Ces jours ci, sort sur les écrans le film La rafle.
Ce n'est que le enième film sur le sujet du judéocide, que la répétition finit par banaliser et par désincarner (77 % des lycéens disent avoir entendu parler du judéocide mais seulement 27 % d'Hitler).
On nous dit qu'il s'agit de pédagogie, pour que "plus jamais ça". Mais où est la pédagogie de ces films qui, se plaçant systématiquement du coté de la victime, éradiquent toute la complexité et sont donc en réalité anti-pédagogiques ? En voyant l'ensemble des films sur le sujet, il y a peu de chances de comprendre comment on en est arrivé là.
Et puis, elle est bien étrange cette "pédagogie" qui consiste à toujours mettre en avant les "heures les plus sombres de notre histoire". A-t-on jamais vu pédagogie qui ne s'aidait que de contre-exemples ?
Je me souviens d'une époque véritablement pédagogique où Le chagrin et la pitié pouvait cohabiter avec L'armée des ombres.
En réalité, ce n'est pas de la pédagogie, c'est de l'endoctrinement. Le message est limpide : "Il n'y a pas vraiment pas de quoi être fier d'être français. La France est un pays de salauds, qui ne vaut donc pas la peine d'être défendue. Seul toujours plus de contrition, d'abandon, de renoncement à nous-mêmes et 'd'ouverture' pourront nous faire pardonner d'être français."
Ce n'est évidemment pas un hasard si les enfoirés qui font ce genre de films sont aussi ceux qui militent pour que nous nous soumettions de bon cœur et avec un sourire béat, pour ne pas dire pantalon baissé, à l'invasion migratoire.
Mais toutes les dettes se paieront : on ne bafoue pas impunément pendant des années un vieux peuple sans qu'il y ait un jour un retour de bâton.
A vrai dire, Franck, je crains également ce "coup de bâton" et je le sens venir avec une grande violence... d'ailleurs, il me semble que Zemmour le laisse entendre également dans son livre que je n'ai pas encore lu...
RépondreSupprimerEn tout cas, je regrette que nous soyons obligés d'en passer une fois encore par là!
Si on voulais faire un peu de pédagogie sur le sujet, on commencerait par rappeler qu' hitler était socialiste, et que le génocide en question constitue le programme socialiste, c'est à dire, l'éradication des humains libres.
RépondreSupprimer...Ils y à des points communs entre les Tsiganes et les Juifs.
On ferait mieux de mettre en avant un film comme 'La Vague' (Die Welle en VO), un film allemand récent et assez intelligent sur la mise en musique d'une autocratie qui se transforme peu à peu en objet constructiviste et identitaire. La reflexion est intéressante même si le film présente quelques défauts narratifs. Voila en tout cas un excellent contre-gloubiboulga qu'on devrait donner à macher à nos lycéens.
RépondreSupprimerRappeler également que Pétain a été élu chef de l'Etat français avec les voix des députés du Front populaire, Paul Faure en tête. Que pas mal de ses ministres étaient socialistes (Laval, Belin). Que les partisans d'une collaboration plus poussée avec les Allemands étaient aussi des socialistes (Déat, Doriot).
RépondreSupprimerRappeler aussi que la spoliation, y compris par l'élimination physique, est un fondement du socialisme.
"on ne bafoue pas impunément pendant des années un vieux peuple sans qu'il y ait un jour un retour de bâton."
RépondreSupprimeroui et c'est une vérité qui se répète tout au long de l'Histoire; on ne peut pas gagner une guerre d'invasion/coloniale. C'est curieux que les imbéciles qui nous rebattent les oreilles de la Guerre d'Algérie ne retiennent pas cette leçon.
«élu chef de l'Etat français avec les voix des députés du Front populaire»
RépondreSupprimerDans un pays en guerre, traumatisé, avec certains des députés les plus influents absents.