Tout ça, c'est sûrement de la faute du néolibéralisme prédateur et du racisme atavique des Français (et bien entendu du manque de «moyens», qui fait rire tous ceux qui ont déjà mis les pieds dans un collège de ZEP - comme dit une prof, ce n'est pas l'argent qui manque, c'est la discipline).
"On est assomé par un surmoi de gauche délirant"... voilà peut-être la clef. Après tout la France est dominée depuis 50 ou 100 ans par ce surmoi, et je comprends qu'on ait pas envie de s'identifier à cette France-là. Ce surmoi doine aussi beaucoup de réacs et me semble encore plus difficile à extirper que les clandestins.
Il y a là une réalité que beaucoup de gens ne veulent pas voir, car elle n'est pas flatteuse, je veux parler de la contradiction entre le discours et les attentes réelles. Le discours, c'est : "la France, pour me plaire, doit respecter les droits de l'homme, tenir ses engagements, écouter ce qui se plaignent d'elles, s'adapter en fonction des réclamations qui sont faites, etc. Ca, c'est le discours, on est bien d'accord. A côté du discours, il y a les attentes réelles : un tel pays ne suscite de respect que chez les personnes qui ont des valeurs. Or ces personnes sont minoritaires. On peut donc dire qu'un tel pays ne suscite, de la part des autres, que mépris et moqueries, la libéralité passant pour un aveu de faiblesse. C'est une donnée vieille comme le monde : le respect est (jusqu'à un certain point) indissociable de la crainte. On dit "tenir en respect"... Paradoxalement, plus la France s'excusera, moins ceux qui s'en plaignent l'aimeront, et inversement : moins la France s'excusera, plus on l'aimera. Ceux que ça dérange n'ont qu'à se regarder dans la glace.
Témoignage d'un contrôleur RATP lu dans la réacosphère : dès le déclenchement de la première guerre du Golfe, les interpellés de la diversité dans le métro parisien sont devenus nettement plus respectueux et plus polis.
Je me souviens plus vaguement d'un autre témoignage, selon lequel les CPF étaient subitement devenus moins casse-couilles que d'habitude entre les deux tours de la présidentielle, celle où Jean-Marie Le Pen a fait son fameux score de ouf.
Bon, évidemment, ça va revenir cher s'il faut demander à Obama d'envoyer une division à Bassorah à chaque fois qu'il faut calmer dix merdeux de douze ans à la station Châtelet...
Mais je trouve que ces témoignages font réfléchir. Pas vous ? Le gros bâton, y'a que ça de vrai.
Cette faiblesse leur a d'ailleurs permis de s'imposer : «Vous n'allez pas me dire que ces gens, pauvres et analphabètes, sont des menaces pur la France ?»
Ils ne sont forts que de notre faiblesse. Comme le remarque Bob, chaque fois que la France ou les circonstances montrent un micro-sursaut de rigueur et de force, ils se calment.
C'est bien ce que je disais. Le bâton seul ne crée pas la légitimité mais la complète. Nous sommes dans cette logique assez primaire que j'avais décrit dans mon billet sur les voyous publié chez Criticus : dans l'esprit de beaucoup la force et la violence est une preuve de légitimité. Un pays patient est un pays en tort qui se sent coupable et donc qui n'ose pas la ramener. C'est aussi con que ça. Si demain le Front National accédait pour de bon au pouvoir, vous croyez qu'ils feraient les résistants nos sauvageons ? Pas du tout, ils se feraient discrets, respecteraient les lois et feraient même un peu de zèle. Or aujourd'hui on voudrait nous faire gober que des flics se font "pécho" parce qu'ils ne donnent ni du "vous" ni du "monsieur". Les racailles, gardiens de la courtoisie ? On se moque du monde.
Jean Raspail, dans sa préface à la dernière édition Du camp des saints, c'est-à-dire il y a vingt ans, disait, de mémoire, qu'il fallait soit renoncer à notre pays et à notre culture, soit retrouver le courage d'être riches.
Retrouver le courage d'être riches, c'est bien là notre problème. C'est bien parce qu'ils n'ont pas ce courage que les immigrationnistes nous expliquent qu'il faut accueillir toute la misère du monde.
On voit là les ravagges de l'imprégnation marxiste : l'opposition riche/pauvre est automatiquement traduite en dialectique dominant/dominé. Dominer c'est mal et c'est de notre faute, donc nous devons avoir honte d'être riches et renoncer à nos richesses.
Le lavage de cerveaux est tellement réussi qu'une chose ne nous vient plus à l'esprit : que les pauvres puissent être responsables de leur pauvreté et que nous n'ayons aucune remords à avoir d'être riches mais au contraire que ce soit une réussite dont nous pouvons nous enorgueillir.
En écoutant cet extrait, on sent que le retour de l'orgueil d'être français, ce n'est pas pour tout de suite, et pourtant cela passe par l'école.
Quand les profs se débarrasseront-ils en fin de leur «surmoi marxiste» ?
Pardonnez ces flagorneries sans lien avec le sujet et permettez moi. Vos textes sont admirables, bien joliment tournés et sans égal dans ma globosphère... Je les reçois avec la plus sincère émotion. Quelle pertinence que tout cela, je vous jalouse salement. Un vrai ramponneau salutaire. Allons, trêve de bavardage prétentieux. Que la source ne se tarisse jamais. Merci à vous, Respectueusement, Liberagneugneu http://www.blogg.org/blog.php/liberagneugneu/8243
en réponse à cette vidéo, l'analyse d'un grand intellectuel français (un vrai!)
RépondreSupprimerClaude Lévy-Strauss
"conne dit une prof" ??
RépondreSupprimerQuel beau lapsus !
C'est gigantesque.
RépondreSupprimerJ'ai corrigé.
RépondreSupprimerD. Wolton va nous expliquer que ce rejet de la France est causé par une grande souffrance dont nous sommes coupables.
"J'ai corrigé."
RépondreSupprimerfallait pas ! Arf.
Qui sont les intervenants ?
RépondreSupprimer"On est assomé par un surmoi de gauche délirant"... voilà peut-être la clef. Après tout la France est dominée depuis 50 ou 100 ans par ce surmoi, et je comprends qu'on ait pas envie de s'identifier à cette France-là. Ce surmoi doine aussi beaucoup de réacs et me semble encore plus difficile à extirper que les clandestins.
Il y a là une réalité que beaucoup de gens ne veulent pas voir, car elle n'est pas flatteuse, je veux parler de la contradiction entre le discours et les attentes réelles.
RépondreSupprimerLe discours, c'est : "la France, pour me plaire, doit respecter les droits de l'homme, tenir ses engagements, écouter ce qui se plaignent d'elles, s'adapter en fonction des réclamations qui sont faites, etc. Ca, c'est le discours, on est bien d'accord.
A côté du discours, il y a les attentes réelles : un tel pays ne suscite de respect que chez les personnes qui ont des valeurs. Or ces personnes sont minoritaires. On peut donc dire qu'un tel pays ne suscite, de la part des autres, que mépris et moqueries, la libéralité passant pour un aveu de faiblesse.
C'est une donnée vieille comme le monde : le respect est (jusqu'à un certain point) indissociable de la crainte. On dit "tenir en respect"...
Paradoxalement, plus la France s'excusera, moins ceux qui s'en plaignent l'aimeront, et inversement : moins la France s'excusera, plus on l'aimera. Ceux que ça dérange n'ont qu'à se regarder dans la glace.
Témoignage d'un contrôleur RATP lu dans la réacosphère : dès le déclenchement de la première guerre du Golfe, les interpellés de la diversité dans le métro parisien sont devenus nettement plus respectueux et plus polis.
RépondreSupprimerJe me souviens plus vaguement d'un autre témoignage, selon lequel les CPF étaient subitement devenus moins casse-couilles que d'habitude entre les deux tours de la présidentielle, celle où Jean-Marie Le Pen a fait son fameux score de ouf.
Bon, évidemment, ça va revenir cher s'il faut demander à Obama d'envoyer une division à Bassorah à chaque fois qu'il faut calmer dix merdeux de douze ans à la station Châtelet...
Mais je trouve que ces témoignages font réfléchir. Pas vous ? Le gros bâton, y'a que ça de vrai.
Moi, j'en suis arrivé au stade où voir leurs têtes suffit à me faire hérisser le poil...
RépondreSupprimerQu'ils soient respectueux ou pas, c'est kif kif bourricot.
Les envahisseurs sont très faibles.
RépondreSupprimerCette faiblesse leur a d'ailleurs permis de s'imposer : «Vous n'allez pas me dire que ces gens, pauvres et analphabètes, sont des menaces pur la France ?»
Ils ne sont forts que de notre faiblesse. Comme le remarque Bob, chaque fois que la France ou les circonstances montrent un micro-sursaut de rigueur et de force, ils se calment.
C'est bien ce que je disais. Le bâton seul ne crée pas la légitimité mais la complète. Nous sommes dans cette logique assez primaire que j'avais décrit dans mon billet sur les voyous publié chez Criticus : dans l'esprit de beaucoup la force et la violence est une preuve de légitimité. Un pays patient est un pays en tort qui se sent coupable et donc qui n'ose pas la ramener.
RépondreSupprimerC'est aussi con que ça.
Si demain le Front National accédait pour de bon au pouvoir, vous croyez qu'ils feraient les résistants nos sauvageons ? Pas du tout, ils se feraient discrets, respecteraient les lois et feraient même un peu de zèle.
Or aujourd'hui on voudrait nous faire gober que des flics se font "pécho" parce qu'ils ne donnent ni du "vous" ni du "monsieur". Les racailles, gardiens de la courtoisie ? On se moque du monde.
Jean Raspail, dans sa préface à la dernière édition Du camp des saints, c'est-à-dire il y a vingt ans, disait, de mémoire, qu'il fallait soit renoncer à notre pays et à notre culture, soit retrouver le courage d'être riches.
RépondreSupprimerRetrouver le courage d'être riches, c'est bien là notre problème. C'est bien parce qu'ils n'ont pas ce courage que les immigrationnistes nous expliquent qu'il faut accueillir toute la misère du monde.
On voit là les ravagges de l'imprégnation marxiste : l'opposition riche/pauvre est automatiquement traduite en dialectique dominant/dominé. Dominer c'est mal et c'est de notre faute, donc nous devons avoir honte d'être riches et renoncer à nos richesses.
Le lavage de cerveaux est tellement réussi qu'une chose ne nous vient plus à l'esprit : que les pauvres puissent être responsables de leur pauvreté et que nous n'ayons aucune remords à avoir d'être riches mais au contraire que ce soit une réussite dont nous pouvons nous enorgueillir.
En écoutant cet extrait, on sent que le retour de l'orgueil d'être français, ce n'est pas pour tout de suite, et pourtant cela passe par l'école.
Quand les profs se débarrasseront-ils en fin de leur «surmoi marxiste» ?
Pardonnez ces flagorneries sans lien avec le sujet et permettez moi. Vos textes sont admirables, bien joliment tournés et sans égal dans ma globosphère... Je les reçois avec la plus sincère émotion. Quelle pertinence que tout cela, je vous jalouse salement. Un vrai ramponneau salutaire.
RépondreSupprimerAllons, trêve de bavardage prétentieux.
Que la source ne se tarisse jamais.
Merci à vous,
Respectueusement, Liberagneugneu
http://www.blogg.org/blog.php/liberagneugneu/8243
Dupuy,
RépondreSupprimerVous vous êtes sûrement trompé de blog.
alors je serais con ?
RépondreSupprimerpeut être, mais j'aime votre blog. Je me tais, si je vous déplais. vous lirai en silence. cordialement