Il semble maintenant acquis que l'Etat grec va faire défaut dans les semaines qui viennent.
Rappelez vous, jusqu'en 2009, ces grands dirigeants nous expliquant qu'un Etat ne peut pas faire faillite (évidemment, il y a un jeu malhonnête sur les mots entre faillite et défaut).
J'aimerais pouvoir attribuer ces déclarations au mensonge, ça serait un moindre mal. Hélas, j'ai bien peur qu'il faille les attribuer à l'incompétence : on a trop constaté ces dernières décennies de décisions en dépit du bon sens de la part de nos dirigeants pour ne pas mettre en doute leur compétence.
D'ailleurs, l'incompétence s'exprime encore, puisqu'on parle d'un défaut de la Grèce avec le maintien de celle-ci dans l'Euro. Bref, on n'a toujours pas compris que la dette n'était que le symptôme d'un problème de compétitivité provoqué par l'Euro. Si on garde la Grèce dans l'Euro, dans quinze ans, elle fera de nouveau défaut à cause d'une dette insoutenable. A moins que l'Allemagne donne continument de l'argent à la Grèce pour compenser sa faible compétitivité, solution dont on peut douter qu'elle plaise aux Allemands.
Cet aveuglement pose la question la capacité de notre système politique à sélectionner des politiciens capables de diriger.
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