Zemmour sur le meurtre d'Agnès
Cette chronique est excellente.
Agnès fut victime des idéologues nourris de rousseauisme.
Bien sûr, l'homme étant mauvais, un tel meurtre aurait pu arriver même dans une société prenant toutes les mesures contre la récidive. Mais notre société où les rousseauistes font les lois, jugent et emprisonnent (très peu) est plus vulnérable qu'une autre.
Et ça va continuer, le propre des idéologues étant d'être imperméables aux réalités, de ne jamais s'estimer démentis par les faits. Les seuls vrais criminels à leurs yeux sont les obstacles au «progrès» : les mal-pensants. Il est illusoire d'espérer faire changer les idéologues, la seule solution est de les remplacer.
Rappelons que les appareils judiciaire et pénitentiaire n'ont pas pour mission première de protéger et de résinsérer les criminels, mais de protéger la société. Ce qui est à vos yeux une évidence ne l'est pas dans certains cercles qui trouvent, hélas, aux commandes de la justice.
Addendum du 24/11 : plus on en apprend sur cette affaire, plus on est stupéfait et dégoûté. Un lycéen violeur avec préméditation, des «experts» qui ne détectent aucune dangerosité (comme si être coupable d'un viol n'était pas une indication de dangerosité suffisante !), des parents qui l'inscrivent dans un lycée libertaire, la justice qui n'informe pas (comme d'habitude, le confort du coupable passe avant la protection de la société), le proviseur qui ne s'informe pas.
C'était vraiment mettre le loup dans la bergerie. Des inconscients et des irresponsables !
Je ne savais pas à quel point j'avais raison en écrivant ce billet : chacune des négligences ou des mauvaises décisions qui mènent au drame est le fruit de l'idéologie gauchiste. C'est d'ailleurs pourquoi ce drame n'aura aucune conséquence positive : il faudrait retirer de la tête des idéologues au pouvoir leurs mauvaises idées ou leur retirer le pouvoir. C'est quasi-impossible, mais ne perdons pas espoir.
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