de ce que l'on fait : une moyenne gommant toute différence. Vous auriez du conseiller Chirac, lequel n'a pas su répondre face à ces chiffres.
Vous devez être de la catégorie des belles lettres, de ceux qui disent "on fait dire ce que l'on veut aux chiffres".
A l'époque de Galilée, vous auriez sans doute fait une moyenne des ouvrages qui parlaient de la terre plate, concluant à votre tour que la terre était bien plate. Quand à l'ouvrage outrage de Galilée, nulle raison pour vous de le lire.
Sur ce, monsieur le souteneur du racket étatique...
Admettons qu'il soit exact que la fraude fiscale soit égale au déficit, ce que j'ignore.
RépondreSupprimerEncore faudrait-il se demander pourquoi cette fraude fiscale serait si importante, et quels seraient les procédés permettant de l'éradiquer.
Pense-t-on sérieusement que l'on "manque de moyens" pour lutter contre la fraude fiscale, vu les effectifs absolument pléthoriques des directions du ministère de l'Economie qui s'occupent des impôts?
Pense-t-on sérieusement que l'on manque de lois, règlements et mécanismes de contrôle, alors que tous les étrangers débarquant en France sont ébahis face à la sur-administration du pays?
Pense-t-on que les fonctionnaires chargés du contrôle soient des libéraux enragés à la solde du capitalisme anglo-saxon mondialisé, et donc réticents à exercer leurs prérogatives?
Evidemment non, vu que leurs syndicats étalent dans la presse complaisante leurs positions socialistes et sytématiquement favorables à l'impôt.
La conclusion est simple: si l'on veut augmenter de façon massive la répression de la fraude fiscale, il faudra recourir à des méthodes totalitaires. Nous y sommes déjà, d'ailleurs.
Connaissez-vous un seul autre pays prétendu démocratique où il est de notoriété publique que le contrôle fiscal est utilisé comme arme politique contre des opposants, sans que cela soulève, il faut le noter, l'indignation de la population?
La conclusion est simple: au-delà d'un certain point, l'impôt, c'est du vol. Et pour le faire rentrer, il faut avoir recours à la violence illégitime.
La preuve économique: des pays qui ont diminué leur pression fiscale ont augmenté leurs recettes fiscales. Quant l'Etat vous confisque une plus petite partie du fruit de votre travail, vous êtes davantage incité à travailler et à créer des richesses.
La preuve politique: en 1789, on a fait une révolution pour s'opposer à l'impôt. Nos socialistes prétendus républicains l'oublient commodément, eux pour qui la hausse des impôts est bonne, de gauche, morale, et leur baisse mauvaise, de droite, immorale, anti-républicaine.
Mon cher Robert, il faut d'urgence réviser bon nombre de vos assertions :
RépondreSupprimer1 - "les effectifs absolument pléthoriques des directions du ministère de l'Economie qui s'occupent des impôts" : vous ne seriez pas capable à l'instant où vous lirez ces lignes de citer le moindre effectif sérieux du susdit ministère !
2 - "tous les étrangers débarquant en France sont ébahis face à la sur-administration du pays?" : savez-vous que la France est l'un des pays où les formalités de création d'une entreprise sont les plus réduites (Rapport sur l'attractivité de la France de Mme Gaymard -qui n'est pas une dangereuse gauchiste, croyez-moi sur parole !)
3 - "si l'on veut augmenter de façon massive la répression de la fraude fiscale, il faudra recourir à des méthodes totalitaires." Donc,pour vous faire respecter la Loi de son pays relève du totalitarisme ? Il faut d'urgence le quitter !
4 - "La preuve politique: en 1789, on a fait une révolution pour s'opposer à l'impôt." : cette assertion est totalement gratuite et ferait sourire même un élève de quatrième !
Je crois que vous avez écrit assez de bêtises pour vous dispenser de leçons de morale. Le monde est vaste, expatriez-vous si toutefois il vous reste assez de courage et d'esprit d'entreprise pour le faire!
«"La preuve politique: en 1789, on a fait une révolution pour s'opposer à l'impôt." : cette assertion est totalement gratuite et ferait sourire même un élève de quatrième !»
RépondreSupprimerUn élève de quatrième (dé)formé par l'EN ne sait plus grand'chose.
Sinon, il saurait que la fiscalité fut une des causes, sans être unique, de la révolution.
«La dette nous a donné la liberté, faisons attention qu'elle ne nous la reprenne.» Mirabeau
Il est vrai que Mirabeau était un imbécile qui n'avait rein compris compris à la révolution et n'avait pas les éminentes lumières de notre excellentissime (et modeste) Anonyme.
"Le taux de chômage réel en France est de 19 à 20% (chiffres du BIT)". "Le pouvoir d'achat en France est devenu très faible, quelqu'un qui gagne 2000 € par mois est loin de vivre dans le luxe". "
RépondreSupprimercité par Laure Alibert
@ anonyme savez-vous que la France est l'un des pays où les formalités de création d'une entreprise sont les plus réduites (Rapport sur l'attractivité de la France de Mme Gaymard -qui n'est pas une dangereuse gauchiste, croyez-moi sur parole !)
RépondreSupprimerLaissez moi rire d'une telle désinformation. Par ailleurs, la droite wet n'est pas crédible.
De plus, c'est un peu comme le mariage... mais il faut se poser la question du divorce. Combien de temps vont durer le solde des emmerdements avant de pouvoir passer à autre chose ?
"Sinon, il saurait que la fiscalité fut une des causes, sans être unique, de la révolution."
RépondreSupprimerMais c'est exactement ce que je voulais dire M. Boizard ! Je répondais à quelqu'un qui en faisait la cause unique, si vous lisez bien son commentaire.
Quant à Mirabeau, traître, corrompu, voyez son destin : il n'avait effectivement pas compris grand chose à ce qui était en train de se passer.Je suis donc très satisfait de ne pas avoir "ses lumières" sur le sujet.Par contre j'en ai d'autres sur Mirabeau-père, éminent libéral en politique mais, je cite l'excellent Mourre : "dans sa vie privée, le plus tyrannique des hommes : mauvais époux et mauvais père, il aurait obtenu contre les siens jusqu'à cinquante-quatre lettres de cachet". Un vrai libéral en somme puisque son rejet de l'état s'arrêtait au portefeuille...
Je suis "anonyme" par flemme, appelez-moi Pascal, c'est mon prénom.
"Laissez moi rire d'une telle désinformation. Par ailleurs, la droite wet n'est pas crédible."
RépondreSupprimerdit anonyme bis. Dans ce cas, pour ne pas risquer de se faire retourner le compliment, il faut citer les sources contradictoires !
Pascal