Une polémique se développe autour du fait que le Mossad aurait assassiné un chef du Hamas à Dubaï, en utilisant des passeports européens.
Et alors ? Israel est en guerre. C'est malheureux, mais, à la guerre, tous les coups, ou presque, sont permis.
Je serais nettement plus attentif aux vertueuses indignations si j'entendais les mêmes vertueux s'indigner aussi fort quand les Palestiniens font des attentats au bébé piégé ou placent leurs stocks d'armes dans des hôpitaux.
C'est toujours la même histoire, certains d'entre nous adorent haïr les Israeliens.
Je considère tout cela avec ironie et détachement : même si il a une forte charge symbolique, le conflit israelo-palestinien est mineur. Tous ces gens, hors les belligérants, qui l'investissent ou le sur-investissent dans un sens ou dans un autre sens me paraissent bien proches d'un noir ridicule. D'ailleurs, si ils n'étaient pas là, le conflit aurait peut-être plus de chances de trouver une issue
quand tu dis "noir ridicule", c'est noir, noir ou bien juste noir ?
RépondreSupprimerNon, je sais pas, pour avoir lu quelques posts, je me dis que tu pourrais faire quelque subtilités (?!?)
Mais sois rassuré, je suis tombée par hasard sur ton blog, je n'y remettrai plus les pieds. Tu peux effacer mes commentaires pour conserver ton "intégrité". je ne doute pas une seule seconde que discuter avec toi serait peine perdue... Tiens tu pourras dire "certains se dégonflent, ne sont pas couillus (et pourquoi je le serai ? je suis une fille), tu pourras en faire tout le merdique que tu veux...
C'est cool pour toi, non ?
Ciao
On adore faire semblant de croire que tout se passe en Palestine, comme on disait autrefois que tout se passait dans les Balkans. Sachant que le conflit oppose un Etat (Israël) à des groupes armés, c'est naturellement du premier qu'on attend les plus gros efforts. Il suffit de répéter que le conflit israélo-palestinien maintient le monde dans la préhistoire pour qu'aussitôt toute la haine se porte sur Israël : puisqu'on ne peut raisonner les terroristes, reprochons à l'État hébreu de ne pas s'incliner...
RépondreSupprimerQuant au "coup tordu" du Mossad, je ne suis pas sûr de comprendre où est le problème.
«Quant au "coup tordu" du Mossad, je ne suis pas sûr de comprendre où est le problème.»
RépondreSupprimerUn dirigeant terroriste a été éliminé. C'est plutôt une satisfaction, non ?
"à la guerre, tous les coups, ou presque, sont permis."
RépondreSupprimerTous les coups sont permis. Ce sont les gentils bisounours démocrates, qui passent le plus clair de leur temps à faire la guerre quoi qu'on en dise, qui essaient de faire croire qu'il existe des règles pour faire proprement la guerre. Quand vous êtes dans la tranchée, vous n'avez que deux alternatives : tuer ou être tué.
Ceci dit, Frank, vous avez raison. Israël livre une guerre. Une guerre que les Arabes lui ont déclarée en 1948 et que les antisionistes de tout poil oublient parce que ça les arrange bien.
Puis c'est bien d'être antisioniste : ça permet de pratiquer l'antisémitisme tout en restant politiquement correct. Que demande le peuple !
J'ai cru comprendre qu'il y a quelques lignes dans la charte du Hamas qui évoquent la volonté de détruire Israël...
RépondreSupprimerLes Israéliens, quoi qu'on en dise, ont réussi à faire quelque chose de leur territoire en quelques décennies, et sont même prêts à mourir pour le défendre : Israël a toute la légitimité d'exister, envers et contre tout.
Je ne dirais pas que le conflit soit mineur, c'est à mon sens du même ordre que de dire que l'invasion de la Pologne par l'Allemagne était également mineure et ne concernait pas la France.
Qu'on le veuille ou non, Israël est un bout de l'Occident dans le dar al islam. Sa chute ne signifiera rien de bon pour nous.
(le noir ridicule, c'est Dieudonné N'Golo N'Golo, c'est ça ?)
«Qu'on le veuille ou non, Israël est un bout de l'Occident dans le dar al islam. Sa chute ne signifiera rien de bon pour nous.»
RépondreSupprimerOui.
«ridicule» est le nom dans ma phrase, «noir» l'adjectif, pas l'inverse.
Je n'avais donc pas compris vos allusions.
Désolé, je ne suis pas suffisamment obsédé de sionisme et d'antisionisme.