Le biais gauchiste est d'autant plus efficace qu'il est subtil. Dans un roman de Volkoff, l'agent d'influence demande juste à l'auteur d'un livre sur les goulags de remplacer "léniniste" par "stalinien", parce que mettre en cause Staline est moins problématique que d'accuser Lénine, fondateur du bolchevisme.
Les Echos d'aujourd'hui titre : «Europe : la contre-attaque de Merkel face à Paris». Ce titre est déséquilibré . On avait le choix entre «Europe : la contre-attaque de Berlin face à Paris» et «Europe : la contre-attaque de Merkel face à Hollande».
Mais le tire choisi «Europe : la contre-attaque de Merkel face à Paris» laisse entendre que Merkel serait isolé alors que Hollande ne le serait pas. De plus, il évite de mettre Hollande et ses forfanteries en première ligne.
C'est un biais de rien du tout, insigifiant. Mais des milliers de ces micro-biais, répétés mille fois par jour, pendant des décennies, sont plus efficaces que tous les discours de propagande.
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