Je ne connais pas Richard Millet. J'ai des livres de lui, je n'ai pas réussi à les lire. Je ne connais que la récente polémique où des maitres censeurs furent d'ignobles staliniens.
Cet entretien est donc une découverte. Elle me donne envie de lire ses livres : il est posé, net, droit. C'est Elkabbach qui ne comprend pas toujours tout.
Il insiste sur le "chant de la kalachnikov" comme quelque chose d'horrible. Mais ce journaliste aurait de la culture, même superficielle, il saurait que tous les écrivains de guerre, absolument tous, ont décrit le moment du combat comme une grande excitation où le plaisir ancestral du chasseur joue un rôle.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres : on sent plusieurs fois que Millet parle de réalités trop fines pour les catégories grossières d'un membre de la classe jacassante comme Elkabbach.
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