Chaque année en déficit est une forme de relance permanente par la consommation. C'est bien là le noeud du problème.
Et on ose encore parler d'une opposition factice entre un déficit structurel et un déficit conjoncturel comme le note si justement Philippe Herlin sur son blog : http://ladettedelafrance.blogspot.com/2009/10/deficit-structureldeficit-conjoncturel.html
Oui, j'appelle aussi ca "la parabole de l'aspirine" :
Un patient est admis aux urgences pour une méchante blessure ouverte à la jambe. Le médecin lui donne une aspirine. Deux heures après le patient se plein de douleurs persistantes, et l'hémorragie n'est pas stoppée : le médecin vérifie, et lui donne deux aspirines. Le soir, la plaie a plus ou moins coagulée malgré tout, mais la plaie s'infecte, le patient très affaiblie se plaint de ne plus sentir sa jambe : le docteur affolé, lui donne quatre aspirines. Pendant la nuit, l'infection gagne toute la jambe : au matin, le médecin lui fait une injection d'aspirine en intraveineuse en urgence. A 10h, le patient décède.
Lors de la réunion de service, l'après midi, le cas du patient est abordé de manière critique. Le médecin fait son autocritique : la note de service indique la cause probable du décès : on aurait du lui donner plus d'aspirine.
Combien en 30 ans ?
RépondreSupprimerEt bien ... 30.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Public_Deficit_of_France.png
Chaque année en déficit est une forme de relance permanente par la consommation. C'est bien là le noeud du problème.
Et on ose encore parler d'une opposition factice entre un déficit structurel et un déficit conjoncturel comme le note si justement Philippe Herlin sur son blog : http://ladettedelafrance.blogspot.com/2009/10/deficit-structureldeficit-conjoncturel.html
C'est la doctrine shadok : « plus ça rate, plus on a de chances que ça marche ». La différence, c'est que Jacques Rouxel faisait de l'humour...
RépondreSupprimerOui, j'appelle aussi ca "la parabole de l'aspirine" :
RépondreSupprimerUn patient est admis aux urgences pour une méchante blessure ouverte à la jambe. Le médecin lui donne une aspirine. Deux heures après le patient se plein de douleurs persistantes, et l'hémorragie n'est pas stoppée : le médecin vérifie, et lui donne deux aspirines. Le soir, la plaie a plus ou moins coagulée malgré tout, mais la plaie s'infecte, le patient très affaiblie se plaint de ne plus sentir sa jambe : le docteur affolé, lui donne quatre aspirines. Pendant la nuit, l'infection gagne toute la jambe : au matin, le médecin lui fait une injection d'aspirine en intraveineuse en urgence. A 10h, le patient décède.
Lors de la réunion de service, l'après midi, le cas du patient est abordé de manière critique. Le médecin fait son autocritique : la note de service indique la cause probable du décès : on aurait du lui donner plus d'aspirine.