Quiconque fréquente un tant soit peu internet a été confronté à ce problème cornélien : faut-il parler aux cons ?
D'un coté, les ignorer leur laisse la place et, comme ils sont fort nombreux, on finit par n'entendre qu'eux. D'un coté, ils sont butés comme des buches, leur parler ne sert à rien, on s'y énerve, on s'y épuise. Sans profit aucun, puisque, c'est bien connu, les imbéciles ne changent pas d'avis.
Il est très fréquent de voir un «troll» avoir le dernier mot, simplement par épuisement des adversaires qui réfléchissent plus et donc se fatiguent, ce qui risque pas d'arriver aux cons.
Bon alors ? Parler aux cons, ou ne pas leur parler ?
Déjà, ça n'est pas toujours clair, ce que c'est qu'un con. Pour savoir s'il faut parler aux cons, il est nécessaire de développer un peu les prolégomènes de la conologie.
RépondreSupprimer1) On peut se borner à une définition en termes, disons, de QI, donc une seule dimension. J'ai eu il y a une quinzaine de jours un échange avec une féroce petite tribu agglutinée autour d'un blog, où un intervenant molestait violemment tout commentateur en désaccord avec lui, en indiquant à un moment que "moi, perso, c'est 142" (son QI). L'intelligence étant relative, je n'hésite pas à reconnaître que je suis un con par rapport à X, qui est lui-même un con par rapport à Y, et ainsi de suite. On a ici le concept de con1 (con indice 1)
2) Mais il est probable que, dans l'emploi courant "connerie" tend à synthétiser brutalement mais commodément une valeur faible sur plusieurs dimensions, telles que : intelligence, savoir (plus ou moins large, plus ou moins solide, plus ou moins profond), et, pourquoi pas ? sagesse, pondération, circonspection. Là encore, on est dans le relatif. On a con2 (con indice 2). Là encore, je suis, relativement, un con2.
3) Le con1 ou le con2 peut être sympa, inoffensif, bon, etc. Mais il peut être monomaniaque, idéologisé de façon sectaire, voire fanatique. Il peut être en position marginale, ou en position de pouvoir (politique, médiatique, militaire, etc.).
4) Le non-con1 ou le non-con2 peut être un con3, savoir celui qui devient con quand il s'aventure dans un domaine qu'il connaît mal (je suis donc de toute évidence un con3). La connerie3 est donc une propriété locale.
Jean-Paul Sartre était intelligent, instruit, brillant, il s'est livré à des analyses philosophiques pleines de finesse, il avait un réel talent littéraire. Mais dès que JPS s'est aventuré dans le domaine de la politique, il a débité connerie sur connerie. De même, Heidegger était un con politique (mais peut-etre aussi un con philosophique, enfin c'est mon avis). JPS était de toute évidence un con3.
5) Sous l'empire de la passion et de l'impatience, on appelle souvent "con" quelqu'un qu'on ne prend en fait pas pour un con1 ou un con2, mais quelqu'un qui ne veut pas se rendre immédiatement à ses arguments. C'est le con4, ou con d'honneur, ou faux-con.
6) La typologie conologique doit être poursuivie, affinée et amendée, voire complètement refondue.
Ensuite, on peut répondre à la question de Franck Boizard. La réponse sera, évidemment : "Eh ben, ça dépend...". Il y a des cons avec qui on perd son temps, mais il y en a d'autres avec qui on peut discuter, spécialement,bien entendu, les cons4, ou faux-cons.
Perso , à mes cons à moi ( car chacun a les siens ) , je leur fignole des jolis pamphlets sur mon blog ....
RépondreSupprimerC'est délicieux....
Distinguos :
RépondreSupprimerLe troll, ou casse-pieds de blog, ou "fâcheux" moliéresque, est à distinguer des cons indices 1 à 4, même s'il peut y avoir une corrélation entre la trollerie et la connerie. On conçoit qu'un génie puisse être trollesque.
Dans la pensée aristotélo-thomiste, la trollerie peut être considérée comme un vice, antithèse de la vertu d'eutrapélie : "Tout ce qui, dans les actions humaines s'oppose à la raison est vicieux. Or il est contraire à la raison d'être un poids pour les autres, lorsque par exemple on n'offre rien de plaisant, et qu'on empêche aussi les autres de se réjouir. C'est pourquoi Sénèque dit: " Conduis-toi sagement de façon que personne ne te tienne pour désagréable, ni ne te méprise comme vulgaire. " Or ceux qui refusent le jeu " ne disent jamais de drôleries et rebutent ceux qui en disent ", parce qu'ils n'acceptent pas les jeux modérés des autres. C'est pourquoi ceux-là sont vicieux, et on les appelle " pénibles et mal élevés ", avec Aristote."
(Thomas d'Aquin, Somme de théologie, IIa IIae, Q168, a4).
Je n'ose répondre...
RépondreSupprimerOn peut facilement passer pour un con, voire un con-troll, si on n'a pas les mêmes présupposés de base et si on tombe sur un individu mal embouché. Exemple personnel récent.
RépondreSupprimerD'abord je vais sur un site civilisé où un contributeur, A, met en ligne un article cherchant à être nuancé sur l'islam. La discussion se fait avec courtoisie. Je montre mon désaccord avec un présupposé capital de l'auteur, qui est qu'il n'y a pas de "nature" ou d'"essence" de l'islam, que celui-ci se présente sous des formes très variées, etc.
Ensuite je vais sur un blog civilisé, où le responsable se réjouit de la condamnation d'al-Qaida par un imam d'al-Azhar. Je manifeste mon scepticisme quant à la signification profonde de ce communiqué. Un intervenant furieux, B, traite les autres, dont moi, d'"imbécile", de "petit blanc", coupable de "clichés pathétiques". Il s'avère que B a la même présupposé de base que A, conception qui me paraît fausse.
Mais les choses ne se passent pas du tout de la même façon.
Comme A est bien élevé, sait se maîtriser, et est bienveillant, il ne me traite pas d'andouille. Comme B est sûr de lui, irascible, et a la conviction qu'il a en face de lui un complet ignorant, il me traite d'andouille.
La connerie est, à nouveau, relative. Son traitement est relatif. Et mimétque. A ne me prend pas pour un con, il pense simplement que je me trompe (et, réciproquement, je pense la même chose de A). B me prend pour un con, et, du coup, je prends B pour olibrius, et je suis très tenté de le prendre pour un con (d'indice à déterminer). C'est comme le jugement "X est l'ennemi de Y", il tend à la réciprocité. Si A considère B comme son ennemi, B va bien être forcé de voir en A un ennemi.
Franchement, parfois je suis tombé sur tes commentaires sur lemonde.fr, j'en conclus que ta réponse est oui...moi j'ai perdu le courage de parler aux cons sur internet, impossible de tenir un débat cohérent, on ne peut pas faire passer les intonations....donc moi je ne leur parle pas sur internet, juste un camouflet de temps à autre et puis on voit...en tout cas bon courage...
RépondreSupprimerMoi j'aime bien.
RépondreSupprimerbonne question ! :)
RépondreSupprimerj'ai apprécié le petit traité de conologie de Curmudgeon, très utile.
Je crois que le vrai con, c'est le con 5, c'est à dire celui qui n'étant ni con1, ni con2, est un con au sens où il refuse la réalité comme juge de ses opinions, au moins partiellement, et le doute comme instrument de progrès intellectuel.
Ce con là, il n'y a rien d'autre à faire que le combattre, par les mots, la contre-propagande et, j'espère n'avoir jamais à le faire, par la force.
Le con5 dont parle LOmiG recule devant la confrontation avec certaines données empiriques, et il surestime ses connaissances. J'hésiterais tout de même à l'appeler "vrai con" comme LOmiG, car je trouve qu'il est situé à la périphérie plutôt qu'au centre de la conozone. Il semblerait répandu dans certains cantons de l'élitosphère.
RépondreSupprimerContrairement au con3, qui s'aventure imprudemment dans un domaine qu'il n'a pas suffisamment étudié, le con5 peut être spécialiste, et parfois prestigieux, du domaine, mais il s'est persuadé de détenir l'ouvre-boîte universel auquel ne résiste aucune pile de conserves si massive soit-elle. Son passé brillant lui donne à penser, en extrapolant la courbe, que désormais rien ne lui résistera. Dans le domaine social, politique et économique, le con5 est, par exemple, le type auquel des gens comme Mises, Hayek et d'autres se sont trouvés confrontés. Certains opinent que Paul Krugman "prix Nobel" d'économie est un con5, sinon continu, "durable" et "pérenne", du moins à éclipses : on voit ici qu'il serait un peu hasardeux de le traiter de "con" sans de fortes nuances.
Le con5 peut être très instruit, et en fait il l'est le plus souvent. L'individu courant n'est pas de taille pour discuter avec un con5 X-Mines de la finance qui fait comprendre au Petit Homme que, voyons, mon ami, le prétendu bon sens n'est d'aucune utilité face à des giga-systèmes d'équations aux dérivées partielles stochastiques, ou autres Béhémoths tétanisants. Le Petit Homme n'est pas de taille pour scier les pilotis fragiles sur lesquels repose l'élégante paillote.
Pour durer dans la carrière de con5, il est nécessaire d'être doué d'une grande estime de soi, d'un culot monstre, d'amnésie, de disposer d'un réseau d'influence soigneusement ménagé, et d'être entouré d'une cour d'admirateurs inconditionnels. La prédiction systématique par Paul Samuelson, y compris dans la treizième édition de son manuel en 1989, que l'URSS allait dépasser économiquement les USA ("The Soviet economy is proof that [...] a socialist command economy can function and even thrive", Samuelson & Nordhaus), est une manifestation représentative de la connerie5.
On conjecture que chaque con a son anti-con. L'anti-con5 se caractérise notamment par la prudence, et même par cette vieille vertu généralement mal comprise, l'humilité. Henri Poincaré était un anti-con5, lorsqu'il a répondu ceci en 1901 à Léon Walras, à propos de "Economique et mécanique" (publié en 1905) : "Je puis dire si la satisfaction qu'éprouve un même individu est plus grande dans telle circonstance que dans telle autre; mais je n'ai aucun moyen de comparer les satisfactions éprouvées par deux individus différents. [...] Vous, vous regardez les hommes comme infiniment égoïstes et infiniment clairvoyants. La première hypothèse peut être admise dans une première approximation, mais la deuxième nécessiterait peut-être quelques réserves." Le con5 croit que, si peut-être les hommes dans leur généralité ne sont pas nécessairement "infiniment clairvoyants", du moins lui et ses amis le sont. Je dois reconnaître publiquement quoique anonymement que je me reconnais parfois dans le portrait du con5, ayant déconné dans mon propre domaine.
Chaque type de con nécessite une réponse adaptée. Comme le con5 est intelligent et savant, on doit le traiter avec certains égards, ne pas mettre en doute globalement ses capacités et sa science. Le con5 peut être terrible dans son courroux, il vous carbonise le Petit Homme en un éclair. On s'autorisera à lui rappeler qu'il n'est pas Dieu. On n'est pas sûr d'y parvenir toujours, certains cons5 scientistes étant imperméables à ce genre d'observation.
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RépondreSupprimerLa question me paraît être au mois autant "comment répondre à un con ?" que "faut-il répondre à un con ?", car au début en tout cas, il vaut mieux répondre à celui que, à tort ou à raison, on tient pour un con de n'importe quel indice. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps qu'on décidera éventuellement de couper court.
D'abord, pour répondre à un interlocuteur, con ou pas, idéalement :
) Ne pas sur-estimer l'enjeu de la discussion. Le monde va continuer à tourner quoi qu'il arrive.
) Par un effort d'imagination, épouser artificiellement le point de vue de l'interlocuteur, dans la mesure où on peut le deviner. Il peut dépendre de cadres de référence divers, pas uniquement à cause de choix "idéologiques", mais aussi à cause de son expérience professionnelle, de la génération à laquelle il appartient.
Cet effort d'imagination peut être considérable et déplaisant, aussi l'échec est-il souvent attribuable à une carence dès cette première phase, même dans les cas où on dispose de masses d'informations. Les réactions incompétentes au communisme, au nazisme se rangent ici. Si on veut comprendre comment fonctionne un anti-sémite obsessionnel, ou un partisan des théories du complot, il faut lire les proses correspondantes et en analyser le mode de fonctionnement. Si on veut comprendre un musulman intransigeant, il faut lire des textes émanant d'eux, ainsi que des témoignages analytiques d'anciens jihadistes (par exemple Tawfiq Hamid, "The development of a jhadist's mind", 2007, en ligne).
Quand on s'est persuadé d'avoir à faire à un con, il peut être pénible (mais salubre) de s'auto-conifier momentanément.
On se prépare à ces activités par des exercices d'entraînement. Ils permettent de bien se persuader qu'un individu hors du commun peut souffrir de carences étonnantes, qui le conifient partiellement. Dans le domaine historique, on s'aperçoit que des personnages éminents à divers titres peuvent s'aveugler soit par crédulité hypocritique, ex. Michel Chasles (voir : L'Affaire Chasles, ou l'arnaque Vrain-Lucas, par Gaston Lenôtre, sur le site ledroitcriminel), soit par dynamitage hypercritique : Jean Hardouin , Anatoly Fomenko, tous gens très intelligents et savants (dans cette veine, pour rire : "Historians admit to inventing Ancient Greeks", sur le site du magazine satirique américain The Onion). On se demande si, soi-même, on ne tombe pas dans ce genre d'errements.
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RépondreSupprimerUne des sources principales d'aveuglement, même pour les esprits hors du commun, c'est le point de départ erroné. Tout le marxisme s'effondre à partir du moment où sa prémisse est une théorie de la valeur objective. On peut donc essayer de préciser avec son interlocuteur quelles sont les désaccords sur les bases. A partir du moment où ces désaccords sont cernés et se révèlent impossibles à combler, la discussion peut cesser sans sentiments d'aigreur de part et d'autre. C'est ce qui m'est arrivé lors de la première discussion sur l'islam auquel je faisais allusion plus haut. Mon interlocuteur semble être un anti-essentialiste. Je suis un essentialiste dans la mesure où je crois qu'il existe des essences, c'est-à-dire simplement des ensembles de propriétés définitoires des objets. Donc je crois possible de définir un noyau doctrinal de l'islam standard, et mon interlocuteur, non. Ensuite, je suis également persuadé que les doctrines génèrent des comportements, et ne restent pas simplement à l'état d'ectoplasmes flottant au-dessus du sol. Il m'a été impossible de convaincre mon interlocuteur, même en alléguant le précédent du communisme : il y avait bel et bien, je crois, une essence du communisme, à travers les variantes de pays à pays, et cette essence déclenchait systématiquement des politiques insensées et criminelles. La discussion a donc cessé, ne causant rien de plus qu'une très légère frustration.
3) Déterminer ce qui importe vraiment à l'interlocuteur, et la "logique" selon laquelle il fonctionne (exemple pp. 67-68, Rapport de Loriol, Piotet, Delfolie, Le travail diplomatique, un métier et un art, 2008, avec une typologie reprise de Boltanski & Thévenot)
4) Ne pas mettre en doute initialement l'équilibre mental, l'honnêteté, la bonne volonté, l'intelligence, le savoir, la sagesse, les mœurs, la vertu de la mère, la beauté de la femme, etc. de l'interlocuteur. Donc éviter tout ce qui serait ad hominem, sauf, bien entendu, des amabilités.
5) Circonscrire précisément la zone de désaccord, voire de conflit :
– Dresser précisément, comme le font préalablement les diplomates, un "inventaire des points de litige" (p. 82, Loriol & alii), inventaire qui gagne à être court.
– Mais dresser aussi un inventaire des points d'accord éventuels. Il ne s'agit pas de concessions habiles, mais d'accord réel.
Ces façons de faire ne sont pas des "compromis" de type diplomatique, qui n'ont guère lieu d'être dans une discussion recherchant la vérité. La recherche des points d'accord éventuels est utile dans la détermination précise de la zone de désaccord, mais, certes, elle peut être en outre une technique rhétorique parfaitement innocente qui ne gâte en rien la rigueur de la discussion.
[à suivre]
2 (bis !) / 2
RépondreSupprimerAu-delà, pour huiler les rouages de la discussion, lorsque, par exemple, on souhaite la prolonger, on peut s'inspirer éventuellement de la manière de faire diplomatique. On peut alors accepter de se compromettre un peu avec les petites habiletés sociales, d'où d'éventuels compromis (mais on risque de les regretter ensuite), mais toujours avec un tracé net de ce que les diplomates appellent la "ligne rouge" séparant ce qui est négociable de ce qui ne l'est pas.
"Une astuce bien connue est également d’aborder et de discuter très longuement un point que l’on sait inacceptable pour l’autre (et auquel on ne tient pas tant que cela) et sur lequel on
finira par céder, après d’épuisantes palabres, pour aborder le point suivant qui tient véritablement à coeur en espérant qu’il sera adopté sans trop de discussions. Ces techniques, qui ont de nombreuses variantes, peuvent être utilisées (comme le bluff ou la menace) entre des négociateurs qui ne sont amenés à ne se rencontrer qu’un petit nombre de fois. Mais pour des diplomates travaillant régulièrement ensemble, cela serait risquer de casser ou d’empêcher la construction de la confiance nécessaire" (Loriol & alii).
6) Même si on en est arrivé à la conclusion que l'interlocuteur est un con (dans un sens à définir), se persuader que ce n'est pas un con, et que l'attribution de la connerie à l'interlocuteur peut être un indice inquiétant de sa propre connerie. Ça détend tout de suite.
Tout ça, c'est dans l'idéal. Dans la pratique, si on est soupe-au-lait (je sais ce que c'est) et qu'on attise le "feu de la discussion", et si l'interlocuteur est tenace, on fait ce qu'on peut. Il y a un moment où on est obligé d'arrêter les palabres en constatant que le désaccord persiste.
@ LOmiG,
RépondreSupprimerVous dites : "...Je crois que le vrai con [...] est un con au sens où il refuse la réalité comme juge de ses opinions, au moins partiellement, et le doute comme instrument de progrès intellectuel."
Mais alors, les cons sont vraiment partout ! Pour ma part 90 % des gens que je croise ne doutent pas et picorent dans la réalité ce qui cadre avec leurs certitudes.
Et, par exemple, tout ceux qui sont de gauche sont donc des cons (tout au moins en ce qui concerne le domine politico-économique) ?
Et vous dites de ce con là qu'il ne reste qu'à le combattre : c'est donc qu'il n'y a pas à discuter avec lui ?
Pedro
"Faut-il parler aux cons ?"
RépondreSupprimerJe crois que le bon sens populaire a déjà répondu à cette question : "je ne parle aux brouettes, je les pousse" ou encore "les chiens aboient, la caravane passe..."
Personellement, c'est ce que j'applique : je considère que parler aux cons est une pure perte de temps ; mais je n'ai pas la prétention de ne pas en être ;-)
Gabin disait que si on mettait les cons en orbite autour de la Terre, ils n'auraient pas fini de tourner.
RépondreSupprimerOu encore ;
"Si tous les cons volaient, ils feraient nuit"
On est toujours le con de qqun !
Un con ne se rend pas compte de son état de con.
Moi je ne pense pas en être un , et pourtant je le suis surement pour d'autres.
De même Franck Boizard ...
J'approuve.
RépondreSupprimer"Si tous les cons volaient, ils feraient nuit"
RépondreSupprimerIl y en a une autre : " si tous les cons volaient, tu serais chef d'escadrille" (elle ne vous est pas adressée bien sûr). Elle peut être réservée aux trolls qui tentent leur chance sur ce blog.
Boizard: Petit merdeux orgueilleux enamouré de sa personne. Type puant.
RépondreSupprimerIl y a de l'héroïsme chez vous, à vivre sur une planète Terre peuplée d'autant de cons?
Il faut de la patience pour vivre sur la terre, même pourvue d'un seul autre individu. Surtout si cet autre, c'est vous.
RépondreSupprimerL'humilité est un apprentissage difficile, parfois douloureux...
RépondreSupprimerReponse : oui
RépondreSupprimer1) on est vraiment certain d’avoir affaire à un vrai con seulement après discussion.
2) sur Internet répondre au « con » est aussi limiter les dégâts que l’argumentation du « con » pourrait éventuellement faire chez des demi-cons qui lisent.
3) répondre au « con » permet d’améliorer ses arguments en en variant la présentation.
4) répondre au « con » permet parfois de bien rire ou d’en placer une bonne et c’est agréable.
5) répondre au « con » permet parfois l’émergence d’un débat entre diverses sortes de pas-cons, demi-cons ,vrais-cons, débat en lui-même intéressant.
6) beaucoup de cons ne sont pas forcement totalement cons tout le temps.
7) le con est parfois simplement un pas-con qui se trompe.
8) décider que certains discours sont cons et ne méritent pas de réponse est une arme dont se servent de nombreux « gentils » pour empêcher certains « méchants » d’être entendus : c’est mal
le point 8 de dxdiag est juste, mais il doit être pondéré car "un con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres" ( F Dard).
RépondreSupprimerEt si pour couronner le tout on a à faire à un con fanatique ("qui ne veut pas changer d'avis et qui ne veut pas changer de sujet"), il n'est pas dégradant de déclarer forfait et laisser la victoire sur tapis vert au forcené.
Pythéas: c'est bien vrai, c'est plus prudent, sauf à s'en prendre plein la figure et à se faire chahuter et démonter, si on ne l'est pas déjà assez...
RépondreSupprimerCa le ferait pas, surtout en public devant ses petits copains...
Pas fou non plus...
On a un minimum de fierté...
Weetabix, quand prend-on un verre ensemble ?
RépondreSupprimerA défaut de comprendre ce qui est écrit, peut-être comprendrez-vous si l'on vous explique les choses de vive voix ?
On avait pas pensé à la classification des cons comme il en est de la mémoire : y'aurait les cons visuels et les cons auditifs.
Pythéas : voilà une illustration du point 4 .... en plus ça peut resservir , c'est bon ça!
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=f7RYTOIh8K8
RépondreSupprimerweetabix : un spécimen de con confirmé et si c'est un vrai il partira de lui-même.
RépondreSupprimerP.S : oui je sais je suis anonyme mais je peux mettre tartampion comme pseudo que ça n'y changerait pas granchose. Appelez-moi Mii si ça vous chante.
PERDU! ME REVOILA!
RépondreSupprimerJe ne vous remercierai jamais assez, Anonyme, de m'avoir offert sur un plateau et de manière aussi inattendue, l'occasion de prouver par contraposition ma non-qualité de con. Vraiment trop aimable!
J'avoue là que je n'en espérais pas tant!
Perseverare diabolicum.
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