Sur la plage, manipulant mon bidule électronique, j'apprends que 45 % des instituteurs (qui sont la plupart du temps des institutrices) ont pris un congé maladie en 2008. Il ne reste plus tellement de jours de travail !
L'absentéisme dans le public en général est double de celui du privé, et il paraît que c'est aussi le cas pour l'ecole.
Je ne fais pas plus de commentaire, c'est inutile.
je crois qu'en l'absence de plus de données, c'est un mauvais procès : nombre de congés maternité ? nombre de congés pour maladies infectieuses à donner ou à recevoir des enfants ?
RépondreSupprimerEn l'état, c'est une donnée trop brute.
Si on ne payait pas, comme c'est le cas dans le privé, les trois premires jours d'arrêt, le taux d'absentéisme des fonctionnaires serait beaucoup plus faible.
RépondreSupprimerJamais entendu parler du taux de fécondité extraordinaire des fonctionnaires qui expliquerait une telle difference avec le privé (heureusement, ils vivent déjà en parasites du privé, si en plus ils se reproduisaient ...).
RépondreSupprimer@Franck
RépondreSupprimerOh mon dieu !
Si jamais c'était le cas, ce serait le déficit structurel et le gâchis du capital humain !
Vous savez la Cour des Comptes, qui n'est pas peuplée d'ultra-libéraux aux pieds fourchus, nous raconte rapport après rapport, que l'Etat gaspille entre 20 et 30 % de son budget, y compris à l'EN.
RépondreSupprimerAlors, entendre les profs manifester contre le "manque de moyens", c'est-à-dire pour plus de fric (toujours cette obsession pécuniaire chez de soit-disant contempteurs du capitalisme), ça fait mal deux fois : ils montrent qu'ils nous prennent, nous les cochons payants, pour des cons et qu'ils eux-mêmes de pauvres cons.
Même Brighelli, plus rouge qu'une écrevisse, a fini par admettre que l'EN n'avait pas de problème d'argent.
Cette obsession budgétaire des braillards montre juste qu'ils sont incapables de se mettre d'accord sur autre chose (car il leur faudrait sont très largement responsables du délabrement de l'EN).
Excusez les fautes, l'iPhone c'est pas très pratique pour ecrire.
RépondreSupprimerJ'ai lu que le ministre a dit qu'il "ne fallait pas stigmiser les enseignants". Comme "il ne faut pas stigmatiser les femmes portant la burqa" ?
RépondreSupprimer"stigmatiser" est donc une expression de la France politique du XXIème qui peut être traduite en français classique par "dire des vérités qui fachent des braillards qu'on craint".
Ceci dit, je comprends les difficultés des profs, mais jene vois pas en quoi encourager la fuite, les prétextes et les faux-semblants, fermer les yeux sur la démission de certains, résoudra leurs problèmes.
Les profs, braillards habituels et défileurs compulsifs, ont réussi à ancrer chez les politiciens l'idée que cette population était ingérable et qu'il était plus prudent de l'abandonner à son sort (en exprimant hypocritement sa compassion) que d'essayer de résoudre ses problèmes. Belle réussite de la gauche, ordonnatrice des dits braillements et defilés.
C'est navrant : je connais des profs qui ont parfaitement la mécanique de ce naufrage, mais ils semblent impuissants à arrêter ce Titanic.
Dans ces conditions, on comprend mieux les efforts de réduction d'effectifs du gouvernement : tant qu'à avoir un système éducatif de merde pour des raisons non budgétaires, autant s'efforcer de ne pas le payer trop cher.
L'optique opposée, réformer pour en avoir pour son argent, parait trop ambitieuse pour des gouvernements tétanisés de trouille.
Sur la base de l'école de ma gamine, j'ai observé cette année 100% de congé : tous les profs ont été malades au moins un fois. Maternité, appendicite, grippe, bras cassé (à l'école), etc... J'en déduis rien cette école marche bien.
RépondreSupprimerStigmatiser : encore le joli vocabulaire religieux (Nietzsche copyright) que voilà. Une fois de plus, la vieille rengaine victimaire. Ce sont vraiment de pauvres choux ces profs : comme ils ne veulent pas perdre tous les privilèges liés à leur emploi, ils préfèrent souffrir et faire chier tout le monde alors que rédiger une lettre de démission prend cinq minutes et évite une possible dépression et la consommation de centaines de médicaments aux frais des contribuables.
RépondreSupprimerConcernant les maladies contagieuses, cet argument est à mon avis de mauvaise foi. On n'est pas plus exposé dans une école que dans le métro ou un cinéma.
@Pierre : être enceinte, c'est une nouvelle maladie ?
"on comprend mieux les efforts de réduction d'effectifs du gouvernement"
Supprimer 1,5 % de postes environ, c'est une goutte d'eau dans l'océan de la réforme qui ne sera jamais faite sous l'ère Sarkozy, ni sous les suivantes d'ailleurs. Quand une jambe est gangrenée profondément, ça ne sert à rien de mettre des cautères : il faut amputer, sauf qu'ici, si on ampute tout ce qui est malade sur le mammouth, il ne restera pas grand chose de la bête.
J'ai démissionné 3 fois avant de trouver mon travail actuel oú je suis depuis dix ans. Mais les profs, en manifestant pour le monopole étatique de l'instruction, se sont bâtis une prison. Après, ils se plaignent de la bouffe et du confort des cellules, du dirlo dont la tête ne leur revient pas, du garde-chiourme pas aimable. Ils l'ont bien cherché.
RépondreSupprimerAlors, ceux qui sont las d'enseigner se recyclent dans le parasitisme : diafoirus d'IUFM, syndicalistes profesionnels, conseillers à la con, etc.
Le pire dans tout ça, c'est qu'il n'y a pas que les assistés de l'Education Nationale qui râlent.
RépondreSupprimerC'est un véritable SIDA mental (j'aurais voulu inventer cette expression) globalisé qui touche la plupart des gens en France.
Quand j'entends dire dans mon entourage professionnel que la concurrence est le mal à abattre, que c'est "l'ultra-libéralisme" qui nous a foutu dedans, et que globalement, il nous faut plus de "socialisme" et de "gauchisterie" (sans dire que ce que l'on souhaite relève de la gôôôche ou que c'est du socialisme, bien entendu ), que le déficit n'est pas un problème et qu'il suffit de "prendre l'argent là où il est" (lire : prendre aux riches et bannir les paradis fiscaux) etc...
Oh bien sûr, il faut en plus penser "vert", écologie, multi-culturalisme, mixité éthnique, "progrès", "tolérance", culpabilisation pour des trucs que ne nous regarde pas, effet y'a bon Obanania etc...
Bref, tout ceci m'écoeure et me navre et je ne rêve que d'une chose : me casser d'ici avant que je ne perde ma jeunesse et tous mes cheveux et avant le paquebot France, assailli par des pirates très divers et très variés, ne coule.
Attendez, Pierre Robes-Roule... Un instituteur sur deux prend au moins un congé maladie dans l'année, et vous pinaillez sur la signification de cette statistique ?
RépondreSupprimerMais c'est tout bonnement énorme !
J'ai... un certain âge, et j'ai dû poser un seul congé maladie de toute ma vie professionnelle, à l'occasion d'une hospitalisation ! Je ne me souviens même pas comment on fait !
Après, qu'une partie notable de ces faux congés soit explicable par la pression psychologique insupportable générée par les méthodes pédagogiques de merde de l'Education nazionale, jointes à la subversion permanente entrretenue dans les classes par des immigrés haïssant la France et ses représentants, c'est absolument certain.
Mais ce n'en sont pas moins de faux congés-maladie.
Bob,
RépondreSupprimerVous confirmez mes pires craintes à votre égard : vous êtes un mauvais Français.
Par votre inaptitude à profiter des bienfaits du modèle social, que le monde entier nous envie (la preuve : des tas de bons à rien - pas aryens- viennent en savourer les délices), vous affichez votre mépris de cette "solidarité" qui fait le sel de notre beau pays.
Les profs, eux, sont de bons Français : ils profiteront, sans remords ni retenue, de la bête jusqu'à l'épuisement et la faillite.