La méthode Monnet, tant célébrée, est basée sur le mensonge, au minimum par omission : les peuples sont trop cons, on ne va pas tout leur dire et on va toujours aller plus loin que ce qu'ils ont autorisé.
Comme a dit Philippe Séguin à François Mitterrand, à chaque traité, on nous dit qu'il est conçu pour corriger les défauts du précédent mais, lorsque l'on nous a incité à voter ce précédent traité, on ne nous avait pas dit qu'il avait des défauts.
Cela a fonctionné pendant cinquante ans parce que les Européens, assommés par deux guerres mondiales, se sont soumis passivement à l'injonction de s'oublier eux-mêmes.
Mais le monde change. Qui peut croire aujourd'hui au chantage à la guerre ? Qui peut croire, à part les corniauds (pardon Christophe), que les Européens se foutraient sur la gueule s'il n'y avait pas les technocrates de Bruxelles ? Au contraire, de plus en plus, c'est la technocratie bruxelloise qui crée les tensions entre pays européens en violant les peuples.
Ce que nous voyons mourir trop lentement est cette idée qu'il faut violer les peuples pour faire une fédération européenne.
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