Ayant déjà rendu compte de la conférence de Charles Gave sur le même sujet, Je n'ai pas grand'chose à ajouter.
Charles Gave précise que le niveau de dépense publique qui lui paraît idéal se situe autour de 30 % du PIB, c'est-à-dire celui que l'on obtiendrait en privatisant de manière substantielle les assurances sociales, l'école, les transports collectifs et l'énergie.
Malgré tout, la France a une chance insigne : les entrepreneurs qui ont réussi à survivre malgré notre Etat en sont devenus les meilleurs du monde, suivant le bon vieil adage «tout ce qui ne tue pas endurcit». Ce que les anglo-saxons traduisent par cette demi-boutade : «Heureusement, nous avons l'Etat français pour retenir nos concurrents français». N'oubliez pas qu'Archos a anticipé iPod, l'IPhone et l'iPad ! Que feraient ces petites sociétés françaises si il leur était soudain permis d'accumuler assez de profits pour attirer les investisseurs et financer leur développement ? C'est simple : nous obtiendrions les nouveaux Air Liquide, Renault, Michelin, Dassault ...
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