Les gérontes qui occupent le pouvoir politico-médiatique nous soulent de l'auto-célébration de leur jeunesse folle. Il n'y a pourtant pas de quoi se vanter.
Les évolutions positives qu'on attribue abusivement aux barricades de mai 68 auraient eu lieu de toute façon (la loi Neuwirth sur la contraception date de 1967) mais de manière plus raisonnable et intelligente.
Je ne suis pas partisan des révolutions, même en carton-pâte. Elles exacerbent les violences politiques, elles radicalisent les relations sociales et provoquent des excès, tant de progressisme que de réaction. La liste des victimes de mai 68 comprend l'éducation, ce n'est pas rien.
Je préfère les sociétés libres où l'innovation et l'adaptation passent par des évolutions individuelles et non par des psychodrames collectifs, symptômes d'immaturité.
Les pays occidentaux qui ont évité un mai 68 se portent mieux que nous.
Non, vraiment, il n'y a pas de quoi se vanter à s'être trouvé à vingt ans, ou plus, écervelé et immature.
Vu la sclérose de la société Francaise depuis 30 ans, je suis plus que pessimiste pour des changements (méme de simple adaptation) qui arriverait sans violence.
RépondreSupprimerLa France ,c'est le pays ou jamais rien ne change.A se demander si la vrai mission de nos hommes politique,ce ne n'est pas cela.
«A se demander si la vrai mission de nos hommes politique,ce ne n'est pas cela.»
RépondreSupprimerDans un pays :
> démocratique mais accordant plus d'importance aux décisions de la majorité qu'aux droits fondamentaux (comme le droit de propriété)
> où les vieux, de plus en plus nombreux, votent plus que les jeunes
> où, contrairement aux discours, la solidarité et la cohésion sociales sont très faibles
il se peut que vous ayez raison.
Or, il me semble la France correspond bien aux critères de ce pays où le conservatisme des vieux s'impose au pouvoir au détriment des jeunes.