Certains, lâches et irresponsables, espèrent, pour résorber les déficits publics, l'inflation des prix à la consommation et des salaires, cette drogue que les Français ont tant aimée.
Cela n'arrivera pas, il n'y a pas de bouton pour déclencher l'inflation : les réserves de productivité dans notre monde ouvert sont telles que le prix des biens de consommation bougeront peu. La création monétaire excessive, si elle arrive (n'oublions plus que la France ne contrôle pas sa politique monétaire), ira gonfler les bulles spéculatives d'actifs (actions, immobilier, ...). Mais bien sûr, suis-je bête, les bulles spéculatives, c'est la faute des méchants traders.
Addendum : fort inquiétant : Good Morning Weekend du 3/10/2009
Trois solutions : réforme drastique, banqueroute ou inflation. Je parie sur l'inflation. RDV dans 10 ans.
RépondreSupprimerInflation ? Impossible, nous ne sommes pas maître de notre monnaie. Restent trois autres : banqueroute, réforme, et stagnation durable à la japonaise.
RépondreSupprimerA mon avis, cessation de paiements imminente : un budget financé pour moitié par de la dette. La charge de la dette va devenir insoutenable. Retraités et fonctionnaires ont du souci à se faire.
RépondreSupprimerLa cessation de paiement ? C'est le scénario du Livre Le jour où la France a fait faillite.
RépondreSupprimerC'est une situation d'une violence inouïe.
En une semaine, les fonctionnaires et l'assistanat ne sont plus payés, les services publics s'arrêtent.
Un drame dont bien peu ont idée.
Pourtant, si je n'aimais pas, MALGRE TOUT, mon pays, je dirais que nous l'avons mérité.
Je pense aussi aux jeunes de moins de trente qui bossent et ne réclament rien : eux n'ont pas mérité un tel châtiment.
"Un drame dont bien peu ont idée."
RépondreSupprimerParce que le gens croient que l'Etat ne peut faire faillite et que plus il est gros plus il tiendra ("too big too fail"). Pendant longtemps on a cru que l'URSS tiendrait : elle s'est effondrée comme un château de cartes et les Russes n'ont toujours pas fini d'en payer les conséquences, 20 ans après. Plus c'est gros et plus ça fait de dégâts quand la chute arrive : la France sera la Californie puissance mille. Et ce ne sera pas joli à voir.
"Je pense aussi aux jeunes de moins de trente qui bossent et ne réclament rien : eux n'ont pas mérité un tel châtiment."
RépondreSupprimerJe fais parti de cette génération, je bosse depuis la fin de mes étude en angleterre quelques mois de temps en temps histoire, d'avoir un bon anglais et un pied labas, et le jour ou ça part en cou*** ... bye bye tout le monde, pas envie de supporter les conneries de la génération précedente, c'est à se demander d'ailleurs si le merveilleux niveau d'anglais que nous donne l'éducation nationale n'est pas fait expres pour emprisoner les jeunes en France pour bien pouvoir les tondre le moment venu ...
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est clair que le scénario du livre le jour où la France a fait faillite - d'ailleurs, les auteurs voulaient comme titre le jour où l'état a fait faillite - .
Il est clair que le podcast que vous donné fait assez froid dans le dos.
La question est de savoir quand les taux longs vont remonter - ce sera sans doute le signal - .
Mais, je me dis que considérant les déficits financiers et les carcans règlementaires me font assez froids dans le dos - la France, quasiment record européen des déficits -.
Au passage, parlez d'un budget de sortie de crise avec un tel déficit, c'est se moquer du monde : hasard moral, keynesianiste crasse, bêtises dans les allocations, etc.
On n'est pas sortie de l'auberge. Voir le nouveau post ici