«Un pas supplémentaire a été franchi dans l'affirmation de cette détestation du contre-pouvoir journalistique». Voilà ce qu'écrit Edwy Plenel à propos de la mise en cause de sa société, Mediapart, par les politiciens de la majorité.
Franchement, je trouve cela signe de bon goût que de détester Edwy Plenel. Son coté donneur de leçons hypocrite et sentencieux m'irrite au plus haut point.
A quoi s'attendait-il ? A ce que le gouvernement le remercie pour services rendus, comme il était d'usage de remercier l'instituteur qui vous corrigeait ?
La suffisance et la prétention de ce bonhomme qui, visiblement, considère que les journalistes sont intouchables et qui se prend pour le «contre-pouvoir journalistique» à lui tout seul, me les brisent menu. Il se comporte comme un partisan mais fulmine dès qu'on le met en cause de manière partisane. Heureusement, Mediapart est au bord de la faillite. Ca sera une perte heureuse : mieux vaut pas de journal qu'un mauvais journal.
Cette affaire Bettencourt ne m'émeut guère : si (notez la condition), en échange de quelques enveloppes, Liliane Bettencourt a obtenu que le fisc ferme les yeux sur quelques fraudes fiscales bénignes par rapport aux centaines de millions d'euros d'impôts qu'elle paye déjà, j'avoue que je ne vois pas là de quoi faire vaciller la république, ni même le gouvernement. Il n'y a pas dans cette affaire, jusqu'à plus ample informé, de décès suspects, contrairement à d'autres affaires de financement de partis politiques.
Hélas, tout cela n'enlève rien à la médiocrité du gouvernement.
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