Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent le futur. Essayons tout de même.
Les partisans de l'Euro nous disent que la seule manière de sauver leur monnaie favorite, c'est une intégration supra-nationale fiscale et budgétaire.
Ils ont parfaitement raison.
Mais comme ce qu'ils demandent revient à exiger des nations qu'elles renoncent à elles-mêmes, ce qui ne me paraît ni possible ni souhaitable, cela signifie tout simplement que l'Euro est condamné.
Les défenseurs de l'Euro sont dans une position de persévérance dans l'erreur : «la supra-nationalité ne marche pas, la solution : encore plus de supra-nationalité».
Ceux qui se lamentent que l'Europe n'agisse pas plus intelligemment et plus promptement font une erreur d'analyse : l'Europe n'existe pas, donc le peu d'action qu'elle entreprend, même en retard et bêtement, est déjà miraculeux.
J'annonce la fin de l'Euro depuis un certain temps. Cependant, je suis surpris. Je ne pensais pas que les choses iraient si vite. Après l'Irlande, les fameux marchés en sont déjà à tester le résistance du Portugal et de l'Espagne.
Bien sûr, la fin de l'Euro n'est pas pour demain, seulement pour après-demain : il va y avoir des rémissions, les docteurs «tant mieux» vont nous expliquer que le plus dur est passé, que l'Euro est sauvé, puis il y aura des rechutes, jusqu'à la mort.
L'Euro disparaîtra parce que les nations sont plus fortes que l'utopie européiste à la sauce bruxelloise. L'Euro disparaîtra parce que les peuples refuseront les sacrifices nécessaires pour le sauver.
Cependant, on ne revient jamais en arrière, on ne pourra pas faire comme si l'Euro n'avait jamais existé. Ce sont ces conséquences, que je ne discerne pas encore, que je redoute.
Yiens, Franck, avez-vous vu ceci?
RépondreSupprimerNigel Farage
Quel dommage ! Quel gâchis !
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on a fait la monnaie avant la structure politique et c'était une erreur. le TCE aurait du précédé Maastricht. Nos stratèges fédéraux se sont méfiés des peuples, et ont imaginé les mettre dos au mur pour les contraindre au fédéralisme, plutot que de les convaincre, à travers un fonctionnement constitutionnel plus sain. Les péripéties de politique intérieure française et la réunification allemande ont détournés les objectifs européens.
On se sent un peu comme Fabrice à Waterloo devant le spectacle de ce rêve élevé qui meure dans le brouhaha réjoui des anti-européens, rarement d'accord entre eux par ailleurs.
J'ai commencé à lire vous lire, Franck, alors que vous défendiez le TCE sur votre blog dépendant du Monde. J'ai pu apprécier votre reflexion sans cesse en mouvement. Si je vous ai vu prendre une trajectoire qui vous éloigne de vos principes et de convictions européennes qui sont encore les miens, je reste attentif à vos réflexions. En revanche, je goute moins vos nouvelles tournures dialectiques toutes faites. C'est le début de la fin : on reprend des bons mots qui couvre souvent, avec un bon sens difficile à récuser, une réflexion parfois simpliste ou utopiste.
«En revanche, je goute moins vos nouvelles tournures dialectiques toutes faites. C'est le début de la fin : on reprend des bons mots qui couvre souvent, avec un bon sens difficile à récuser, une réflexion parfois simpliste ou utopiste.»
RépondreSupprimerExpliquez vous, ça m'intéresse.
J'espère que tu as raison Franck et que les peuples empecherons l'instauration de cette unité supra nationale.
RépondreSupprimerJ'ai peur que l'on doivent passer par une lutte difficile et certainement physique. Le pouvoir ayant avec lui une puissance de persuasion via les médias plutot impressionante.
Si les conséquences de l'euro que tu redoutes se limitent à la dette contractée, puisque cette dette est fictive ce ne sera pas un problème.
L'unique danger est l'abbrutissement totale des peuples et la difficulté à les réveiller.
Ciao.
Désolé pour les fautes, je ne me suis pas relu...
RépondreSupprimernotre dette est fictive? Allez donc dire cela à tous les fonds étrangers qui nous ont prêté de l'argent et continuent - pour l'instant - de nous en prêter!
RépondreSupprimerD'ailleurs, ils sont tellement rassurés qu'ils commencent à se méfier...
Je suis tout à fait d'accord ...ça va nous couter trèèèèès cher ....les errances utopiques des européistes ...il faudra bien au moins 20 ans de crise pour s'en sortir .....à moins que le monde entier ne se tape sur la gueule d'ici là ..
RépondreSupprimerL'émission "Le grain à moudre" (à 18h20 sur France Culture était consacré ce soir à ce sujet (http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-3430761#reecoute-3430761). Le moins qu'on puisse dire est que l'optimisme n'est pas de rigueur. L'un des invités, Christian Saint Etienne, envisage, dans le meilleur des cas, la constitution d'un groupe EuroMark autour de l'Allemagne, les Pays Bas, la Belgique, l'Autriche et la Finlande alors qu'autour de la France, on retrouverait l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Grèce avec un euro beaucoup plus faible.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Pythéas : quel gâchis !
RépondreSupprimerL'on peut très bien imaginer et réussir une monnaie commune et neutre sans que les identités nationales en souffrent.
Après tout l'unité monétaire de la France s'est faite au détriment des monnaies locales (statères vénètes et monnaie ducale en ce qui aurait pu me concerner). Personne ne s'en plaint.
Ce qui a altéré les identités régionales s'est le jacobinisme. Ce dont il y a lieu de se méfier c'est donc bien du jacobinisme Bruxellois.
S'agissant de l'Euro ce n'est pas la supra nationalité qui pourrait le sauver. Les mêmes dérives et les mêmes démagogies que celles que l'on a pu constater à l'échelle des nations peuvent se produire à l'échelle de l'Europe.
Seule la rigueur appliquée à tous et par tous pourrait encore le sauver.
Je fais connaître et défends au FN dont je suis adhérent les idées de François Asselineau, inspecteur des Finances et président de l'Union Populaire Républicaine (UPR), dont j'ai assisté à la conférence du 29 septembre: sortir de l'Union Européenne et à fortiori de l'Euro.
RépondreSupprimerLa loi de l'entropie régit tout notre univers. En vertu de cette loi, tous les corps de l'univers ont tendance à se diviser (je n'ai pas de formation en physique, ce qui explique mon énoncé sans doute très imparfait de la loi; mais c'est l'idée de base qu'il m'a semblé sur le coup nécessaire et suffisant de retenir).
Il en est de même pour les organisations humaines comme nous le montre toute l'histoire de l'humanité: tous les empires dans l'histoire, sans exception, ont éclaté; la religion chrétienne a donné naissance au catholicisme, au protestantisme, à la religion orthodoxe, lesquels ont à leur tour été le terreau d'excroissances telles que des chapelles, des sectes; l'islam se divise en différentes branches: chiisme, sunnisme, soufisme...; il en est de même pour les autres religions. Il est piquant encore de constater que depuis la naissance du projet d'Union Européenne dans les années 50, le nombre des Etats membres de l'ONU a été multiplié par presque 4! Ce qui montre bien que ce projet d'UE va à l'encontre du sens de l'histoire (et de la loi de l'entropie universelle).
La loi de l'entropie éclaire la relative facilité avec laquelle la bombe A peut être obtenue, au contraire de la bombe H, pour l'élaboration de laquelle les Français notamment ont eu les pires difficultés: la bombe A est une bombe à fission (d'atomes), dont le principe obéit à la loi universelle de l'entropie, alors que la bombe H est une bombe à fusion (d'atomes), dont le principe contrevient à la loi de l'entropie. Pour mettre alors au point la bombe H, il faut au préalable déclencher l'explosion d'une bombe A, qui est seule capable de dégager l'énergie colossale nécessaire pour s'affranchir (momentanémement) de la loi de l'entropie.
La construction de l'Union Européenne a procédé de manière analogue à l'élaboration de la bombe H: par des coups de force (ignorance du résultat du référendum de 2005 puis signature du traité de Lisbonne qui reprend les dispositions du TCE pourtant rejeté par les peuples; on fait voter les peuples jusqu'à ce qu'ils votent oui ("correctement"), après matraquage, chantage et intimidations), par le retrait aux peuples de leur souveraineté (commissaires non élus, naturalisation - libre circulation des biens, des marchandises et des personnes, concurrence libre et non faussée consacrées et érigées en normes dans le TCE - d'une doctrine économique, alors que l'économie devrait être soumise au politique, et que c'est au peuple, si indécrottablement bête qu'on le présumât, d'opérer les choix en matière économique et non aux "experts"). L'Union Européenne ne peut exister qu'au prix de la contention totalitaire du couvercle de la marmite des peuples.
Je fais connaître et défends au FN dont je suis adhérent les idées de François Asselineau, inspecteur des Finances et président de l'Union Populaire Républicaine (UPR), dont j'ai assisté à la conférence du 29 septembre: sortir de l'Union Européenne et à fortiori de l'Euro.
RépondreSupprimerLa loi de l'entropie régit tout notre univers. En vertu de cette loi, tous les corps de l'univers ont tendance à se diviser (je n'ai pas de formation en physique, ce qui explique mon énoncé sans doute très imparfait de la loi; mais c'est l'idée de base qu'il m'a semblé sur le coup nécessaire et suffisant de retenir).
Il en est de même pour les organisations humaines comme nous le montre toute l'histoire de l'humanité: tous les empires dans l'histoire, sans exception, ont éclaté; la religion chrétienne a donné naissance au catholicisme, au protestantisme, à la religion orthodoxe, lesquels ont à leur tour été le terreau d'excroissances telles que des chapelles, des sectes; l'islam se divise en différentes branches: chiisme, sunnisme, soufisme...; il en est de même pour les autres religions. Il est piquant encore de constater que depuis la naissance du projet d'Union Européenne dans les années 50, le nombre des Etats membres de l'ONU a été multiplié par presque 4! Ce qui montre bien que ce projet d'UE va à l'encontre du sens de l'histoire (et de la loi de l'entropie universelle).
La loi de l'entropie éclaire la relative facilité avec laquelle la bombe A peut être obtenue, au contraire de la bombe H, pour l'élaboration de laquelle les Français notamment ont eu les pires difficultés: la bombe A est une bombe à fission (d'atomes), dont le principe obéit à la loi universelle de l'entropie, alors que la bombe H est une bombe à fusion (d'atomes), dont le principe contrevient à la loi de l'entropie. Pour mettre alors au point la bombe H, il faut au préalable déclencher l'explosion d'une bombe A, qui est seule capable de dégager l'énergie colossale nécessaire pour s'affranchir (momentanémement) de la loi de l'entropie.
La construction de l'Union Européenne a procédé de manière analogue à l'élaboration de la bombe H: par des coups de force (ignorance du résultat du référendum de 2005 puis signature du traité de Lisbonne qui reprend les dispositions du TCE pourtant rejeté par les peuples; on fait voter les peuples jusqu'à ce qu'ils votent oui ("correctement"), après matraquage, chantage et intimidations), par le retrait aux peuples de leur souveraineté (commissaires non élus, naturalisation - libre circulation des biens, des marchandises et des personnes, concurrence libre et non faussée consacrées et érigées en normes dans le TCE - d'une doctrine économique, alors que l'économie devrait être soumise au politique, et que c'est au peuple, si indécrottablement bête qu'on le présumât, d'opérer les choix en matière économique et non aux "experts"). L'Union Européenne ne peut exister qu'au prix de la contention totalitaire du couvercle de la marmite des peuples.
François Asselineau a montré que le projet d'Union Européenne a été imaginé dans les années 50 par les Américains (les journaux britanniques l'ont montré, à l'occasion de la déclassification récente des archives américaines des années 50 et 60, contrairement à leurs confrères français qui s'en sont bien gardés ou n'en ont pas eu la curiosité). Mais alors pourquoi les Américains ont-ils tant poussé cette unification, et poussent-ils maintenant avec autant de force et de constance l'adhésion de la Turquie à l'UE, si comme nous le prétendent et nous le serinent nos élites, les nations européennes ne pourront faire le poids et contrepoids aux puissances émergentes et actuelles, dont les EU, qu'unies?Les Américains ont voulu avoir, comme les Soviétiques, leur glacis.
RépondreSupprimerLes Américains ont mis en application dans ce but certains des principes énoncés dans un traité chinois, très ancien, de stratégie militaire et d'art de la guerre: en particulier, le Stratagème des Chaînes (La chose qu'il faut retenir, hyper importante; c'est ce stratagème qui sous-tend depuis le début toute la politique européenne des Etats-Unis dont des organes, dont de mémoire l'ACUE pour American Committee on United Europe, se consacraient spécifiquement au financement du projet d'Union Européenne).
Le Stratagème des Chaînes exerce un pouvoir autobloquant.
Faisons une analogie éclairante:
si vous habitez une maison individuelle (et en êtes le propriétaire), vous n'avez besoin de l'autorisation de personne pour repeindre d'une autre couleur vos volets, ou refaire la toiture; dans une copropriété de 6 logements, c'est déjà plus difficile: il vous faut vous entendre avec vos 5 voisins; imaginons et examinons maintenant le cas d'une tour de 27 étages: les habitants des rez de chaussée et 1er étage, se plaignant des courants d'air voudront faire remplacer la porte d'entrée de la tour; les habitants des étages supérieurs, n'en voyant pas l'intérêt, s'y opposeront. Les habitants des étages élevés voudront faire réparer l'ascenseur; ceux des rez de chaussée et 1er étage s'y opposeront. Les habitants du 27ème étage voudront faire refaire la terrasse (la toiture), se plaignant des infiltrations d'eau; les habitants des étages inférieurs n'en verront pas l'intérêt.
Pour trancher tous ces conflits, le pouvoir de décision sera délégué à un organe extérieur: le syndic.
Jean Monnet qui a passé toute la Seconde Guerre Mondiale aux Etats-Unis était un agent des Américains et Robert Schumann, dont il est fait l'éloge à longueur de manuels, s'est compromis dans la collaboration, a voté les pleins pouvoirs à Pétain et a fait un temps partie du gouvernement vichyste.
RépondreSupprimerToutes les expériences antérieures de monnaie unique, dans l'histoire, ont échoué (le real, le rouble, et bien d'autres, je ne me rappelle plus de toutes). Les économies des différents Etats sont trop différentes.
Le philosophe anglais David Hume, et de nos jours son disciple David Cosandey, ont cherché à comprendre les raisons de la prospérité et de la supériorité de la civilisation occidentale. Ils ont montré que ce qui a fait la prospérité de l'Europe, c'était la mise en concurrence de multiples modèles originaux de développement, politiques, économiques, d'organisation de la société, élaborés et adoptés par chacun des Etats Nations constitutifs de la civilisation européenne. L'Angleterre a produit l'Habeas Corpus, la France, l'Allemagne,... ont produit d'autres choses qui ont fait leur spécificité et qui sont autant de marqueurs identitaires, vues du reste du monde. A contrario, si les Empires s'écroulent, c'est dû à l'uniformité et l'unicité des solutions mises en oeuvre. Malheureusement, lorsque la solution adoptée est mauvaise, tout l'empire en paie le prix. C'est ce qui se passe avec l'UE: elle naturalise et impose un unique mode de développement économique, le libre-échange, et réprime les expérimentations de voies alternatives de développement.
Les différents pays de l'UE sont loin de partager les mêmes valeurs: l'Irlande interdit l'avortement, d'autres pays l'autorisent à certaines conditions seulement, d'autres pays encore, dont la France, l'ont totalement libéralisé. La France est donc bien plus proche d'autres pays dans le monde, qui sont eux aussi totalement permissifs quant à l'avortement, que l'Irlande. Il en est de même sur la question de la peine de mort. Enfin Malte est le seul pays au Monde avec les Philippines à interdire le divorce.
Enfin nos antiracistes patentés devraient s'émouvoir que l' Union Européenne apparaisse comme une union des peuples blancs. Lorsqu'ils visionnent les photos multicolores des sommets de la Francophonie (certains pays de l'Afrique Noire et du Maghreb, Roumanie, France, Monaco, provinces canadiennes),du Commonwealth (Royaume-Uni, Inde, Océanie, certains pays africains), des pays lusophones (Portugal, Brésil, Angola), nos antiracistes patentés devraient se dire que ces partenariats ont plus de pertinence historique et sont plus susceptibles de prévenir les conflits et contribuent plus au renforcement de la fraternité entre les différents peuples de la Terre que notre UE.
Au passage, la logique exposée précédemment est la logique au bout de laquelle ne vont pas nos antiracistes lorsqu'ils réclament le droit de vote aux élections locales pour les étrangers extracommunautaires. Ce faisant, ils admettent implicitement, sans en prendre conscience tout cons qu'ils sont, que l'Union Européenne est une Union des peuples blancs d'Europe. Or nos antiracistes sont bien souvent des européistes acharnés, ne voyant de salut que dans l'UE.
Chiffres à l'appui, François Asselineau a montré que le montant de l'aide au développement attribué par l'UE à certains des pays de l'Est nouvellement entrés dans l'UE est 200 fois supérieur par tête d'habitant à celui accordé à des pays comme le Maroc et le Mali, autrement plus pauvres que la Pologne, et avec lesquels la France a bien plus de liens hérités de l'histoire. Or la France est un des principaux contributeurs de l'UE...
RépondreSupprimerOn nous avait dit que l'Europe, c'était la paix, la prospérité : l'Union Européenne est entrainée dans des guerres illégales par les Etats-Unis; depuis des dizaines d'années, c'est la lanterne rouge de la croissance mondiale.
Je ne me souviens plus des montants, mais la contribution financière de la France à l'UE est très largement supérieure à ce que l'UE lui verse en retour. En outre, l'UE a le front de se vanter de financer de nombreux chantiers de construction ou de rénovations d'infrastructures, d'universités, en apposant son drapeau ou la mention "financée par l'UE" alors que cet argent provient des Etats membres (ou plutôt alors que cet argent a été soutiré des Etats membres). Elle s'approprie donc de manière indue le mérite de ces opérations de construction et de réhabilitation.
Enfin, l'Europe est frappée d'une inflation réglementaire délirante, qui coûte extrêmement chère en premier lieu bien sûr aux pays candidats à l'adhésion mais aussi aux entreprises des Etats membres, obligés respectivement d'y conformer leur droit interne et leurs normes (François Asselineau a pu faire une estimation du coût annuel des mises en conformité pour les entreprises, qui est faramineux).
Enfin la bureaucratie européenne a des frais de fonctionnement énormes.
Le différentiel contribution de la France à l'UE/aides de l'UE, les coûts de mises en conformité et les frais de fonctionnement de la bureaucratie européenne donne, cumulés, une somme d'argent qui permettrait de résorber plusieurs fois le trou de la Sécu. Au passage, imaginez si en plus on mettait fin à l'immigration et à toutes les aides afférentes.
On nous opposera les Etats-Unis d'Amérique. Mais les Etats-Unis d'Amérique ont été exclusivement construits par des immigrants déracinés, qui repartaient de zéro alors que les Etats européens ont chacun une histoire (la vieille Europe, ce sont de vieux Etats-Nations). Si Bismarck a pu opérer la réunification de l'Allemagne par la conquête du royaume de Hanovre, c'est parce que ce peuple n'était qu'un, avec une langue commune et une histoire commune. Il en est de même pour la réunification de l'Italie.
RépondreSupprimerIl est piquant de constater que les bureaucrates de Bruxelles élaborent dans leurs bureaux bruxellois leur projet d'Union Européenne quand ils peuvent constater en sortant dans la rue que la Belgique est en train d'exploser, que les Wallons et les Flamands veulent se séparer.
Enfin on nous serine que l'UE est nécessaire pour bâtir des champions industriels européens.
Mais Asselineau montre que les entreprises raisonnent à l'échelle du marché mondial: Ericsson (Suède) a fait alliance avec Sony alors que Nokia (Finlande, donc immédiatement voisine de la Suède) a fait alliance avec un autre groupe japonais, Matsushita si je me rappelle bien. Renault préfère faire alliance avec Nissan. Airbus n'est nullement un projet européen : il est le fruit de la coopération ponctuelle d'une petite minorité seulement de pays européens et cette coopération inclut des pays extra-européens si bien que pour de nombreux modèles d'Airbus (dont l'A380 si je ne me trompe pas), plus de 50% de l'appareil est constitué d'éléments fabriqués par des fournisseurs américains, russes et autres extraeuropéens (F. Asselineau a montré des pourcentages très précis et les provenances très précises des composants des avions).
F. Asselineau plaide et montre que ce qui a cours aujourd'hui ce sont les coopérations sur des sujets ponctuels, très précis, et limités entre partenaires du monde entier, et non les intégrations supranationales.
Franck,
RépondreSupprimerHonnêtement, j’ai publié un peu vite et le dernier paragraphe aurait du être relu (l’orthographe en atteste !) et rédigé à nouveau.
Néanmoins, si le discours est un peu brut de fonderie, le fond reste. Je m’explique :
L’intérêt de vous lire tient à votre rigueur intellectuelle classique, matinée par votre formation d’ingénieur. C’est-à-dire que vous ne prenez rien pour argent comptant, et repasser tous les discours à travers une grille analytique faite de bon sens, de cette rigueur déjà évoquée , et d’une solide culture.
Or, de plus en plus, vos articles sont émaillées de formules un peu lourdes, parfois vulgaires (entendez communes), en bref toutes faites :
« l'utopie européiste à la sauce bruxelloise » / « le président apatride »/ « fausse droite »…
Et puis il y a les envolées :
« La France de 2010, c'est carnaval tous les jours : les clandestins manifestent publiquement, les puissants s'humilient devant les bouffons télévisuels, les bons-à-rien obtiennent l'argent des travailleurs, on prend conseil auprès du plus bête (ça s'appelle un sondage, comme une coloscopie), le mensonge est érigé en vérité, la tromperie habile est admirée, le sacré est conspué et le profane est exalté. » etc.
Cependant, je vais faire amende honorable : à la relecture de vos derniers posts, rien de particulièrement choquant… Quelques formules pour marquer le coup… mais rien de bien concret.
Néanmoins, comprenez- ma gêne : ‘européiste’ est une notion floue et péjorative ; entendez-vous fédéralistes ? confédéralistes ? pro-union ? anti-union-pro-marché commun ?Les tendances sont nombreuses et leurs différences importantes dans un raisonnement rigoureux.
Alors, mis à part ces facilités, d’où vient ce malaise diffus ? je me posais la question hier soir, en réfléchissant aux précisions que je vous devais.
Et ce matin, tout s’est éclairé, grâce aux derniers commentaires de Weetabix… Quand Bob tenait, à peu prêt seul, le rôle du conservateur cynique et solidement ancré dans la réalité, on pouvait discuter - même s’il est le prince de la mauvaise foi - car son discours, fruit de sa propre réflexion, offre ressources et profondeur.
Or, comme Weetabix, de plus en plus de commentateurs abondent dans cette nouvelle inclinaison conservatrice sans forcément avoir gouté votre cheminement intellectuel. J’ai le sentiment que ce glissement de vos articles vers plus formules choc et moins de nuances les a séduit. Qui plus est, certains commentaires sont ni plus ni moins qu’une bouillie de discours entendu et répété avec les approximations d’usage, comme le lycéen qui vous démontre la supériorité de Keynes sur les néo-classiques en sortant de 2heures de cours sur le sujet (vécu récemment, c’est épuisant) .
C’est là que le bât blesse ; la tenue intellectuelle de votre blog en prend un coup. Vous parliez il y a peu d’aristocratie. Séduit par Tocqueville, je ne peux que vous rejoindre.
Franck,
RépondreSupprimerCe que dit Pythéas n'est pas faux.
Ceci dit, Pyhthéas, vos observations ne sont justifiées qu'aux yeux de ceux qui ont connu le Franck de centre-droit et qui ont effectivement vu le cheminement intellectuel de notre hôte évoluer au gré de ses réflexions, de ses lectures et, il faut le souligner, au gré des très nombreux événements, majeurs qui plus est, qui ont eu lieu ces six dernières années.
Au bout de tant d'années de réflexions à voix haute, il n'est pas choquant d'utiliser des lemmes dans le commentaire de l'actualité, étant entendu que les milliers de messages précédents attestent de l'effort intellectuel qui a été nécessaire pour justifier l'emploi de ces raccourcis intellectuels stricto sensu; d'autant que la plupart du temps les nouveaux messages offrent un lien direct vers les anciens auxquels ils se réfèrent.
Je comprends tout-à-fait votre point de vue cependant: à l'époque, Franck nous a fidélisé non pas grâce à son avis, mais grâce à la qualité de ses réflexions, comme vous le mentionnez. Et effectivement, il est à craindre que ses lecteurs plus récents se retrouvent confrontés directement aux lemmes et ne les comprennent pas comme tels mais bien comme des avis, voire des préjugés.
Maintenant, faut-il habiller ces lemmes de tournures journalistiques susceptibles de décrédibiliser le tout? peut-être, peut-être pas.
Un autre aspect des choses: pendant toutes ces années, il y a eu d'intenses réflexions politiques et économiques, sur les directions possibles à prendre, sur les hommes susceptibles de mener les politiques nécessaires, etc. Jusqu'en 2008 environ, on avait le choix. On pouvait beaucoup plus nuancer, excuser, négocier.
En décembre 2010, vous conviendrez avec moi que le choix s'est incroyablement restreint...
Epicier Vénéneux,
RépondreSupprimerVous pointez à juste titre ce qui fait la faiblesse de mon point de vue ; cela ne vaut que pour les ‘anciens’ lecteurs. Je vous rejoins également sur la possibilité de faire des raccourcis, considérant la somme des réflexions liminaires comme un vaccin suffisant contre la simplification.
Je ne pense pas non plus que ces tournures discréditent l’ensemble. Cela demanderait beaucoup de malhonnêteté intellectuelle. Mais effectivement, un survol permet d’en voir certaines comme des formules gratuites et invitent ceux qui sont séduits par la tournure à s’étendre de manière moins élégante, sans en avoir digéré la réflexion de fond…
…Un peu à la manière d’un pékin un peu plein, qui s’invite dans une discussion délicate que vous avez avec des amis dans un bistrot. Il surprend un mot, une expression, et vient vous servir son avis forgé au gré des unes du parisien et des marottes du barman. Le bougre est d’accord avec vous et tient à le faire savoir. Mais la subtilité des arguments, les nuances apportées et l’originalité du point de vue sont écrasés par ses raccourcis lourdauds.
C’est Don Giovanni transformé en sonnerie de téléphone portable.
Ceci dit, je ne souhaite pas voir interdire ou réduire l’accès des commentateurs et préfère subir les médiocres qu’empêcher la publication des bons.
Enfin, je suis encore obligé de me rendre à l’avis de l’Epicier : nous n’avons plus l’embarras du choix.
Mais nous avons encore la liberté de choisir nos amis.
Bonsoir Franck,
RépondreSupprimerJe souscris aux remarques faites par Pythéas et Epicier Vénéneux, surtout sur celle qui dit que nos espaces de choix se réduisent de jour en jour.
A ce propos, pour revenir sur le bon mot de Francis Blanche, ma clé de lecture pour savoir si l'euro éclatera ou pas sera est la capacité réelle des populations à subir les conséquences de son maintien.
Dans la plupart des pays dit "PIIGS", auquel nous pourrions sans doute, hélas rajouter le nôtre, l'euro a agi comme un piège économique puisqu'il a encouragé l'endettement sans douleur - à court terme - dans des activités improductives - pour faire simple, le malinvestissement cher à Mises -.
Aujourd'hui, ces pays n'ont plus les structures productives qui correspondent à la parité monétaire.
Or, sans souveraineté monétaire, il n'y a pas d'inflation possible pour rembourser sa dette publique en monnaie de singe. Il n'y a pas non plus de dévaluation possible pour ajuster la parité monétaire avec, in fine, la productivité réelle des facteurs de production.
Il convient donc à la fois de dégager le surplus primaire nécessaire au remboursement de la dette et d'engager parallèlement une déflation interne qui remettra l'appareil de production en phase avec sa parité réelle.
Or, ces deux éléments - excédent primaire et déflation - engendrent des conséquences sociales potentiellement dévastatrices - surtout quand vous avez des dépenses de transfert d'environ 1/3 du PIB comme en France - tant ils imposent des choix drastiques.
Si une population - je reconnais que je n'apprécie guère une vision aussi générale, mais vous comprendrez le propos - accepte le prix de ces deux ajustements, elle peut conserver l'euro. Sinon, elle en sort - je n'envisage pas les hypothèses encore plus extrêmes type guerre civile -.
L'opuscule du FMI - <a href="http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2010/spn1012.pdf> ici </a> - rappelle ces éléments. Mais il passe curieusement ces aspects politiques et sociaux sous silence...
A cette aune, vous comprendrez que je pense que l'euro est au bout du compte, car je doute que nous accepterons collectivement le prix de son maintien.
Cordialement.
Je reviens au commentaire de Weetabix.
RépondreSupprimerIl me paraît dangereux d'appliquer un principe de physique à la politique.
Si un état européen était une entité les 27 états européens seraient susceptibles d'engendrer mathématiquement un "désordre" supérieur (à "l'ordre" que représenterait un état) de : factorielle de 27. Soit 1,08 x 10 puissance 28. L'énormité du chiffre suffit à démontrer que l'application est inappropriée.
Epicier,
RépondreSupprimerVous avez assez bien résumé. Quand j'ai commencé ce blog, j'étais libéral et agnostique en matière d'immigration.
Sous la pression des événements et de la complexité du monde, ma réflexion est devenue plus modeste, j'ai renoncé à attacher autant d'importance aux raisons sorties tout armées de mon puissant cerveau et je me suis orienté vers plus d'empirisme, ce qui m'a naturellement conduit au conservatisme et à l'anti-immigrationnisme.
De même que je ne me sens pas obligé de rappeler systématiquement les arguments qui font que je trouve le réchauffisme infondé chaque fois que j'en parle, je suis trop paresseux pour rappeler les fondements de ma réflexion sur les imperfections de la démocratie, de nos dirigeants et de leurs politiques.
Tonton Jack
Le mot est de Pierre Dac mais on peut confondre.
HotelAlpha, inutile d'aller chercher si loin: nos politiques ne veulent même pas comprendre que 2+2=4, et pas 3 quand il s'agit d'un débit et 5 quand il s'agit d'un crédit.
RépondreSupprimerA Epicier vénéneux :
RépondreSupprimerc'est même pire : ils le savent, mais veulent nous le faire croire. Or on peut excuser les imbéciles, mais pas les malhonnêtes.
Pythéas, veuillez pardonner l'intrus et le malotru que je suis d'avoir eu l'outrecuidance de m'être invité et d'avoir troublé cette discussion entre gens de bonne compagnie. Vous êtes une personne très respectable, vous, vous faites partie des gens qui savent, des "bons", et vous ne vous abaisserez jamais à commercer avec le bas peuple. Quel enquiquineur celui-là!
RépondreSupprimerIl est vrai que ce que vous percevez chez le peuple comme un manque singulier de tact et de subtilité, est la marque chez lui d'une défiance instinctive pour les précautions et les fausses pudeurs oratoires, qui masquent mal l'hypocrisie, la fourberie et le snobisme de ceux des acteurs de la comédie sociale qui en abusent. Il dit les choses telles qu'il les pense, ose les nommer, au risque de heurter les âmes sensibles telles que la vôtre. Veuillez donc, une nouvelle fois, excuser les interventions intempestives des commentateurs de mon acabit qui ont généré en vous un "malaise". Petite nature va!
Vous laissez affleurer sans sans doute vous en rendre compte un dédain du peuple, similaire à celui des élites européennes qui considèrent le peuple comme un empêcheur de manigancer en rond, et comme trop inculte pour qu'il soit raisonnable de le consulter et de lui laisser un pouvoir de décision par le recours aux élections et référendums.
Et bien moi je prétends que quand bien même le peuple serait réputé avoir tort, le peuple devrait rester souverain. Les prétendues élites n'ont pas à décider ce qui est bon pour le peuple, et vouloir faire son bonheur malgré lui. Elles n'ont pas plus à faire de la pédagogie ou à "convaincre" le peuple, dans une relation verticale.
Vous êtes à cette plateforme de discussion ce que Caroline Fourest et Nadia Geerts sont au camp laïque: une de ces personnes mues par " un réflexe sectaire et routinier, qui consiste à défendre son fond de commerce, contre la concurrence " , contre les nouveaux-venus qui, tels Riposte Laïque, bousculent, contestent et remettent en cause tout ou partie de la doctrine, du diagnostic, du traitement jusque là communément admis, et, ce faisant, le magistère des gardiens de l'orthodoxie. Comme Caroline Fourest, à laquelle sa prétention à faire autorité et à se constituer en monopole et gardienne de la réflexion et de l'orthodoxie laïques ont ouvert les colonnes du Monde, ou Nadia Geerts, vous êtes devenu plus soucieux de votre respectabilité que de la recherche permanente de la vérité, quitte à se mettre en danger, à affronter les possibles désaveus et désapprobations de ses présents camarades, et à renoncer aux honneurs, aux éloges, aux prébendes (puissent ce blog et la plateforme de commentaires liée continuer à montrer l'exemple sur le 2ème élément de la comparaison).
Mais il est des moments où il faut arrêter de jouer les dégoûtés, les vierges effarouchées et les chochottes, et accepter de mettre les mains dans le caca et prendre les choses à bras le corps.
En France, malheureusement, bcp de ceux qui ont des prétentions intellectuelles, pensent que pour devenir un intellectuel, il leur faut dans leur réflexion prendre le contrepied systématique de ce que pense le peuple, présumé crétin. Les intellectuels, eux, sont subtils, l'acuité de leur intelligence leur permet de discerner des nuances ici, d'apporter des modérations là, quand le peuple en est incapable, ce qui explique son "extrémisme".
RépondreSupprimerLes vrais intellectuels, les réelles élites, comme Maurice Allais, Jacques Sapir, Laurent Lafforge, François Asselineau et d'autres sont eux suffisamment sûrs d'eux pour ne pas mépriser le peuple, ils n'ont pas besoin de se rassurer et de se prouver leur valeur en méprisant le peuple et en épousant le sens du vent et les idées en vogue de leur époque (catastrophisme climatique, eurolibéralisme,...).
Pythéas, excusez-moi encore de ne pas goûter les forums monolithiques comme celui du GIEC où on se conforte les uns les autres dans ses certitudes et où le sentiment si confortable d'avoir raison avec les autres fait jouir l'esprit.
On veut bien débattre, mais à condition que le débat reste dans les clous qu'on a fixés.
On est démocrate, mais on veut interdire le Front National.
On est Degauche et hypertolérant, ou à défaut du centre-droit guimauve et gentil parce qu'on est trop coincé ou trop typé hobereau snob pour être décemment Degauche (Bayrou et Villepin), mais on ne conçoit pas d'avoir un conjoint de(la vraie) droite (comme l'a montré un récent sondage).
RépondreSupprimerLes trissotins sentencieux qu'afflige le conservatisme primaire du corps français traditionnel sont principalement les sociologues tels que les frères Fassin, Stéphane Beaud; les politologues de Sciences Po comme Olvier Duhamel, Dominique Reynié.
RépondreSupprimerJ'ai été intrigué par le message de weetabix sur la tolérance ou non pour le conjoint en matière politique. A quel sondage faites-vous allusion ? J'ai trouvé des références aux travaux de la sociologue Anne Muxel, résumés et replacées dans un cadre plus général (comparaison avec des comportements américains et canadiens) dans "Etre de gauche rend intolérant et peu généreux", surle site contrepoints. Y a-t-il d'autres études ?
RépondreSupprimerWeetabix,
RépondreSupprimerUn méchant vous aurait répondu par quatre lettres: "CQFD".
Je ne suis pas méchant.
Les remarques que nous avons formulées Pythéas, Tonton Jack et moi-même, ne visaient pas l'avis en tant que tel des nouveaux arrivants sur ce blog, car - je me permets de me faire la voix de tous - nous sommes convaincus que chaque personne a le droit de penser ce qu'il veut et de l'exprimer dans l'absolu, ici ou ailleurs.
Ce qui nous chiffonne, que ce soit dans le fond et la forme de vos messages ou, donc, récemment, dans la forme uniquement des billets de notre hôte, c'est le manque de rigueur qui pourrait sauter aux yeux pour le nouvel arrivant.
Personnellement, je me réjouis que vous et moi partagions certaines de nos idées. Pourtant, c'est sur la démarche intellectuelle, la réflexion, que ça coince un peu.
Un exemple simple: vous dites "vous êtes devenu plus soucieux de votre respectabilité que de la recherche permanente de la vérité". Je pense que les deux vont de paire, Weetabix. Car quand vous avez écrit dans votre tout premier message que "la loi de l'entropie régit tout notre univers. En vertu de cette loi, tous les corps de l'univers ont tendance à se diviser (je n'ai pas de formation en physique, ce qui explique mon énoncé sans doute très imparfait de la loi; mais c'est l'idée de base qu'il m'a semblé sur le coup nécessaire et suffisant de retenir)", voici en gros ce que je me suis dit: tiens, voilà quelqu'un qui nous expose une théorie qu'il ne maitrise pas, quelqu'un qui n'a pas vérifier la solidité de chaque brique du mur qui compose sa réflexion. Quelqu'un donc, qui introduit lui-même les biais intellectuels dans ses raisonnements personnels.
Or Franck a, à travers les âges, retourné une multitude de problématiques dans tous les sens, sous toutes les coutures, se faisant avocat du diable, pendant des pages et des pages, que ce soit en sciences, Histoire, politique, géopolitique, éducation, etc., et ce travail colossal a permis à des centaines de gens de confronter non seulement leurs idées, mais aussi leur manière de raisonner et d'aboutir et remettre en question leurs idées.
Nous sommes ici sur l'un des rares blogs de la Fachosphère où ce ne sont pas tellement les idées qui comptent, mais la validité des raisonnements qui mènent à ces idées. Nous avons vu et nous voyons toujours des gauchistes finis comme M. Delpla arriver avec des idées totalement saugrenues pour nous et néanmoins nous les exposer à travers des raisonnements apparemment implacables, et dans lesquels il a fallu aller traquer la moindre faille pour tout remettre en question. Et lui fait de même avec nous!
RépondreSupprimerNous ne cherchons pas de prime abord la force des idées, mais celle du débat et de l'argumentation qui, s'ils sont valides, engendrent avec d'autant plus de force les idées. Ce n'est pas un hasard si ce blog s'appelle "La Lime" et pas "Ecoutez, c'est moi qui ai raison", et c'est justement pour ça que nous le fréquentons.
Sinon... sinon quoi? vous vous présentez comme un militant du Front National; vous avez une certaine idée de la France, vous défendez vos convictions avec force, vous vous investissez, vous êtes sur le terrain pour rétablir la grandeur de notre pays et la tranquillité de ses habitants.
Et puis un jour, dans un couloir de votre permanence locale, vous entendez que des musulmans votent FN pour que les fachos s'occupent du problème juif, et que des juifs votent FN pour que les fachos s'occupent du problème musulman. Ne vous sentez-vous pas un peu trahi? n'avez-vous pas envie de leur expliquer que, certes ils votent comme vous mais pour des raisons aussi discutables que drôles, bien éloignées de l'idéal que vous, militant, portez à bout de bras? Vous constatez immédiatement que ce qui importe, ce n'est pas l'idée au final, mais le raisonnement qui l'a engendrée.
Et une fois que vous en êtes à ce stade de votre réflexion, vous faites comme Pythéas:
"C’est là que le bât blesse ; la tenue intellectuelle de votre blog en prend un coup. Vous parliez il y a peu d’aristocratie. Séduit par Tocqueville, je ne peux que vous rejoindre.
[...]
Nous avons encore la liberté de choisir nos amis."
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RépondreSupprimerweetabix : Vous me faites connaître François Asselineau. C'est probablement un personnage brillant, comme on dit. Mais comment fonctionne-t-il ?
De lui, je vois sur le site cybercriminalite (page "Les quatre clés de l'intelligence économique") des considérations (section 2.b) sur l'étymologie de verbes voulant dire "comprendre" en français, anglais, allemand et japonais (il connaît le japonais), le tout mis en relation quasiment causale avec des traits socio-psychologiques attribués aux différentes nations. Toutes choses qui, franchement, me paraissent un peu hâtives [et pour le japonais, en fait, ce n'est pas de l'étymologie du mot "wakaru" qu'il s'agit, mais de l'analyse du caractère servant à l'écrire, éventuellement emprunté au caractère chinois, mais admettons ; en plus, on peut douter que la "racine" de "wakaru" soit "wa-", c'est presque certainement "waka-"].
Je trouve que ça sent un peu trop le Grand oral de l'ENA.
Si c'est simplement le jeu d'un amateur d'étymologie, sans que cela déborde effectivement sur autre chose, alors c'est un jeu de société rigolo et très innocent (chacun a ses lubies). Mais si c'est un exemple représentatif de la façon dont fonctionne l'esprit d'Asselineau, alors je me tâte le menton.
Est-ce vraiment si simple de déterminer "l'influence qu'exerce la langue sur les comportements sociaux et la vision du monde [qui] se retrouve dans de nombreux autres champs du savoir" ? D'autant qu'Asselineau flotte pour le sens de la causation. Il parle ailleurs dans le même texte des "substrats culturels d'un mot", ce qui laisserait supposer que c'est le Volksgeist qui influe sur la langue, et non l'inverse. Ou alors c'est une boucle où A cause B et B cause A ?
Qui plus est, si le décorticage étymologique de "understand" permet de retrouver la "perfidie" anglaise, il n'était peut-être pas nécessaire de passer par ce détour pour confirmer ses idées premières. Tout le monde sait depuis toujours qu'Albion est perfide (mais pas tout à fait autant que le diabolique Docteur Fu-Manchu).
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RépondreSupprimerHélas, les considérations d'Asselineau sur le "understand" anglais sont étymologiquement un peu trop pressées. Asselineau nous raconte ceci : "En anglais, « je comprends » se dit « I understand », ce qui signifie donc littéralement « je me tiens en dessous ». Etymologiquement, le mot « comprendre » en anglais comporte donc l’idée de ne pas se dévoiler, d’observer, de « sous-entendre »." Et ça semble cadrer parfaitement avec "understatement" (sous-entendu, litote), qu'Asselineau cite. Et, bon sang, mais c'est bien sûr !, avec notre perfide Albion, et "l'idée de ne pas se dévoiler".
Seulement il se trouve que, en vieil anglais, le "under" de "understandan" voulait dire soit "sous", soit "entre". Le "under" à sens "entre" est parent du sanskrit védique "antar" (entre), du latin "inter", qu'on trouve... dans "intellegere" (pour d'autres parents, voir sur Wikipedia , l'article Proto-Indo-European particle). On compulse Anatoly Liberman, An Analytic Dictionary of English Etymology, An Introduction, University of Minnesota Press, 2008, disponible en ligne. Liberman a une entrée de 5 pages sur "understand", pas moins, et on y voit que l'auteur est embarrassé par la nécessité de prédire le sens de "comprendre" à partir du sens de "sous/entre" et du sens de "se tenir". Néanmoins il suggère prudemment 1) soit se tenir en-dessous avec l'idée d'aller au fond des choses, 2) soit se tenir entre des choses ou au milieu des choses avec l'idée de discrimination.
Il est évident que l'interprétation immédiate de l'étymologie par Asselineau consiste simplement en la projection sur le mot de ses idées préconçues, exactes ou non. On observe donc en miniature un processus intellectuel des plus fréquents, dont on espère que, chez Asselineau, il est limité à ses conjectures sur les langues, et qu'il ne déborde pas sur le reste.
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RépondreSupprimerD'ailleurs, grâce à l'étymologie, on peut s'amuser à prouver des tas de choses en trois coups de cuillère à pot. Allons-y.
Je me rends sur le Trésor de la langue française, en ligne, et j'examine la notice étymologique de "comprendre". Je me fais fort de montrer ainsi :
1) que, le mot "comprendre" étant un emprunt au latin savant, la conception de la compréhension qu'il véhicule n'était pas celle de l'ensemble de la population de ce qu'était la France à cette époque, mais celle d'une minuscule classe de clercs du Moyen Age, qui n'est pas du tout un échantillon représentatif de l'ensemble de la population
2) que cette élite intellectuelle de clercs avaient fait subir une inflexion notable à la conception romaine du comprendre, puisque les Romains disaient "intellegere" (relier ensemble : inter + ligere), et que relier par des liens n'est pas exactement la même chose que de prendre ensemble dans sa main (ou, pendant qu'on y est, que le "flanquer ensemble" [suniemi] du grec ancien),
3) que, le sens "saisir par l'intelligence" étant donné comme "rare avant le XVe siècle", la psychologie nationale française a subi une grosse mutation vers cette époque.
On peut continuer :
4) En outre, l'Empire romain et l'Empire du Soleil levant se situent vraiment aux extrémités du monde, non seulement géographiquement, mais aussi intellectuellement. Pour un Japonais comprendre c'est "couper en morceaux", ce qui (dit l'ingénieux Asselineau) se voit au fait que les Nippons sont les rois du sashimi ("corps taillé"). Alors a contrario, puisque pour les Romains comprendre c'est "relier ensemble", un examen attentif du De re coquinaria d'Apicius va me permettre de prouver le caractère "reliant" de la gastronomie romaine. Et effectivement, par un hasard des plus heureux, qui me permet de trouver exactement ce que je cherche, force est de constater qu'Apicius (bonne édition anglaise en ligne à partir de l'édition allemande de Vehling sur Gutenberg) nappait pratiquement tous ses plats de garum, cette étrange sauce (Vikipedia latin, qui aime voyager, précise bien : "In Occidente usus gari disparuit, sed in Vietnamia et in aliis regionibus Indo-sinae semper utitur, ibi eius nomen est nuoc-mam."). L'omniprésent garum est ainsi le lien permettant de tout relier ensemble. Ma thèse est prouvée.
5) Pour "comprendre", les Italiens disent "capire", étymologiquement "saisir", ce qui confirme le caractère très "physique" de cette nation gesticulatrice.
J'ai blagué un peu, et facilement. On pourrait essayer de voir les choses dans le sens d'Asselineau, mais il faudrait pour ça étudier non pas un mot, mais une collection suffisamment grande et choisie suivant des critères précis. J'ai peur qu'on aboutisse alors à rien de très clair. En anglais, on peut dire "I understand X", mais aussi "I grasp X", "I figure out X". Qu'est-ce qu'on en tire pour comprendre les "Anglo-saxons" ?
Bref, Asselineau, inspecteur des finances, a l'esprit qui fonctionne vite. Reste à savoir si c'est du solide.
Epicier vénéneux: merci pour votre souci du dialogue. Je suis sensible à vos remarques, constructives.
RépondreSupprimerCurmudgeon: je ne sais plus où j'ai pris connaissance du sondage sur l'influence des opinions politiques dans la formation des couples (aïe, j'aggrave encore mon cas! Mais vous avez raison, c'est vrai, d'insister sur l'importance de la rigueur et de citer ses sources). Mais ce sondage m'avait frappé parce qu'il était corroboré par l'aveu de l'ex-footballeur Vikash Dhorasoo chez Ruquier dans ONPC, qui n'arrivait pas à concevoir qu'une personne de gauche puisse se mettre en couple avec une personne de droite.
Au plaisir cependant de lire vos prochaines contributions, toujours stimulantes.
J’ai pris prétexte de cet article pour cracher ma valda. Vous m’avez fourni l’illustration de mes précisions. C’est tombé sur vous. Pas de chance. Vous avez raison de vous défendre.
RépondreSupprimerJe ne pensais cependant pas que vous réagiriez de façon épidermique… qui a parlé de sensibilité ?
EV a bien résumé mon malaise. Mais pas mal de points me chagrinent encore :
D’abord, le dédain du ‘peuple’ par un Trissotin féru de sociologie. Contrairement à ce que vous pensez, j’ai taillé dans le gras à dessein. Mais vous visez mal : d’une part vous vous obstinez à utiliser des notions floues ‘peuple’, ‘vraie droite ‘,‘les vrais intellectuels’ opposés ‘’aux élites européennes’, etc.
Autant de mots qui schématisent la pensée, la rendent séduisante mais sans profondeur. Ce n’est pas ce que je viens chercher ici.
Prenons le peuple ; notion vague et protéiforme. On peut y entendre ce qu’on veut. C’est aussi con que la notion de pensée unique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_unique). Il n’est pas étonnant que ces 2 termes reviennent souvent dans la bouche des leaders syndicaux.
D'autre part, en bon libéral, je vois plutôt les choses par le biais de l’individu.
Ça implique plusieurs choses :
Impossible pour moi de vouloir faire ‘le bonheur du peuple’ ! pas peuple dans mon discours. Pas de bonheur forcé : liberté de choisir sa vie. Donc on évacue les envies d’interdiction du FN et on évite d’opposer platement la démocratie à un mec qui parle d’aristocratie en faisant référence à Tocqueville.
L'importance que j’attache à l’indépendance d’esprit, fille de l’émancipation intellectuelle. La raison qui me pousse à lire FB, sans être toujours d’accord avec lui. Je le rejoins complètement sur l’éducation, et j’ai particulièrement apprécié sa vision de l’expression ‘élever un enfant’.
Ce que vous prenez pour du dédain est en fait la tristesse de constater le renoncement d’une partie de mes contemporains à l’élévation. Mon expérience professionnelle m’a amené à côtoyer ceux qui tout les jours donnent au ‘peuple’ ce qu’il souhaite : du pain et des jeux (je vous la fait pas en latin de peur de passer à nouveau pour un cuistre ;-). Ou de la lessive et de la trashTV.
Paradoxalement, si je rejoins H16 sur son CPEF, je reste optimiste car je crois en l’individu.
Bref. Je vous accorde que mon style est pompeux, mais vous vous trompez sur moi. Je doute ‘méthodiquement’, sans pour autant chercher le contrepied : je creuse. J’espère vous avoir donné envie de creuser aussi. Et à Franck de creuser encore plus.
Notre censeur, toujours aussi infatué et confit dans sa suffisance, et que la mesquinerie fait ergoter et s'acharner à chercher la petite bête (ce qu'il doit prendre comme le gage de sa scientificité), a rendu son verdict. Définitif. Non susceptible d'appel: je suis incapable de creuser.
RépondreSupprimerComme Maurice Barrès qui, à propos de la culpabilité de Dreyfus, la concluait de sa race, c'est ce qu'il a conclu de mon appartenance politique, qui est la seule chose finalement qu'il trouve à me reprocher concrètement: car enfin, dans mes premiers commentaires, je n'ai fait que rendre compte d'une conférence de F. Asselineau, qui n'est pas classé que je sache à "l'extrême-droite", et Pythéas n'en a nullement débattu (contrairement à d'autres commentateurs, les uns - Epicier vénéneux - pointant mon manque de rigueur dans l'exposé de la conférence, autrement dit sur la forme - loi de l'entropie incomplète -, les autres - Curmudgeon, Hotelalpha - contestant la validité des arguments avancés - le fond).
Ici donc, le délit d'appartenance politique a succédé au délit de race. Par réflexe idéologique (comique pour quelqu'un qui se flatte de pratiquer "le doute méthodique"), mon appartenance politique que j'ai cru loyal de préciser en introduction et les 2 ou 3 anecdotiques et inoffensives réflexions politiques personnelles qui émaillent cette tentative d'exposé ont suffi pour lui faire préjuger de mon incapacité naturelle à appréhender et re-situer le cheminement intellectuel de Boizard, qui lui fait craindre une récupération sans vergogne au service de mes idées.
Mon commentaire est tombé effectivement à point nommé pour permettre à notre ami de culpabiliser à bon compte F. Boizard d'une dérive conservatrice que notre ami est évidemment en droit de ne pas partager, mais à laquelle il serait mieux inspiré de porter la contradiction en argumentant plutôt qu'en la diabolisant à bon compte en l'associant au FN.
D'autre part, puisque Monsieur, après que j'ai mis le doigt dans ma précédente réponse sur la gratuité et la vanité des reproches qu'il me faisait, a, pour ne pas perdre la face et donner un semblant de fondement à ses reproches, trouvé dans une tentative désespérée de rétablissement, matière à pinailler, je me sens obligé de lui expliciter certains termes qu'il fait semblant de ne pas comprendre:
Par "vraie droite", j'entends celle incarnée par le Fn bien sûr, mais aussi par Jacques Myard, Christian Vanneste ou Xavier Lemoine, qui sont les seuls députés UMP dont les actions et prises de position sont conformes au gaullisme ("La France est avant tout un pays de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne...", c'était bien De Gaulle, non ? ce qui devrait vous le faire classer à "l'extrême-droite") dont l'UMP pourtant se réclame et dont leurs collègues se gargarisent plein la bouche; et non cette "droite" incarnée par Etienne Pinte ou Alain Juppé, et dans laquelle je serais tenté, à mon tour, de vous classer.
Par "peuple", j'entends ce vous savez déjà, me l'ayant décrit si bien dans l'un de vos commentaires: "le pékin un peu plein, le bougre" que l'on peut trouver au bistro en train de commenter le Parisien avec le barman. De manière un peu moins pittoresque, je le décrirais comme la masse des petits blancs ouvriers, employés, commerçants, artisans, agriculteurs.
RépondreSupprimerEnfin, j'ai déjà suffisamment explicité qui étaient à mes yeux les véritables élites, et qui étaient les factices.
"Vous m'avez fourni l'illustration de mes précisions": je vous saurai gré de mettre fin à cette attitude condescendante qui consiste à me considérer, et plus largement le peuple, comme un objet d'étude, comme une bête curieuse dont vous ausculteriez les tares en vue de mieux la dresser à ses vues.
"J'espère vous avoir donné envie de creuser aussi": vous êtes une personne très charitable et je vous remercie de votre sollicitude mais je crois être assez grand pour pouvoir m'en passer. Vous vous prêtez (légèrement je crois) trop d'importance dans la conduite de ma vie. Prenez garde à vos chevilles.
Gnîîîîiiii ?
RépondreSupprimerPas sûr.
RépondreSupprimerVoir le dernier blog de J.P. Chevallier. J'ai bien peur qu'il n'ait raison, car les dirigeants sont pris au piège et pratiquent la fuite en avant. La Grèce aurait dû sortir de l'euro, mais elle a reculé et elle va le payer plus cher. Au final je pense que nous allons vers le renforcement de l'oligarchie bruxelloise. Bref, la sortie de la crise par l'option dictature douce cachée derrière un paravent pseudo-démocratique.
@ Bruno :
RépondreSupprimerC'est la même conclusion à laquelle je suis arrivé : une Europe supranationale socialiste.
C'est la même conclusion à laquelle je suis arrivé : une Europe supranationale socialiste.
RépondreSupprimerOver my dead body.
C'est aussi ma crainte.
RépondreSupprimerCependant, je ne pense que que ça soit l'hypothèse la plus vraisemblable.
Certes, les moyens de coercition et de propagande de la dictature indolore (plus que douce) sont immenses. Mais il reste tout de même qu'il y a quelques réalités difficiles à maquiller.
On a pu contourner le «non» des peuples irlandais et français au TCE.
Mais les ruses et les grosses ficelles, ça s'évente à force d'être utilisé.
Je ne sous-estime pas l'acharnement thérapeutique que tenteront les européistes. Alain Madelin pense par exemple qu'ils préféreront sauver l'Euro quitte à faire souffrir leurs peuples.
Mais justement, ces peuples les supporteront-ils encore longtemps ?
@ Curmudgeon,
RépondreSupprimerVous avez remarquablement décrédibilisé Asselineau. Comme disait J.F. Revel : il n'y a plus qu'à le réfuter.
Et je trouve les remarques d'hotelalpha et d'Epicier vénéneux en réponse aux idées d'Asselineau (telles que présentées par weetabix) bien peu convaincantes.
pedro