On ne parle plus jamais de patriotisme. On en a même honte.
C'est bien dommage, car le patriotisme résoudrait bien des problèmes de nos sociétés occidentales.
En effet, le patriotisme soulage de nombreux maux. Quels que soient ses échecs et ses difficultés personnels, le patriote se retrouve dans une grande entité, liée affectivement, qui a une culture, une histoire et un destin, à laquelle il peut s'identifier et dans laquelle il peut se projeter.
Le patriotisme peut aussi contribuer à augmenter la vertu civique.
Quand on sait que l'homme moderne souffre de se sentir isolé au milieu de la foule, cela vaut le coup d'y réfléchir.
Sans doute pas un hasard si les Etats-Unis, un des pays occidentaux les plus patriotes, est aussi un des plus à l'aise dans la mondialisation.
Je ne raconte rien de nouveau : tout cela était bien connu, mais l'abus du patriotisme au XXème siècle a transformé ses qualités en vices : la solidarité est devenu le panurgisme, l'identification la soumission, le dévouement le sacrifice, la préférence nationale la haine raciste.
Cependant, les années ont passé et l'excès, sous le coup de la culpabilisation, d'une propagande et d'une infiltration gauchisantes, est allé en sens inverse. Nous avons versé dans l"universalisme et la xénophilie jusqu'à les vivre sur un mode pathologique où toute affirmation de soi par des blancs est vécu comme un insupportable racisme.
Il serait temps de retrouver un peu de mesure : trop de patriotisme tue de mort violente, pas assez de patriotisme tue de mort lente. Nous agonisons.
Un bon retour de patriotisme nous ferait le plus grand bien. Je ne le vois nulle part, sauf au Front National.
Comme la nature a horreur du vide, nous voyons monter un patriotisme de substitution, local et étriqué : le régionalisme. Il n'est, à l'évidence, pas à la hauteur des enjeux.
Vive la France !
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