Nous sommes victimes de la guimauve. Il n'y a pas de débat en France, tout est englué dans une purée de bons sentiments sucrés, collants, paralysants, soigneusement contrôlée par nos maîtres politico-médiatiques.
Le récent débat pour ou contre la burqa est un excellent exemple, parce que, justement, il n'y a pas eu de débat. Enfin, allait être posée la question des populations immigrées, de leur culture et leur intégration ?
Que nenni. Le processus est éclairant :
1) Des parlementaires lancent le débat. On ne le récuse pas frontalement en traitant les dits parlementaires de «populistes rappelant les HLPSDNH», ça serait trop brutal, le parti-pris trop évident.
On commence par détourner le débat vers une question secondaire dénuée de toute importance, en l'occurrence «Les femmes qui portent la burqa le font-elles de leur plein gré ?» Comme l'attention des medias ne peut être concentrée que sur une seule question, on a ainsi, par effet d'éviction, éviscéré le débat.
La discussion se poursuit sur ce point de détail le temps suffisant, quelques jours à quelques semaines, pour qu'elle perde son actualité. La première étape de la manoeuvre est parfaitement réussie : on a évité de répondre à une question brûlante et dérangeante pour la bien-pensance.
2) Une fois que les bien-pensants ont réussi à étouffer l'explosion en retardant le débat, la deuxième partie de la manoeuvre est simplissime : il suffit de répondre à la question initiale, sachant que ceux dont la propagande n'est pas le gagne-pain, c'est-à-dire les opposants, sont passés à autre chose. Et l'on voit surgir les articles dans le Monde et dans Paris-Match nous expliquant, sans rire, que les femmes portant la burqa sont peu nombreuses, super sexy et bac +18. Bref, qu'elles sont intégrées à donf, qu'il n'y a pas de problèmes et que la burqa est une fantaisie vestimentaire au même titre que le bermuda à fleurs. Et l'on conclut que l'interdiction «stigmatiserait» les musulmans (ce qu'il faut, d'après la bien-pensance, éviter à tout prix ; on se demande bien pourquoi) sans résultats (mais de quels résultats parle-t-on ? Le but recherché n'est-il pas de ne plus voir de burqa dans l'espace public, c'est-à-dire l'interdiction en elle-même ?). Bref, inutile et stupide d'interdire la burqa.
Et voilà, en deux coups de cuillère à pot, un débat a été réglé par les médias en sens inverse du vœu des Français, simplement en faisant un usage massif de la guimauve.
Pauvre France.
Addendum : Politique de l'autruche, mode d'emploi
Votre vision des musulmans envahisseurs a été perturbée par l'étude menée dernièrement qui dit qu'il y aurait moins de 400 burqas en France ? On vous sent aigri. C'est sur que ça fait faible comme armée, même avec 10 fois plus d'hommes au même niveau d'intégrisme que les femmes qui portent la burqa, ça fait toujours pas un gros chiffre.
RépondreSupprimerJe ne suis pas forcément d'accord sur plusieurs points.
RépondreSupprimerPour moi, l'objet de l'interdiction était plutôt lié aux droits des femmes, et sur ce fait, sur leur liberté de porter cette burqa ou nom. Mais cela ne concerne qu'une minorité, et cette interdiction n'a pas lieu d'être, pour la simple et bonne raison qu'on ne peu interdire un style vestimentaire, ou l'appartenance à une religion et le respect de ses règles. Mais je m'exprime mal. En gros je pense que cette question est importante.
Mais je suis de votre avis sur la pauvreté du débat qui arait pu être plus complet et plus interressant. Les médias sont destinés à laver le cerveau parfois. Parfois. Les bons journaux, de n'importe quel média de QUALITE, se doit d'argumenter et de débattre. Mais ce débat à si peu d'intervenants et d'impact que c'en est triste et frustrant. Je suis lassée de ce flux constants de pseudo drames et pseudo débats et sujets d'actualité soi-disant gargatuesques et ''chaud''. Je ne dirais pas un excès de guimauve et de bons sentiments, je suis contre ce préjugé, mais je pensais plus à un manque d'interêt, un écart trop important entre la vie familiale et quatidienne des français et la poltique de leur pays, si ''éxtèrieure''. D'où ma lassitude..
Si ce n'était qu'un simple style vestimentaire...
RépondreSupprimerTiens, puisque vous semblez s'y connaitre : vous pensez que la couleur verte pour un djellaba serait tendance le premier jour de l'instauration de la Ripoublique Islamique du Frankistan ?
Zitt,
RépondreSupprimerLa condition des femmes portant la burqa fait partie à mon avis de ces questions secondaires qui détournent du vrai débat.
La burqa est une insulte publique.
Elle dit aux hommes «Vous êtes des violeurs potentiels, c'est pourquoi je dois me cacher de vos regards», aux femmes «Vous êtes des putes puisque vous ne craignez pas de vous exposer au regard de violeurs» et à tous «j'emmerde votre culture, vos traditions. Je vous emmerde».
Vous remarquerez que le voile a la même signification (qui est différente, contrairement à un parallèle abusif, de celle du voile de nos nonnes. De plus, nos nonnes, elles sont bien à nous, elles sont chez elles et leur comportement et accoutrement sont bien de chez nous).
C'est une raison suffisante pour interdire la burqa et le voile.
Maintenant, si ça améliore la condition des femmes, tant mieux ; sinon, tant pis. Ce n'est pas le problème.
Tom.
Approuvé avec les félicitations du tribunal islamique.
Tom, même si en premier lieu j'ai apparenté la burqa comme un style vestimentaire, je n'ai pas oublié la religion qui est derrière. Je ne semble pas m'y connaître, je n'ai qu'un avis que j'ai exprimé, consciente de mes lacunes.
RépondreSupprimerEtant Mosellane, la diversité des cultures ne me dérange pas. C'est le mélange des cultures et leur fragmentation qui me dérange.
.. J'ai le malheur de trouver la blague de mauvais goût..
Pour notre blogueur, à mon avis, toutes les questions assimilées font parties du débat, après revient à chacun de donner de l'importance à l'une ou à l'autre.
Mais c'est véridique, c'est bien là la signification. C'est une manière de penser et je suis tolérante. Et quand on voit certaines jeunes personnes, dénudées ou presque, à l'américaine, j'ai du mal à voir notre culture et nos traditions. Mais ça n'a rien voir, excusez moi.
Cette burqa est exagérée. Certes. Je ne suis pas contre son interdiction. Ni pour d'ailleurs. Il est vrai que contrairement au voile, c'est un manque ''apparent'' d'intégration, car ces familles restent entre elles. Mais vos propos me semblent un peu violents et exagérés.
Après le débat vire sur l'intégration, comme vous l'aviez dit dans l'article. Mais il n'est pas commode d'abandonner sa culture pour vivre au lieu de survivre dans son pays. Pour moi la tolérance est un maître mot. Préserver notre culture n'inclu pas de la priver d'ingluence extérieure. La culture actuelle s'en nourrit, s'enrichit et s'appauvrit, se modèle selon l'époque. S'ils ne veulent pas accepter leur pays d'accueil, que faire ?
C'est un véritable problème, vous avez raison. Mais la juste mesure est bien loin et il faut arrêter d'être utopiste. Mais les immigrants et leur famille ne sont pas tous si peu intégrés. Comme il existe des racistes et des personnes à tendance moins raciale, certaines personnes acceptent plus ou moins de s'ouvrir à d'autres cultures.
Le voile n'est pour moi pas choquant le moins du monde et n'entre pas dans le débat à mon goût.
Veuillez m'excusez si parfois je ne suis pas clair, mais une discussion sert également à clarifier et enrichir ses opinions, non ?
Personne ne croit à ce chiffre de 367 (?) burqas en France, pour tout un tas de raisons :
RépondreSupprimer1. La précision grotesque du chiffre, qui ne pourrait être fiable que s'il existait une déclaration administrative obligatoire des porteuses de burqas, avec formulaire, autorisation, etc. Ce qui n'est bien évidemment pas le cas.
2. Le fait même qu'un tel chiffre puisse être obtenu par un service de police. Moi qui pensais que les statistiques ethniques étaient interdites en France, que les flics se prenaient des frigos dans la gueule dès qu'il rentraient dans les banlieues...
Et là, à peine un député prend-il une initative sur le sujet que, hop ! on nous sort une statistique ultra-précise du chapeau. Le rencensement exhaustif ordinaire de la population a été abandonné (on ne fait plus que des sondages), et on nous ferait croire qu'on est capable de compter trois cents bonnes femmes seulement, réparties à travers tout le territoire, en quelques jours, à l'unité près, juste en mobilisant quelques dizaines de flics ? On se fout de notre gueule.
3. Le chiffre est évidemment ridiculement bas. Tous ceux qui vivent dans des zones occupées affirment que ce chiffre pourrait être crédible s'il concernait leur quartier seulement !
Après, il faut s'entendre sur les mots. La France n'étant pas un pays musulman, personne ne sait exactement ce qu'est une burqa, et personne ne peut savoir dans quel sens ce terme est employé par autrui.
Au sens strict du terme, la burqa est uniquement le voile intégral utilisé en Afghanistan, la tente bleue avec un grillage en tissu.
Dans ces conditions, il est en effet possible qu'il n'y en ait que 367 en France. Voire deux. Ou zéro.
Autrement dit, d'après cette définition, la tente avec seulement une fente pour les yeux (et non un grillage) serait un voile "musulman modéré", et ne rentrerait même pas dans la catégorie de la burqa !
Il est évident que si vous demandez à un Français ce qu'il croit comprendre par burqa, il va inclure là-dedans le voile intégral à fente.
De même que, très vraisemblablement, la bâche qui couvre tout le corps mais qui laisse voir entièrement le visage. Cette version est également tout à fait choquante et inadmissible.
Donc, 367, c'est peut-être la réponse à la question : sonnez-moi les unités chargées de suivre les milieux islamistes dans les ZUS, et faites-moi remonter le nombre de femmes à burqas qu'ils ont repérées.
Ca ne veut évidemment pas dire qu'il y en a seulement 367. Et les services officiels qui ont livré l'information n'ont ni précisé leur méthodologie, ni précisé ce qu'ils entendaient par burqa.
Ce chiffre, par conséquent, ne vaut rien.
Serait-il réellement minime que cela ne voudrait rien dire non plus. Nous sommes dans une dynamique d'invasion et de colonisation par les ventres explosive, et on croit se rassurer avec la fable de "l'infime minorité d'extrémistes", sans cesse resservie -- mais avec des frontières à l'extrémisme qui sont sans cesse repoussées ?
Hier, c'était le voile qui était extrémiste. Aujourd'hui, il faut mettre des tenues interdites dans les grands hôtels égyptiens pour être classée dans cette catégorie !
Qui aurait pu prédire, il y a seulement vingt ans, qu'on discuterait de repas hallal dans les cantines scolaires ?
Qui aurait pu prédire, il y a seulement dix ans, que la France serait en train de se couvrir de "grandes mosquées" construites avec l'argent du contribuable ?
Quand une épidémie de peste se déclare, le fait qu'il n'y ait "que" 367 morts au début n'est sûrement pas un motif pour se rassurer.
"S'ils ne veulent pas accepter leur pays d'accueil, que faire ?"
RépondreSupprimerQu'ils mettent leurs actes en accord avec leurs opinions et qu'ils partent. Je ne comprend même pas que ça pose débat.
Après, comme l'a dit Robert Marchenoir, il est tout à fait possible que la police ait retenu une définition de la burka tellement restrictive qu'il n'y en ait effectivement que 367. C'est juste que pour le commun des mortels, la définition du mot burka est un peu plus large...
Le port de la burqa est un symptôme du mal de l'intégration en France. D'après les principes de la république, on ne peut interdire un mode vestimentaire décent, en respect de la liberté. Il faut bien imaginer qu'interdire la burqa ne va pas guérir l'intégrisme présent en France, ça va seulement le cacher. La solution au problème de l'immigration ne réside, à mon avis, pas dans la restriction des libertés fondamentales des immigrants. Ce qu'il faut, c'est que les musulmanes (et musulmans aussi, y a pas de raison) elles mêmes en viennent à trouver la burqa révoltante et barbare, et refusent par conséquent librement de la porter. En bref, qu'elles adoptent un peu de nos valeurs françaises.
RépondreSupprimerLe port de la burqa est un révélateur de la non intégration d'une partie de la population musulmane, mais ce n'est pas en l'interdisant que cela va, par magie, rendre ces populations plus françaises.
Laurent,
RépondreSupprimerVous êtes un naïf. Vous restez dans cette logique qui échoue depuis trente ans, à savoir que notre culture est tellement géniale que les envahisseurs vont finir par abandonner leur culture pour adopter la nôtre.
On en constate les dégâts aujourd'hui : pendant que nous attendions patiemment que ces femmes passent du voile au string, elles sont passées du voile à la burqa.
Ce n'est pas en interdisant la burqa qu'on rendra ces populations françaises, c'est possible mais je n'en sais rien.
De toute façon, je m'en fous de rendre ces populations françaises. Ce que je veux, c'est ne plus voir de burqa, c'est simple, en quelle langue dois-je le dire ?
Si cela doit faire retourner ces femmes d'où elles viennent ou doit les condamner à rester enfermées, ce n'est pas mon problème : elles ont choisi (ou on a choisi pour elles) de porter la burqa, qu'elles en assument les conséquences.
Si elles veulent sortir en France sans contraintes, elles ont une solution simple : enlever leur burqa.
Ce n'est quand même pas compliqué.
Il ne me semble pas que les Saoudiens se triturent le cervelet pour imposer le voile aux occidentales en visite chez eux.
On est donc dans une logique que les musulmans sont tout à fait aptes à comprendre : tu es chez moi, tu fais comme moi ou tu dégages.
Qu'est ce qu'on s'en fout d'un débat, Copé a dit qu'il y aura une loi.
RépondreSupprimerLe problème avec l'interdiction, c'est qu'elle va retourner l'accusation d'intolérance contre les promoteurs de la loi. Et les musulmans d'invoquer qu'elle bafoue (c'est aussi le cas avec le catholicisme avec le concordat en Alsace-Lorraine) les principes de la loi de 1905.
Je vous parie qu'une fois la loi passé, il y aura des pluies de recours constitutionnels (féministes et gauchistes en tête) et les crétins qui auront voté cette loi feront des arrangements avec ceux qu'ils prétendent combattre.
Le problème, ce n'est pas la burqa, c'est l'Etat qui est le seul dépositaire de qui rentre ou non en France au mépris du Droit de la population d'accueillir qui elle veut chez elle.
J'ai déjà exprimé mon opinion sur cette question : la loi sur la burqa ne serait qu'un pis aller (le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt).
RépondreSupprimerCe qu'il faut, c'est fermer les frontières, changer la loi sur la nationalité, stopper l'Etat-providence et expulser autant d'étrangers que possible.
nous sommes tolérants donc faibles et quand quelqu'un est faible on lui demande pas son avis .
RépondreSupprimerVoulez vous 90 millionbs d'immigré suplémentaires en france ?
vous répondez non, et eux vous tréponde ta gueule sa le raciste de naziste.
donc l'importance du réchauffement climatique qui apres le réfugié politique économique et le regroupement familliale, villageois et amical viendra le réfugié climatique qui aura perdu sa civilisation si avancé que nous ne pourrons refusé sa venue qui apportera tellement de chance ala FRANCE quelle ne saura s'en remettre ...
mais aucun complot contre l'europe ...
allez un peu de géopôlique pour vous : ennemyofeurope de francis parker yockey ,renseignez vous sur el personnage c'est mon héro de l'année
http://www.megaupload.com/?d=RRIJYINN
personnelement je veux pas qu'on interdisent les burka je suis pour le laisser aller , je evux que la merde gauchiste 68ar et les autres se fassent crevé les yeux par la réalité de la vie .
RépondreSupprimerde plus ça donne confiance a la racaille qui se sens en teritoire conquis lorsqu'elle voit ses drapeaux portatifs et honnetement le mieux pour nous c'est que les choses se fassent tres vite car plus on attend et plus dure sera la chute donc laissez les imposer leur coutumes pendant que nous sommes encore plus nombreux qu'eux , la guimauve se transformera peut etre en plastique alors