Ah, cette fièvre de relance ... D'ailleurs, ce mot de «relance» a quelque chose de mal sonnant, d'inélégant, qui va bien aux gougnafiers qui l'emploient.
Mais, s'agissant de relancer la consommation, je n'avais pas pensé que mes lecteurs pussent ignorer un instant que la consommation n'a jamais créé aucune richesse et que la «relancer» était une absurdité économique dommageable dont le seul but est d'acheter des électeurs à crédit.
Le comique, c'est que cette «relance par la consommation» dont le plus élémentaire bon sens détecte l'absurdité est justifiée par de savantes équations. En économie, il faut toujours se méfier des idées idiotes qui se réfugient dans un épais brouillard mathématique.
Chaque fois que j'entends un «économiste», un journaliste (car ils donnent leur avis sur ce qu'il faudrait faire, ces cons) ou un politicien dire qu'il faut «relancer (ou soutenir) la consommation», il est foutu à mes yeux, je le place immédiatement dans mon grand sac à imbéciles heureux.
Cependant, il peut arriver qu'un internaute naïf s'égare sur ce blog. C'est à son intention que je mets ce lien vers le blog de Vincent Bénard :
Le mythe de la consommation qui crée de la richesse
Merci pour le lien. J'ai particulièrement apprécié l'allégorie de l'île déserte avec ses naufragés.
RépondreSupprimerPour paraphraser Pascal, je dirai que nous vivons à une époque où "je consomme donc je suis". Les tentatives de relance par la consommation n'auraient-elles pas, entre autres finalités, celle de donner une raison de vivre à beaucoup et ainsi, de garantir la paix sociale? Cela afin de rassurer nos dirigeants.
Vous avez sans doute raison.
RépondreSupprimerhttp://fboizard.blogspot.com/2008/12/la-folie-injectrice-3-les-shadoks-de-la.html
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