Ce post est dédié à Robert marchenoir.
Il parait que cinq minutes de rire valent un bon steak. Au rythme où l'écologisme me fournit des occasions de rigolade, je vais bientôt pouvoir me passer de viande.
Dernière en date, je vais chez Go Sport acheter des chaussures légères, genre tennis. A la caisse la vendeuse me dit : «Maintenant, les sacs en plastique sont payants, vous en voulez un ?» Devant mon air ahuri (je veux dire, plus ahuri que d'habitude), elle croit nécessaire d'ajouter : «C'est écologique».
Un instant, il m'est venu à l'esprit de lui expliquer qu'elle me donnait le choix entre augmenter mon inconfort ou augmenter le chiffre d'affaire de Go Sport, mais que, quel que soit mon choix, il avait aussi peu de rapport avec l'écologie que, disons, mon destin avec la position des constellations, puisque les sacs gratuits finissaient à l'incinérateur ou à la décharge, ce qui avait un impact écologique minime, pour ne pas dire nul.
Un peu lâche, j'ai avalé mes pulsions pédagogiques et je suis parti avec mes chaussures sous le bras.
Je suis tout de même satisfait de ma générosité : avec munificence, j'ai augmenté les bénéfices de Go Sport de la valeur d'un sac en plastique, en me passant, sans faire le scandale pourtant bien mérité, du précieux contenant dont le coût amputait auparavant de manière insupportable les dits bénéfices.
Comme disait l'autre, le progrès fait rage.
La caissière part du principe qu'un sac acheté est écologique tandis qu'un sac gratuit ne l'est pas. Le prix de la culpabilité est donc celui d'un sac. Si ce truc marche, le business écologique a son marché !
RépondreSupprimerD'accord, mais avouez qu'il n'est pas gigantesque.
RépondreSupprimerMon Casino vend maintenant le sac plastique "écologique " a 40 centimes d'Euro.
RépondreSupprimerLe bénéfice net doit étre a 80,90 % ?
C'est profitable d'aimer la terre.
Sinon, pour rester dans la rigolade :
http://www.youtube.com/watch?v=cRL2qbtHmj0
Hahaha. Merci pour la cassdédi.
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne, dès que je sors dans mon quartier, je prends avec moi mon sac écolo super-durable, super-renforcé et super-moche vendu quelques dizaines de centimes par mon Franprix local (et théoriquement renouvelé à vie s'il se pète, ce qui, sur le papier, constitue un rapport qualité-prix imbattable, il faut bien le dire).
Du coup, j'ai une pensée émue à chaque fois pour les Russes qui, à la glorieuse époque du socialisme, ne sortaient jamais de chez eux sans un cabas à la main, pour l'éventualité bien improbable où ils trouveraient, sur leur chemin, un magasin avec des marchandises à l'intérieur.
Comme quoi, la France, c'est l'URSS par d'autres moyens. Le socialisme vient à point à qui sait attendre.