Roselyne Bachelot propose d'étendre le congé paternité. C'est un petit pas de plus dans le sens, bien engagé, de transformer les hommes en femmes.
Cette volonté soviétique de changer les hommes me paraitrait seulement ridicule :
1) Si je n'étais pas un homme ! Je ne sais pas, je me serais peut-être trouvé bien d'être une femme, mais voilà, je suis un homme et j'estime plus que ridicule, navrant, de faire semblant d'être une femme.
2) Si l'homme n'avait pas des fonctions de défense et d'autorité. Peut-être que dans une société Bisounours idéale, ces fonctions n'auraient pas lieu d'être, et donc la virilité non plus, mais nous vivons dans le vrai monde, où la faiblesse ne suscite pas un surcroît d'applaudissements, mais un surcroît d'agressivité de la part des forts.
Paraît-il que les sexes n'existent plus, il ne resterait que des "genres", échangeables à volonté. Nous sommes plongés en pleine irréalité typique de la bien-pensance actuelle.
Ce qui est marrant, c'est que ce «progrès» est fait pour «la présence du père dans la famille». Encore une fois, la bien-pensance sirupeuse mélange tout, ne comprend rien : ce n'est pas la présence du père dans la famille qui est nécessaire, c'est son action, son exemple et son influence sur l'Èducation, en un mot (mot honni, horrible), son autorité, c'est totalement diffèrent. Ce n'est certainement pas en transformant l'homme en mère-bis qu'on renforcera son autorité.
Il vaut mieux un père travailleur peu présent qu'un père chomeur très présent.
Je crains que le réveil soit fort brutal. Les barbares sont à nos portes, comme de tous temps (certains les ont même déjà franchies), ils ne s'embarrassent pas de congés paternité.
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